La Société asiatique est une société savante fondée en 1822, dont l'objet est de promouvoir les langues orientales, publier les travaux et rapports des orientalistes et rassembler la communauté scientifique francophone autour de conférences mensuelles[1].
Historique
« La Société Asiatique a été fondée en 1822 dans le mouvement d’enthousiasme suscité par les premières conquêtes de l’orientalisme scientifique : déchiffrement d’écritures, résurrection de monuments, comparaison des langues[2]. »
La Société asiatique rassemble actuellement plus de 500 membres en France et dans le monde. Son organe, le Journal asiatique, est publié sans interruption depuis 1822. La diversification progressive des études, leur développement par la spécialisation toujours plus étroite, renforcent le rôle d’organisme fédérateur des spécialistes d’études orientales qu’elle assume depuis près de deux siècles. Elle possède en outre des collections patrimoniales de premier ordre dans le domaine de l'orientalisme : imprimés, manuscrits orientaux et archives scientifiques, conservés dans sa bibliothèque (52, rue du Cardinal-Lemoine - Paris Ve).
↑Annick Fenet, « Silvestre de Sacy, premier Président de la Société Asiatique », dans Michel Espagne, Nora Lafi, Pascale Rabault-Feuerhahn (dir.), Silvestre de Sacy. Le projet européen d’une science orientaliste, , 153-188 p.
Louis Finotet al., Le livre du centenaire (1822-1922), Paris, Société asiatique/Librairie orientaliste Paul Geuthner, (lire en ligne)
Jeanne-Marie Allier et Annick Fenet, « La Société Asiatique : histoires et collections. I. Les tribulations de la bibliothèque de la Société Asiatique (1822-2010) », Journal asiatique 299, 2011, 1, p. 125-132
Annick Fenet, « La Société Asiatique : histoires et collections. II. Genèse d’une bibliothèque orientaliste, de la Restauration au début du Second Empire », Journal asiatique 301, 2013, 1, p. 279-322