Saint-Claude comptait 8 556 habitants en 2022, ce qui en fait la troisième commune la plus peuplée du département. Ses habitants sont appelés les Sanclaudiens. Son unité urbaine rassemblait 9 717 habitants en 2018 et son aire d'attraction comptait 19 861 habitants. Elle est au centre d'une intercommunalité, la communauté de communes Haut-Jura Saint-Claude, comprenant 22 communes et 20 262 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
Saint-Claude est située dans le sud du département du Jura, dans le cœur du massif du Jura.
La ville est distante de 60 km de Genève (sud-est), de 57 km de Lons-le-Saunier (nord-ouest), de 30 km d'Oyonnax (sud-ouest).
La ville de Saint-Claude et les communes limitrophes sont relativement enclavées et à l'écart des principales voies de communication aussi bien ferroviaires que routières.
La ville compte deux quartiers prioritaires, Chabot-Miroir ainsi que Les Avignonnets, pour un total de 1 839 habitants en 2018[2]. Dans le cadre de la rénovation urbaine, la longue barre d'immeuble du quartier Chabot, surnommée « la Banane », est démolie en 2022 pour 171 logements supprimés[3].
La société de transports Jurabus exploite les transports urbains de la ville sous le nom de Urbus.
La ville est desservie par 2 lignes urbaines principales et 1 ligne desserte des quartiers Serger - Le Valevre, puis 4 autres lignes à la demande (Allo-Bus) sur réservation, sans oublier la navette piscine pour le centre nautique de l'été sur réservation du lundi au vendredi.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 680 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 869,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,7 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Statistiques 1991-2020 et records ST CLAUDE (39) - alt : 580m, lat : 46°26'43"N, lon : 5°52'46"E Records établis sur la période du 01-06-1986 au 31-12-2021
Au , Saint-Claude est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Claude[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Claude, dont elle est la commune-centre[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (76 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones humides intérieures (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La ville porte le nom de Saint Claude, moine bénédictin, abbé de Saint-Oyand au VIIe siècle, et dont le corps intact fut retrouvé à Saint-Claude en 1160.
Histoire
La cité se développe initialement autour d'un monastère fondé au début du Ve siècle par deux frères moines et abbés, Romain et Lupicin. Elle est tout d'abord appelée Condat (du celteCondate « confluent » entre la Bienne et le Tacon), puis Saint-Oyend-de-Joux[Note 5], du nom de l'abbé Oyend (ou Eugendus) qui accroît le rayonnement du monastère à partir de la fin du Ve siècle[19]. En 639, saint Claude[20] devient moine dans l'abbaye qui portait alors le nom de Saint-Oyend. Saint Claude est mort le .
Lieu de pèlerinage, la ville profite vers la fin du XIIe siècle (1160), de la découverte du corps intact de l'abbé Claude (décédé quatre cent soixante ans auparavant), pour augmenter sa renommée. La ville prend alors le nom de Saint-Oyand-Saint-Claude. Au XVe siècle, saint Claude étant vénéré par le roi Louis XI[21], la ville garde le seul nom de Saint-Claude. Louis y étant venu avec son père Charles VII, en tant que dauphin, y passe de nouveau en 1456, alors qu'il s'enfuit vers le duché de Bourgogne afin d'éviter l'armée de son père[22]. À la fin de sa vie, le roi Louis XI vieilli effectue un dernier pèlerinage vers Saint-Claude le [23], qui a aussi un objectif politique. Il y emmène en effet un grand nombre de soldats suisses.
En 1499, après son deuxième mariage, avec le roi Louis XII, la reine Anne de Bretagne décide de visiter ce lieu de pèlerinage, souhaitant un héritier viable du royaume de France. Elle avait en effet perdu tous les enfants qu'elle avait eus avec Charles VIII. La reine donne ensuite naissance à la princesse Claude de France, plus tard épouse de François Ier. Au début du XVIIe siècle, il y a à Saint-Claude 1 700 habitants, regroupés autour de la cathédrale[24]. Le village a été détruit par les troupes de Richelieu pendant la guerre de Dix ans[25].
En 1742, l'abbaye est rattachée à l'évêché de Saint-Claude. De 1772 à 1778 Voltaire porte une requête contre le chapitre noble de Saint-Claude pour obtenir l'abolition du droit de mainmorte et de servitude réelle sur leurs terre, et il publie une Requête des serfs du Mont-Jura qui a un grand retentissement à Paris[26]. Ces survivances ont été abolies par l'Édit royal du 8 août 1779.
Sous la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Condat-Montagne[27], nom construit à partir de son nom initial de Condat, auquel on ajoute « Montagne », double sens entre sa situation géographique et la Montagne, le courant politique révolutionnaire.
Le 1er messidor an VII (), à 12 h 45, se déclenche un incendie chez le nommé Mandrillon. Les flammes se propagent de maison en maison et ravagent la ville qui est entièrement détruite : seule une maison en réchappe, qui contient les reliques de Saint-Claude. On dénombre 65 victimes, dont le maire. Toutes les archives, les industries florissantes, les nombreuses bibliothèques possédées par les habitants disparaissent. Saint-Claude sera entièrement reconstruite.
Le vendredi , la division 157 de la Wehrmacht se déploie dans la région de Saint-Claude. La ville est cernée. Les locaux de la coopérative la Fraternelle sont mis à sac. Ses responsables qui ravitaillent le maquis sont arrêtés ainsi que Paul Delacour, maire de la ville nommé par Vichy.
Le samedi à l’aube, les commandos allemands motorisés de la division attaquent le bois de la Versanne. Ils sont tenus en échec toute la journée par le maquis bien retranché. La Wehrmacht réussit à décrocher à la nuit emmenant ses morts et ses blessés. Le maquis a lui aussi subi des pertes. Il se replie, se réorganise et s’abrite dans la forêt.
Le lendemain, dimanche , jour de Pâques, sous couvert d’une vérification d’identité, la Gestapo organise une grande rafle à Saint-Claude, en présence de Klaus Barbie arrivé la veille à l’hôtel de France. Tous les hommes de 18 à 45 ans sont rassemblés sur la Place du Pré. 302 sont retenus en otage et déportés à Buchenwald, 186 ne rentreront pas[28].
Lors du second tour de l'élection présidentielle à Saint-Claude, Emmanuel Macron (En Marche!) est à la première place avec 64,94 % des voix. En deuxième position, Marine Le Pen (FN) obtient quant à elle 35,06 % des voix.
On observe un vote blanc à hauteur de 6,77 % chez les votants, ainsi que 2,32 % de votes nuls[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 6].
En 2022, la commune comptait 8 556 habitants[Note 7], en évolution de −10,18 % par rapport à 2016 (Jura : −0,81 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune de Saint-Claude dépend de l'académie de Besançon (rectorat de Besançon) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique du Jura.
Sur la commune de Saint-Claude, 15 établissements scolaires sont ouverts : 11 écoles, 2 collèges et 2 lycées[34].
Les écoles maternelles
École maternelle Christin
École maternelle Franche Comté
École maternelle Henri Ponard
École maternelle Mouton
École maternelle Rosset
École privée Jeanne d'Arc
Les écoles primaires
École élémentaire Avignonnets
École élémentaire Centre
École élémentaire faubourg
École élémentaire Truchet
École privée Jeanne d'Arc
Les collèges
Collège Pré Saint-Sauveur
Collège privé Maîtrise de la Cathédrale
Les lycées
Lycée Pré Saint-Sauveur
Section professionnelle du lycée Pré Saint-Sauveur
Manifestations culturelles et festivités
La fête des Soufflaculs, qui a lieu une fois par an et qui remonte au Moyen Âge : les habitants sont vêtus de tuniques blanches, de loups et de soufflets qu'ils actionnent devant les dames, ou sous les jupes des dames. Ils font brûler le roi le soir venu et le tout est suivi d'un feu d'artifice.
La fête des pipes, pour célébrer un savoir-faire plus que centenaire.
Le festival de bandes dessinées et de littératures du Haut-Jura. Cette manifestation organisée par Générations Bédés et Salmigondis accueille des auteurs de différents horizons (Allemagne, Italie, Suisse, Belgique, etc.) et de la France entière.
Prom'été : grande braderie organisée chaque année dans le centre-ville (pendant un week-end de juillet et un week-end d'août).
L’activité associative à Saint-Claude est dynamique et notamment sur le secteur du sport. Avec plus de 40 clubs, l’offre sportive sur Saint-Claude est diversifiée et répond aux attentes de plus de 2 000 licenciés[36].
Plus de 150 km de sentiers balisés, aux abords de la ville, permettent la pratique de la randonnée pédestre[39].
Une course de côte cycliste sous la forme d’un contre-la-montre individuel, la Grimpée ou Montée de Cinquétral, est organisée chaque année par le Vél’Haut-Jura Saint-Claude sur la commune, entre le bourg et le hameau de Cinquétral. La course est longue de 9,2 km, pour une déclivité moyenne de 4,34 %[40],[41],[42],[43].
Économie
Saint-Claude a tout d'abord fondé son économie sur l'artisanat et la vente aux pèlerins d'articles de tournerie en bois, en os et en ivoire dont le plus célèbre représentant est Jean-François Rosset pour ses bustes de Voltaire. Cette activité connaît un essor important à partir de 1855 avec la pipe de bruyère. Cet artisanat fait la renommée de la ville : les pipes de Saint-Claude restent réputées parmi les amateurs. La ville se proclame en effet la capitale de la pipe.
Vue sur la vallée du Tacon du bas de la pittoresque rue de la Poyat (rue très pentue joignant le quartier haut de l'abbaye et les quartiers bas du faubourg).
Le « chapeau de gendarme » dans les lacets de Septmoncel. Cette curiosité géologique rappelle la forme du chapeau porté par les gendarmes sous la Révolution. Elle est très spectaculaire en hiver avec la formation d'une cascade de glace.
Point de vue sur la ville depuis la grotte Sainte-Anne qui la surplombe de 200 mètres.
Le banc des curés situé à l'entrée du quartier de Serger.
La Maison du Peuple, construite par les coopérateurs de la Fraternelle, inaugurée en , est le symbole de l'histoire de la coopération à Saint-Claude[45].
La chapelle expiatoire, rue des Carmes. En 1794, les révolutionnaires brûlèrent le corps de saint Claude. Un Sanclaudien, François Joseph Jacquet, récupéra du corps du saint ce que les flammes n'avaient pas consumé. Il conserva ces reliques à son domicile qui fut épargné lors du grand incendie qui ravagea la ville de Saint-Claude en 1799[47]. La chapelle expiatoire, de style byzantin, fut édifiée en 1869 sur l'emplacement de cette maison, en expiation des profanations commises par les révolutionnaires ;
Saint Lupicin [Lupicin de Lauconne] (Izernore, Ain v. 415 - monastère de Lauconne auj. Saint-Lupicin, Jura 480) : moine et abbé ; cofondateur, avec son frère Romain, des monastères de Condat, Lauconne et la Balme[50].
Saint Oyand (Izernore, Ain v. 449 - monastère de Condat auj. Saint-Claude 510) : abbé ; accrut le rayonnement du monastère de Condat. Il fit bâtir, en l'honneur des apôtres Pierre, Paul et André, une église, sur laquelle se dressera plus tard l'actuelle cathédrale Saint-Pierre, Saint-Paul et Saint-André.
Peronet Lamy, dit « Perenet lenlumineur », peintre et enlumineur actif en Savoie dans le deuxième quart du XVe siècle (attesté à partir de 1432 et décédé avant ), sans doute né à Saint-Claude[51].
Henry Boguet (Pierrecourt, Haute-Saône 1550 - 1619) : démonologue, grand Juge de Saint-Claude au comté de Bourgogne (1596 à 1616) ; auteur du Discours exécrable des Sorciers (1602).
Lacuzon [Claude Prost] (Longchaumois, Jura v. 1607 - Milan, Italie 1681) : résistant et indépendantiste comtois.
Jacques-Antoine de Maisod (v1640-v1712) colonel comtois chargé de la défense du secteur de Saint-Claude en 1674
Jean-François Joseph Rosset dit Dupont (1706 Saint-Claude-1786) : sculpteur et ivoirier d'objets de dévotion. En 1765 reçu par Voltaire à Fernay il fit son buste qui connut immédiatement un grand succès dans toute l'Europe. Pour faire face à la demande Rosset et ses fils produisirent d'innombrables statues en ivoire de Voltaire et des philosophes du siècle des Lumières.
Joseph-Romain Joly (Saint-Claude 1715 - 1805), capucin et homme de lettres.
Romuald Vuillermoz (Saint-Claude 1820 - Alger 1877), homme politique, maire d'Alger, député d'Alger de 1871 à 1872.
Auguste Lançon (Saint-Claude 1836 - Paris 1887) : peintre et dessinateur animalier, graveur.
Louis Cachet (1850-1914), homme politique, député de l'Orne de 1902 à 1910, sénateur de la Troisième République.
Félix Jeantet (Saint-Claude 1855 - Paris 1932) : homme de lettres.
Marie-Léon Arbez-Carme (Saint-Claude 1858 - 1928) : sculpteur, graveur, chimiste, ingénieur, inventeur et journaliste ; ses travaux, quasiment secrets, firent considérablement avancer la recherche sur l'industrie des matières plastiques[52].
Henri Ponard (Saint-Claude 1861 - Paris 1928) : ouvrier tourneur et figure importante du mouvement coopératif, maire de Saint-Claude en 1919 et député du Jura de 1924 à 1928[53].
Jean-Baptiste Lemire (Colmar, Haut-Rhin 1867 - La Flèche, Sarthe 1945) : chef d'orchestre dans cette ville et compositeur.
René Nicod, (1881 à Saint-Claude - 1950 à Oyonnax), comptable de profession, homme politique, élu député en 1919, maire d'Oyonnax.
Commandant Vallin [Jean Duhail] (Le Havre, Seine-Maritime 1905 - Viry, Jura 1944) : chef du maquis du Haut-Jura en 1943-1944 ; arrêté sur dénonciation à Saint-Claude, il fut torturé et fusillé par les nazis. Sa tombe est à l'entrée du cimetière de Viry.
Paul-Émile Victor (Genève, Suisse 1907 - Bora Bora, Polynésie française 1995) : célèbre explorateur polaire, scientifique, ethnologue et écrivain ; patron (et fondateur en 1947) des Expéditions polaires françaises durant 29 ans. Il a passé une partie de son enfance à Saint-Claude.
Louis Jaillon (Saint-Claude 1916 - id. 2003) : a été maire de la ville, député, conseiller général et régional.
Josef Maier (Lippertsreute, aujourd'hui Stadt Überlingen 1921 - Saint-Claude 1995) : inventeur et entrepreneur.
René Genis (Hué, Viêt-Nam 1922 - Saint-Claude 2004) : peintre figuratif (école de la Réalité poétique).
Dany Dauberson [Suzanne Gauche] (Le Creusot, Saône-et-Loire 1925 - Marseille, Bouches-du-Rhône 1979) : chanteuse et actrice. Elle a passé une partie de sa vie à Saint-Claude et y repose.
Josette Coras (1926-2008) : peintre, graveuse et sculptrice franc-comtoise; elle est morte à Saint-Claude.
Emmanuel Jonnier (Dijon, Côte-d'Or 1975) : skieur (ski nordique) ; a participé aux J.O. de Salt Lake City (2002) et de Turin (2006). Il a grandi à Saint-Claude.
Fabien Joly (1981-) : Fromager né à Saint-Claude et membre de la Guilde des fromagers de Franche-Comté. Il est actuellement installé à Londres au cœur de Borough Market.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Claude, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Également orthographié Oyand, Oyent ou Oyen. Il existe d'ailleurs encore trois communes nommées Saint-Oyen : en Savoie, en Suisse et dans le val d'Aoste.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑I. Ph. E. Guichard : topographie médicale de la ville de Saint-Claude, page 11, imprimerie de veuve Énard (Saint-Claude) 1869. Ferroul-Montgaillard : Histoire de l'abbaye de Saint-Claude, tome II, p 199, chez Frédéric Gauthier imprimeur (Lons-le-Saunier) 1855.
↑Poncet, J, « Saint-Claude et ses industries, de Adrien Billerey », Annales de géographie, vol. 76, no 417, (lire en ligne, consulté le ).
↑Bouchard, Aline, « Michel Blondan. Les bourgeois de Saint-Claude, XVe – XVIIIe siècles », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 163, no 1, (lire en ligne, consulté le ).