Villard-Saint-Sauveur est situé à 559 m, à environ 3 km à vol d'oiseau au sud de la ville de Saint-Claude. Le village s'étend dans la vallée profondément creusée du Tacon, entre les hauteurs du mont Chabot à l'ouest et des Hautes-Combes au sud-est.
La superficie de la commune est de 9,09 km². La commune est traversée du sud-ouest au nord-est par le Tacon, qui se jette dans la Bienne. La vallée, d'une largeur maximale de 2 km sur son bord supérieur, s'enfonce comme un canyon dans les plateaux des Hautes-Combes à une profondeur de plus de 500 m. Les pentes supérieures de la vallée sont très abruptes et sont traversées par des bandes rocheuses (couche de calcaire résistante). En contrebas de Villard-Saint-Sauveur, le Tacon est rejoint par le Flumen et coule désormais dans une vallée plate d'environ 200 m de large.
À l'ouest, le territoire municipal s'étend jusqu'aux hauteurs adjacentes du mont Chabot (905 m) et du crêt de Surmontant (1055 m). À l'est du Tacon, la commune s'étend jusqu'au bord du haut plateau des Hautes-Combes, sur lequel se situe son point culminant à 1089 m. La partie inférieure des gorges du Flumen, avec la vallée latérale du Bief des Parres et le versant ouest de Sur les Grés appartiennent également à la commune. La commune fait partie du Parc naturel régional du Haut-Jura.
Villard-Saint-Sauveur comprend non seulement le village centre mais aussi huit hameaux :
Le Martinet (430 m) au confluent du Tacon et du Flumen
L’Essard (460 m) sur le versant est de la vallée du Tacon à l’entrée des Gorges du Flumen
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 583 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Claude », sur la commune de Saint-Claude à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 869,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Au , Villard-Saint-Sauveur est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Claude[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Claude, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (75,3 %), prairies (18,7 %), zones urbanisées (6,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
Des découvertes archéologiques indiquent que la région de Villard-Saint-Sauveur était déjà peuplée à l'époque romaine.
Villard-Saint-Sauveur était une seigneurie autonome dès le XIIIe siècle.
La commune de La Pérouse est réunie à celle de Villard-Saint-Sauveur en 1821, suivie en 1822 par celles de Lessard, Maret-Marechet et Pré-Martinet[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2021, la commune comptait 593 habitants[Note 5], en évolution de −3,42 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Monument aux morts de Coyrière installé dans le cimetière de Villard-Saint-Sauveur.
Vue du cimetière.
Personnalités liées à la commune
Sylvain Dalloz[26] (1846-1919) : Industriel et négociant diamantaire. Fondateur de la première taillerie de diamants du Jura au hameau de Montbrillant. Il a été maire de Villard Saint Sauveur de 1881 à 1896 et président du Conseil d'arrondissement de Saint Claude.
Héraldique
Blason
De gueules au pairle ondé d'azur bordé d'argent, accosté de deux couronnes de laurier d'or et surmonté d'un diamant d'argent[27].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Claude, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )