En 1799, à l'âge de dix-huit ans, il rentre à l'École polytechnique, puis devient élève sous-lieutenant à l'École du génie en 1801. Lieutenant d'État-major du génie en 1802, capitaine en 1807, chef de bataillon en , lieutenant-colonel le , puis colonel sous la Restauration.
Il est nommé sous-directeur des fortifications à Besançon en 1814. L'année suivante, face à la menace d' invasion des armées autrichiennes, il est chargé de fortifier et d'organiser la défense des positions des Rousses, sur la frontière du Jura, point stratégique. Il fait alors bâtir cinq redoutes.
Il est nommé secrétaire de la Commission de défense générale du royaume instaurée en 1818.
Il est directeur des fortifications à Strasbourg puis à Brest.
Christin prend part aux campagnes d'Amérique, d'Austerlitz, d'Italie, de Prusse et de Poméranie, d'Espagne, de Wagram, de Russie, de Saxe et de 1814.
Septime (1830), saint-cyrien, capitaine de cavalerie et industriel, chevalier de la Légion d'honneur, marié à sa cousine Berthe Cunin-Gridaine, fille de Charles Cunin-Gridaine et de Louise Goüin.
Il est propriétaire du château des Brosses (Saint-Roch) et domaine de la Cossonnière (Luynes), en Touraine.
La baronne Christin, née Henriette Gondouin, son épouse.
Mme Eugène Goüin, née Louise Christin, sa fille.
Le baron Christin, son fils.
La baronne Christin, née Amélie de Miollis, sa belle-fille.
D'azur à la fasce de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers, accompagné en chef à dextre d'une épée haute en pal et à sénestre d'un palmier, le tout d'or et en pointe de trois tours deux et une d'argent[3]
Coupé ; au premier d'argent à la croix potencée, de sable ; au deuxième d'azur au cosaque d'or ; la tête contorunée, tenant de la sénestre une lance brisée d'argent, et monté sur un cheval galoppant du même, soutenu d'une terrasse de sinople et sénestrée d'un foudre de gueules, mouvant du flanc ; franc-quartier des barons tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu.[3]
Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement[3].
Notes et références
↑Roger Bergeret, Jean Maurel, L'avocat Christin, 1741-1799, un collaborateur de Voltaire, des Lumières à la Révolution : de la lutte contre la mainmorte à la défense des libertés de 1789, Société d'émulation du Jura, 2002
Alphonse Rousset, Frédéric Moreau, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département: département du Jura, Volume 2, 1852