La Rhonelle a dix tronçons affluents référencés[1] dont :
Le Ruisseau de Gargantua
Le Ruisseau Sendrier
la Petite Rhonelle
Geoportail ajoute Le Ruisseau aux Chevaux
Le Rieu
la Potelle
Le Ruisseau de la Forêt
Le Ruisseau de l'Ange
L'Hirondelle
Le Ruisseau de Sameon
Hydrologie
La Rhonelle à Aulnoy-lez-Valenciennes
Une station hydrologique est implantée à Aulnoy-lez-Valenciennes depuis 1963 pour un bassin versant de 88,4 km2 et 36 m d'altitude[2]
Le module ou moyenne annuelle de son débit y est de 0,626 m3/s[2].
Débit moyen mensuel (en l/s) Station hydrologique : E1766010 - La Rhonelle à Aulnoy-lez-Valenciennes pour un bassin versant de 88,4 km2 et à 36 m d'altitude[2] (le 08-03-2015 - données calculées sur 53 ans de 1963 à 2015)
À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, le VCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas de quinquennale sèche s'établit à 0,190 m3/s, ce qui reste très confortable[note 1],[2].
Crues
Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 7,60 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le [note 2] avec 12,0 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 236 cm soit 2,36 m[2].
Le QIX 10 est de 7,1 m3/s, le QIX 20 est de 8,3 m3/s et le QIX 50 est de 9,9 m3/s[2].
Lame d'eau et débit spécifique
La lame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 224 millimètres annuellement, ce qui est inférieur d'un tiers à la moyenne en France. Le débit spécifique (Qsp) atteint 7,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].
Qualité de l'eau
La Rhonelle et l’Escaut ont été choisis avec la Deule par l'INERIS, le CSP et des scientifiques anglais comme sites pour tester la présence d'éventuels perturbateurs endocriniens ou polluants (pesticides, dioxines…) dans l'eau et chez les poissons.
Une première étude publiée en 2006 à partir d'analyses de biomarqueurs dans des échantillons prélevés en 2004 et 2005 a conclu pour des échantillons prélevés sur la Rhônelle à Artres une « Contamination d’origine agricole forte » avec présence de taux élevés de fer et de cadmium, mais cependant un « peuplement piscicole moyennement perturbée » ... « Les épinoches (Gasterosteus aculeatus L.) prélevées dans la Rhônelle mettent en évidence une exposition à des perturbateurs endocriniens et à des inducteurs de stress ».
L'étude a mis en évidence chez les épinoches mâles de la Rhônelle des taux significatifs de vitellogénine (VTG), un biomarqueur révélant une exposition de l'organisme à un ou plusieurs œstrogènes mimétiques, qui ont le même effet que des hormones féminisants[5] (idem pour l'Escaut, avec dans les deux cas des taux beaucoup plus élevés encore en 2005 qu'en 2004). De leur côté, en 2004 comme en 2005, les épinoches femelles présentaient des taux anormalement élevés de spiggin, un biomarqueur d'exposition à des androgéno-mimétiques, ce qui traduit la présence d'hormones ou pseudo-hormones masculinisantes (idem dans l'Escaut)[6]. Cette même étude a montré chez les épinoches de la Rhonelle en 2004 comme en 2005 des taux élevés de Glutathion peroxydase (environ 5 fois plus élevés que dans l'Escaut ou la Lézarde) qui indiquent[7] un stress oxydant subi par les poissons. Une baisse corrélative du glutathion total et une Lipoperoxydation élevée dans le foie confirme le diagnostic. Des taux abaissés d'acétylcholinestérase chez les poissons de la Rhonelle, et plus encore de l'Escaut, laisse penser[8] qu'ils ont été exposés à des pesticides insecticides (neurotoxiques pour les poissons), alors que la situation semblait meilleure et presque normale sur la Lézarde. Ces biomarqueurs indiquent la présence de produits reprotoxiques, qui peuvent expliquer la relative faiblesse de la population piscicole de la Rhônelle.
Tourisme
Le Château de Potelle est situé à la confluence du ruisseau de la Forêt, en rive gauche et sud de la Rhonelle.
↑Sanchez, W., Brion, F., Nilsen, B.M., Porcher, J.M., 2005. 15th annual meeting of SETAC, Lille, France.
↑« Poster »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) résumant une étude (« Etude in situ de la réponse d’une batterie de biomarqueurs chez l’épinoche a trois épines (gasterosteus aculeatus l.) dans un contexte de biosurveillance ») conjointement menée par l'Unité d’évaluation des risques écotoxicologiques de l'INERIS, le CSP de Verneuil en Halatte, et des scientifiques anglais du Centre for Environment, Fishreries and Aquaculture Science (CEFAS), sur les perturbateurs endocriniens (consulté le 19 sept)