Dans la ville de Bruxelles, un réseau de rues étroites accueillant des commerces, des ateliers et autres entreprises industrielles s'est développé autour de la Senne.
Au XIXe siècle[Quand ?], la Senne est jugée insalubre et responsable de propager le choléra. Les autorités décident de voûter le cours d'eau dans la ville entre 1867 et 1871[1].
À Bruxelles, la Senne a pendant longtemps été utilisée pour l'évacuation des eaux usées. Cependant, depuis 2008, sous l'impulsion de la Directive-cadre sur l'Eau, une nette amélioration de sa qualité est constatée[3] grâce au développement à grande échelle d'infrastructures de traitement des eaux usées.
La situation de la Senne s'est dégradée lorsque Aquiris, filiale belge de Veolia environnement, arrête, entre les 8 et , son usine de retraitement des eaux usagées et déverse dans la Senne pendant 11 jours la totalité des eaux usagées de la Région de Bruxelles. Il faudra des mois avant que la vie revienne dans ce cours d'eau[6],[7],[8].
La Coordination Senne-Coördinatie Zenne[9], groupe de travail et partenaire d’Escaut sans Frontières, regroupe ou collabore avec des associations et personnes actives au sein des trois régions du bassin de la Senne. Ensemble, ils œuvrent à une gestion de l’eau intégrée et durable et plaident pour une approche interrégionale et coordonnée des problématiques environnementales liées au thème des cours d’eau et zones humides à l’échelle du bassin de la Senne.
Moeraske, marais témoignant du relief de la vallée de la Senne et un site naturel de 14 ha situé à Evere
Philippe Vandermaelen, cartographe établi à Bruxelles. Il constate, sans surprise, que cette zone de Senne correspond à des poches de pauvreté dans la ville, et qu'elle devient incontrôlable car dévolue à une population potentiellement dangereuse pour la bourgeoisie libérale. Ses plans de la ville représentent un travail exemplaire dans le domaine de la cartographie des pays industrialisés au XIXe siècle[10].