Regina Rene King est née à Los Angeles[1], en Californie, elle est la fille de Gloria, une professeure pour enfant à besoins particuliers, et de Thomas King, un électricien[2].
Regina King commence sa carrière d'actrice à l'âge de 14 ans, en jouant le rôle de Brenda Jenkins dans la sitcom227 (TV series)(en), aux côtés de Marla Gibbs, un rôle qu'elle tient jusqu'en 1990, soit durant cinq saisons[7],[5],[8].
Après une poignée de seconds rôles dans des films et téléfilms moins exposés, elle tente de revenir à la télévision qui lui permet d'être plus disponible pour l'éducation de son fils malgré les réserves de son agent artistique[18].
En 2006, elle pratique le doublage pour le film d'animationLucas, fourmi malgré lui[44] et elle rejoint le pilote d'une série télévisée dramatique en développement, par le réseau américain ABC, mais qui n'est finalement pas retenu pour intégrer la grille des programmes.
Reconnaissance critique
Regina King conforte sa carrière en jouant un rôle régulier dans la sixième saison de 24 Heures chrono (2007) pour le rôle récurrent de l'avocate Sandra Palmer, la sœur du président des États-Unis[45].
Puis en 2009, elle décroche le principal rôle féminin de la série policière Southland (2009-2013), où elle joue la Détective Lydia Adams durant cinq saisons[24],[46],[47].
Ce rôle lui apporte une première reconnaissance et lui permet d’entamer, en parallèle, une carrière de réalisatrice.
Elle enchaîne dès 2014 avec un rôle récurrent dans la quatrième saison de la série dramatique Shameless, puis dans la première saison de la série horrifique The Strain.
L'année suivante, elle remporte tous les suffrages en jouant dans le drameSi Beale Street pouvait parler[54] qui lui vaut un Golden Globe dans la catégorie "meilleure actrice dans un second rôle dans un film"[55] ainsi que l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle[56]. Dans cette production, consacrée à l'Amérique noire et au racisme, elle incarne une mère de famille qui défend le petit ami de sa fille accusé, à tort, d'un viol. Au moment de la remise de son prix, elle livre un discours applaudi par l'assemblée et s'engage à faire avancer l'égalité entre les hommes et les femmes à Hollywood[57],[58] :
« Sur les deux prochaines années, je fais le serment, et ça va être difficile, de m'assurer que toute œuvre que je produis compte 50 % de femmes[18]. »
Toujours en 2019, lors de la 50e cérémonie des NAACP Image Awards, elle est en lice pour trois prix : celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour Si Beale Street pouvait parler, celui de la meilleure actrice dans une mini-série pour Seven Seconds, et enfin, pour le prix spécial, Entertainer of the Year, face à Beyoncé, Chadwick Boseman, LeBron James et Ryan Coogler[59]. Et c'est son interprétation dans Seven Seconds qui l'emporte et lui permet de repartir avec un prix. Elle s'incline face à Danai Gurira pour celui de la meilleure actrice dans un second rôle et face à Beyoncé pour l'Entertainer of the Year.
Elle épouse Ian Alexander, le , avec qui elle a un garçon né le [24]. Elle demande le divorce le [31], citant de la violence physique, de la consommation de drogues, et des relations extra-conjugales[60]. Son fils unique Ian Alexander Jr. se suicide à l'âge de 26 ans en janvier 2022[61].
Entre 2011 et 2013[24], elle fréquente l'acteur Malcolm-Jamal Warner. Ils se connaissent depuis les années 1980, lorsqu'ils participent encore enfants, à des populaires sitcoms familiales de la chaîne américaine NBC[62].
Note : Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Regina King. Pour une liste plus complète, se référer à la base de données IMDb[34].
Récompenses
2005 :
BET Awards de la meilleure actrice dans une comédie romantique pour Comme Cendrillon, dans un drame biographique pour Ray et dans une comédie d'action pour Miss FBI - Divinement armée (Miss Congeniality 2: Armed & Fabulous).
Golden Schmoes Awards de la meilleure actrice de l'année dans un second rôle dans un drame romantique pour Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk).
Georgia Film Critics Association Awards de la meilleure actrice dans un second rôle dans un drame romantique pour Si Beale Street pouvait parler (If Beale Street Could Talk).
↑(en-US) Vincent Canby, « Review/Film: Poetic Justice; On the Road To Redemption », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Janet Maslin, « FILM REVIEW: HIGHER LEARNING; Short Course in Racism On a College Campus », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
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↑(en) Todd McCarthy et Todd McCarthy, « Higher Learning », sur Variety, (consulté le )
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↑(en-US) Stephen Holden, « FILM REVIEW; King Kong as Little Boy With Elephant Memory », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Phil Gallo et Phil Gallo, « Leap of Faith », sur Variety, (consulté le )
↑(en-US) Elvis Mitchell, « FILM REVIEW; There's Nothing Wrong in Washington That a Little Cream Rinse Can't Fix », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Stephen Holden, « FILM REVIEW; Shattered Pieces of a Glass Slipper: A San Fernando Valley 'Cinderella' », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )