Cette voie qui longe en surplombant le quai de la Seine présente la particularité de n'être lotie, à une exception près, que sur le côté des numéros impairs. En revanche, du côté non loti, c'est-à-dire du côté de la Seine, se trouvent de nombreux bouquinistes.
Ce quai a pris la place de la rue et du port Saint-Bernard en 1554[1]. Il est cité sous le nom de « rue du quay de la Tournelle » dans un manuscrit de 1636.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Il y avait sur ce quai en 1680 un marchand faïencier, Antoine Pierre Mazois, avec son épouse Élisabeth Jacques. Déjà veuve en 1768, elle dut subir un incendie entre le 18 et le [2],[3].
Les parcelles comprises entre les nos 29 et 53 sont nées du lotissement effectué, en 1490, par les Bernardins d’une partie de leurs terrains qui s’étendaient entre l’église et la Seine[4].
No 21 : dernier domicile de l'académicien André Arbus.
No 27 : hôtel Montmien, ou ancien hôtel de Clermont-Tonnerre, inscrit aux monuments historiques.
No 71 : la configuration de la parcelle rappelle qu’à cet emplacement se situait le canal des Victorins. La maison portait, au XVIIIe siècle, l’enseigne du « Trou-punai »[4].