Le 13 floréalan VII (), un procès-verbal dressé par le conseil des bâtiments civils prévoit la création d'un quai entre le quai des Miramiones (actuellement partie du quai de la Tournelle) et le Petit-Pont. La rive gauche du petit bras de la Seine était, alors, appelée « Les Grands Degrés »[1].
La création de ce quai nécessite la destruction de l'annexe de l'Hôtel-Dieu (salle Saint-Charles). Le projet n'est pas exécuté et le prévoit un quai, dit « quai de Montebello », entre le pont Saint-Michel et le pont de la Tournelle. Seule la partie entre le pont Saint-Michel et le Petit-Pont est réalisée ; cette nouvelle voie est nommée quai Saint-Michel.
En 1817, un mur de parapet est construit entre la rue des Grands-Degrés et le pont au Double. Une décision ministérielle du nomme le quai ainsi créé « quai de la Bûcherie ».
Une ordonnance royale du prévoit le prolongement du quai de la Bûcherie entre le Petit-Pont et le pont au Double. Une nouvelle annexe de l'Hôtel-Dieu est construit par Jean-Jacques-Marie Huvé en 1840 et l'ancien bâtiment est partiellement démoli. Une ordonnance royale du prévoit le prolongement du quai à l'emplacement des nos 2 à 14 de la rue des Grands-Degrés. Le quai de la Bûcherie est renommé « quai de Montebello » en 1843[2].
↑François Beaudouin et Jean-Pierre Babelon, Paris/Seine: ville fluviale son histoire des origines à nos jours, Éd. de La Martinière, (ISBN978-2-7324-2035-6).
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 19 août 1887 », p. 78-79.