Le mouvement « Pour La Réunion » est officialisé le lors d'un meeting au Ciné Cambaie de Saint-Paul, devant plus de 600 personnes[8]. Les médias réunionnais qualifient cette scission de « lutte fratricide »[5],[9].
Le , Huguette Bello est réélue députée dès le premier tour de scrutin avec 67,14 % des suffrages exprimés[10].
Plusieurs maires, qui autrefois défendaient les couleurs du PCR, avaient déjà rejoint le mouvement lors de sa création : Roland Ramakistin aux Trois-Bassins, Jacques Técher à Cilaos et Daniel Alamélou à Sainte-Suzanne[12].
La liste obtient 23,80 % des voix au premier tour[16], ce qui la place en deuxième position derrière le président sortant Didier Robert (Les Républicains). Pour le second tour, Huguette Bello rallie à sa cause Thierry Robert (MoDem) et Patrick Lebreton (dissident du PS) au sein d'une liste d'union de la gauche qui obtient 47,31 % des suffrages et 16 sièges au conseil régional[17],[18]. Ces élus siègent au sein du groupe Le Rassemblement[19].
Le PLR présente également la candidature d’Emmanuel Séraphin dans la 7e circonscription de La Réunion[25], mais il est éliminé au premier tour, obtenant 10,85 % des voix[26].
Aux élections sénatoriales de 2017, le PLR présente trois candidats sur la liste « La gauche rassemblée pour La Réunion » (Le Progrès - PLR - MCR) : Monique Marmitou-Tacoun, Janick Cidney et Jasmine Beton[27],[28]. La liste arrive en troisième position avec 10,24 % des suffrages exprimés et n'obtient aucun élu[29].
En , la présidente du PLR Huguette Bello annonce qu’elle sera, comme en 2014, candidate aux élections municipales de 2020 à Saint-Paul[35]. Elle reçoit dans la foulée le soutien du PCR[36], avec lequel le parti a engagé des discussions en vue de constituer des listes communes pour ces élections[37]. À l’issue du premier tour, Huguette Bello arrive en tête à Saint-Paul avec 36,59 % des voix[38], tandis qu’Olivier Hoarau est d’emblée réélu au Port, sa liste ayant obtenu 58,26 %[39].
Lors du second tour du , Huguette Bello reconquiert la mairie de Saint-Paul avec 61,75 % des suffrages exprimés face à une liste d’union de la droite[40], et Jacques Técher l'emporte à Cilaos avec 55,42 % des voix dans le cadre d'une triangulaire[41],[42].
À l’issue du premier tour, elle obtient 52,15 % des voix, mais la forte abstention ne lui permet pas d’être directement élue[44]. Elle l’emporte au second tour avec 71,96 % des voix, dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19[45].
Élections régionales et départementales de 2021
Dans la perspective des élections régionales de 2021 à La Réunion, des pourparlers sont engagés entre le PLR et le PS pour tenter de composer une liste unique. Les négociations échouent en , chaque parti choisissant de présenter sa propre liste pour le premier tour[46]. En , Huguette Bello annonce ainsi sa candidature à la tête d'une liste réunissant les partis Pour La Réunion, La France insoumise et Croire et Oser[47],[48], qui arrive en deuxième position au premier tour avec 20,74 % des voix[49].
Pour les élections départementales qui ont lieu simultanément, le PLR dispose de deux conseillers départementaux sortants, élus dans le canton du Port ; l'un d'eux se représente. Le parti présente également des binômes dans l'ensemble des cantons couvrant la ville de Saint-Paul[51]. Aucun des candidats présentés par le PLR n'est élu.
Le PLR est placé sous la présidence d'Huguette Bello et a pour secrétaire général Emmanuel Séraphin. Avec 24 délégations réparties dans toute l'île, il apparaît comme le troisième parti politique de La Réunion[3]. En 2023, le mouvement revendique quelque 1 100 adhérents[3].
↑ a et b« Le parti Pour la Réunion, le mouvement d’Huguette Bello, présente Olivier Hoarau à l'élection municipale au Port en 2014 », La Première, (lire en ligne).