Les crises sanitaires sont des événements touchants réellement ou potentiellement un grand nombre de personnes, affectant la santé, et pouvant éventuellement augmenter le facteur significatif de mortalité ou surmortalité. Elles sont déclarées par l'État. Certaines d'entre elles peuvent également faire l'objet d'un scandale sanitaire, lorsque la confiance des consommateurs et des citoyens est en jeu.
Ces réseaux sont de plus en plus interconnectés et mondialisés, principalement autour de l'OMS et de l'OIE (car la plupart des maladies émergentes ont été et seront probablement des zoonoses).
L'OMS a d'ailleurs été créée pour qu'une pandémie telle que celle produite par la grippe espagnole ne se reproduise pas avec les mêmes effets (30 à 100 millions de morts selon les sources). Des « bulletins de veille » et des « alertes sanitaires » sont régulièrement publiés par les pays, l'Union européenne, l'EPA (aux États-Unis) ou les agences de l'ONU à échelle mondiale.
L'Union européenne fait annuellement un point sur les produits alimentaires à risques repérés (et parfois rejetés) en Europe. 2009 est l'année qui en a connu le plus, avec 3 274 alertes dont 557 pour « risques graves » (+ 12 % par rapport à 2008). Les services des douanes, des fraudes ou divers services de contrôle ont ainsi détecté des fruits de mer importés du Bangladesh contenant du nitrofurane (biocide cancérigène[réf. nécessaire]), des pâtes chinoises contenant des sels d'aluminium, des pêches égyptiennes ou de poivrons de Turquie traités au limacide oxamyl (« hautement toxique ») et un curry indien contenant une dose « extrêmement élevée » de triazophos (insecticide neurotoxique). C'est la Chine qui était à l'origine du plus grand nombre de « notifications d'alerte » (345), devant la Turquie (278), les États-Unis (237) et l'Inde (165)[1].
Exemples
Annuelle : Grippe pandémique (250 000 à 500 000 décès par an)