Brillant diplômé, l'ingénieur invente notamment différents dispositifs pour les systèmes de chauffage central[Magic Ciné 2]. En 1902, alors âgé de 28 ans, il rencontre une jeune Française nommée Aimée Dufour qui en a dix de moins. Ils se marient un an plus tard. Couturière de métier, de confession chrétienne et d'une famille originaire du Nord, elle est née en 1884[Magic Ciné 3]. Pierre Tchernia relate que Victor Hugo s'est penché sur le berceau de sa mère, quelques semaines avant que l'illustre écrivain ne meure[6].
Enfance
Pierre Tchernia est né le 29 janvier 1928 à Paris, dernier d'une fratrie de quatre enfants, comptant deux filles et deux garçons. Il estime qu'il est né par accident et qu'il n'était pas prévu, car il vient au monde 18 ans après sa seconde sœur[Magic Ciné 4]. Son frère est l'océanographePaul Tchernia (1905-1986). Ainsi, son père est âgé de 53 ans quand le petit Pierre vient au jour et, durant son enfance, il le surnomme « Petia », diminutif de Piotr[Magic Ciné 1].
Il passe son enfance rue Danton à Levallois-Perret. Il est inscrit à l'école communale de la rue Marius-Aufan[Magic Ciné 5] puis, comme la plupart des enfants de cette commune, il entre au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, en octobre 1937[7]. Il y poursuit toute sa scolarité, sauf lors d'une courte période durant la guerre où ses parents l'envoient passer l'année scolaire 1940 à Auxerre, dans l'Yonne, dans laquelle l'une de ses sœurs vit avec son époux[Magic Ciné 6]. De retour à Levallois, il se passionne pour la littérature, la bande-dessinée et le cinéma[Magic Ciné 7]. À cette période, Jean-Paul Sartre, Robert Merle ou Georges Magnane sont professeurs à son lycée et parmi ses camarades, il côtoie le futur politique Jean-François Deniau ou encore le comédien en herbe Bernard de Fleury, auquel il suggère son pseudonyme Bernard Lavalette. Ils se passionnent pour le jazz, le théâtre et le cinéma. Il fréquente très souvent la salle de cinéma du « Magic Ciné » de Levallois-Perret[8].
En , craignant les bombardements[9], ses parents l'envoient chez sa sœur, Rachel, établie dans l'Yonne à Auxerre[10].
Il passe ensuite l'occupation à Levallois-Perret et assiste à la libération de Paris. Dans sa dernière autobiographie, il relate qu'en 1941, le jeune Tscherniakowsky ne porte pas l'étoile jaune imposée par l' Allemagne nazie mais une étoile en carton avec l'inscription « Parisien », tout comme ses camarades noirs ou d'origine étrangère[Magic Ciné 1]. Il obtient la deuxième partie de son baccalauréat en 1945[11]. Il découvre les classes sociales et les différents profils socio-culturels de ses camarades[Magic Ciné 8].
Diplômé en 1948, mais sans relations, il ne trouve pas de stage d'assistant dans le cinéma et devient alors régisseur pour une tournée théâtrale dirigée par Jean Richard dans la zone française d'occupation basée en Allemagne, pour une pièce jouée par Suzy Prim et Renaud Mary. Chargé de l'installation et du changement des décors, il y joue également le rôle du vieux seigneur[13].
La même année, il découvre et rejoint le « Club d'essai de la Radiodiffusion française » (RDF) qui exploite un petit émetteur couvrant la région parisienne diffusant une heure de programme à midi et trois heures le soir[Magic Ciné 9]. Il y rencontre le musicien Gérard Calvi et surtout le journaliste Pierre Dumayet qui le présente à Pierre Sabbagh responsable du futur premier journal télévisé de la télévision[Magic Ciné 10].
Carrière
Pierre Tchernia mène en parallèle plusieurs activités pour la télévision, le théâtre, le cinéma et parfois la presse écrite. Au cours de sa carrière, il intervient comme auteur, critique, scénariste, régisseur, technicien, assistant, journaliste, animateur-présentateur, metteur en scène ou encore réalisateur.
À la télévision
Alors que la France n'a encore qu'une seule chaîne de télévision qui n'émet que quelques heures par jour dans certaines régions seulement, Pierre Tchernia participe à la création du tout premier journal télévisé quotidien, diffusé pour la première fois, le 29 juin 1949 à 21 heures[14], aux côtés de Dumayet, de Georges de Caunes et de Jacques Sallebert. Le 4 décembre 1949, il fait ses débuts officiels pour un reportage de dépôt de gerbe à l'Arc de triomphe de l'Étoile tourné à la caméra film au format 16 millimètres, sans prise de son car il est chargé de commenter en direct, les images qui sont diffusées à l'antenne, de retour aux studios de la rue Cognacq-Jay[Magic Ciné 11].
Il apparaît pour la première fois sur le petit écran à l'automne 1950 ; Pierre Sabbagh présente son équipe aux téléspectateurs pour le premier anniversaire du journal qui dure toujours environ 15 minutes[Magic Ciné 12]. Parmi les autres collaborateurs du journal, il fait notamment la connaissance de Lucien Morisse et Denise Glaser.
Le 30 septembre 1949, il épouse Françoise Pépin, — avec laquelle il vivra jusqu'à la mort de cette dernière en 1997, après presque cinquante ans de vie commune. Durant six années, il collabore au journal télévisé de la RTF.
Durant les années 1950, il anime différentes émissions parmi lesquelles Les Amoureux de la tour Eiffel en 1951, ou Du côté de chez vous avec en coprésentatrice, Micheline Dax et il remplace parfois Jean Nohain pour son fameux 36 chandelles[Magic Ciné 13] puis crée un certain nombre d'émissions comme la pièce Monsieur Muguet s'évade, l'émission humoristique La Boîte à sel (1955-1960) et les variétés de La Clé des champs (1958-1959).
À partir de 1956, Pierre Tchernia devient le réalisateur de l'émission La Piste aux étoiles de son ami Gilles Margaritis, dont il apprécie particulièrement piloter la réalisation en direct ou dans les conditions du direct[Magic Ciné 14].
Au cours de différentes retransmissions spéciales et reportages télévisés « En direct de... », Pierre Tchernia intervient comme présentateur ; on le retrouve notamment pour une soirée consacrée aux mineurs de Lens et pour la première fois, la télévision filme les profondeurs des mines du Nord[Magic Ciné 15]. Il intervient également lors des émissions spéciales consacrées aux spéléologues dans le gouffre de La Pierre Saint-Martin, les astronomes au sommet du pic du Midi de Bigorre, une visite du porte-avion La Fayette à Toulon[Magic Ciné 16] ou encore, le 17 janvier 1959 sur la ligne de train à grande vitesse reliant Lille à Paris à l'occasion de son électrification[15].
Entre 1958 et 1974 et à l'exception des années 1959, 1961, 1964, 1966 et 1971, il commente en direct le concours Eurovision de la chanson pour la télévision française à douze reprises : en 1958, 1960, 1962, 1963 pour la RTF ; puis pour l'ORTF en 1965, de 1967 à 1970, en 1972, 1973 et le , la France ne participe pas au concours Eurovision à la suite du décès du président de la RépubliqueGeorges Pompidou ; le concours est toutefois diffusé par l'ORTF une semaine plus tard, avec les commentaires enregistrés de Pierre Tchernia.
À partir de , il rejoint l'équipe du nouveau magazine d'actualités de l'ORTF Cinq colonnes à la une comme reporter et commentateur, sous la houlette des journalistes Pierre Lazareff, Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet et Igor Barrère[Magic Ciné 18]. Il coanime ce magazine d'informations durant les années 1965 et 1966. L'émission, s'arrête le , à la suite des événements politiques et aux grèves nationales.
Le 5 novembre 1961, il produit et présente pour la première fois L'Ami public numéro un, émission constituée d'extraits des productions Disney sur la RTF puis la Première chaîne de la RTF pendant 18 ans[Magic Ciné 19]. Le 15 décembre 1966, à l'occasion de la mort de Walt Disney, la deuxième chaîne de l'ORTF qui l'emploie lui demande de réaliser et présenter un document spécial pour le magazine d'actualités alors qu'à la même heure sur la première chaîne, la diffusion avancée du prochain numéro enregistré de L'Ami public numéro un, ce qui le fait apparaître simultanément sur les deux chaînes nationales françaises[Magic Ciné 20].
Entre 1963 et 1997, il réalise huit téléfilms pour la télévision française[Magic Ciné 21].
Il crée, en 1964, sur la Deuxième chaîne de l'ORTF, l'émission interactive SVP Disney dont la diffusion se poursuit 14 années et dont le principe consiste à demander au jeune public de téléphoner pour exprimer son choix sur plusieurs extraits de films des productions Disney[Magic Ciné 22].
Le , Tchernia produit une émission parodique intitulée « L'arroseur arrosé » avec le scénariste d'Astérix, Iznogoud et Lucky Luke qui y fait apparaître ses personnages, son ami René Goscinny, à l'occasion des 70 ans du cinématographe dont il s'agit du tout premier court-métrage de fiction[Magic Ciné 23]. Il remporte la « Rose d'or » et le « Prix du jury de la presse » au Festival de la Rose d'Or à Montreux en 1966 pour L’Arroseur arrosé.
À la même période, Lino Ventura sur conseil de son ami Michel Audiard sollicite Tchernia pour présenter une série d'émissions spéciales devant soutenir l'association que l'acteur doit créer pour recueillir des fonds auprès du public en faveur des enfants handicapés, entre le 6 et le 12 décembre 1965[16]. Tchernia suggère le nom « Perce Neige » pour l'association et l'appel lancé par Ventura en direct, le 6 décembre 1965 déclenche un considérable élan de dons de la part des téléspectateurs[Magic Ciné 24].
Le , l'émission simplifie sa formule et change de nom, devenant Monsieur Cinéma[17].
Le , il commente à la télévision, les images du premier reportage télédiffusé en couleur sur la Deuxième chaîne de l'ORTF.
À partir du , il devient le premier présentateur de l'émission « Le Francophonissime » pour laquelle il anime les quatre premières émissions, puis passe le relais à Georges de Caunes.
En 1975, il anime, le dimanche après-midi, l'émission intitulée « Dimanche illustré ». À partir de et jusqu'en , dans le cadre des émissions « Bon Dimanche » de Jacques Martin, il anime avec Jacques Rouland alias « Monsieur Chanson » et José Artur alias « Monsieur Théâtre », l'émission « Ces Messieurs vous disent » où il incarne « Monsieur Cinéma » : jeu où deux candidats s'affrontent sur des questions choisies par le candidat lui-même pour son adversaire, sur les thèmes chanson, théâtre ou cinéma. L'émission se termine avec l'invité chanson interprétant une de ses œuvres à l'antenne.
De 1978 à 1983, il présente chaque dimanche pour la première chaîne de télévision belge francophone RTBF1, l'émission humoristique Zygomaticorama, enregistrée depuis les studios de Charleroi.
Le , Pierre Tchernia reçoit un trophée « 7 d'or » d'honneur lors de la 6e Nuit des 7 d'or retransmise en direct sur Antenne 2 depuis Le Lido à Paris.
En 1993, avec l'historien Jérôme Bourdon et la réalisatrice Dominique Froissant, il écrit, produit et présente une série documentaire intitulée « Notre télévision », composée d'archives et de témoignages de personnalités notables du petit écran[18].
Il participe une année plus tard aux côtés de l'animateur Arthur, à l'émission de divertissement Les Enfants de la télé sur France 2 dont les principaux ressorts s'inspirent de sa série documentaire de 1993 mais selon un traitement significativement plus humoristique et ludique, le (le 8 novembre 1996 l'émission est reprise sur TF1). Il intervient dans l'émission dès sa première diffusion jusqu'en . L'émission se poursuit sans lui depuis lors mais il est toutefois toujours crédité au générique. Il ré-apparaît exceptionnellement dans l'émission de .
Tchernia expérimente le métier de comédien, principalement pour des pièces de théâtre humoristiques. Ainsi en 1953, pour le cabaret La Rose Rouge, il intervient pour un petit rôle dans une pièce d'Yves Robert, adaptée de son court-métrage Les Bonnes Manières, sorti en 1951[Magic Ciné 28]. Pierre Tchernia fait quelques apparitions dans les films de ses amis ; un présentateur dans La Belle Américaine en 1961, le garde-champêtre de La Guerre des boutons d'Yves Robert en 1962, le président du jury dans Le Petit Baigneur) en 1968 et il apparaît aussi dans ses propres films : le journaliste de télévision dans Le Viager en 1972 et un commentateur pour La Gueule de l'autre en 1975. Il participe souvent aussi comme narrateur (voix-off) à plusieurs films, parmi lesquels, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre en 2002.
En 1956, au cours d'un dîner avec la troupe de théâtre des Branquignols dont Louis de Funès et Jean Carmet font partie, Pierre Tchernia suggère à Robert Dhéry et Alfred Adam l'idée qui débouchera sur le scénario de La Belle Américaine[Magic Ciné 29]. Le film sort en 1961 et devient un succès populaire qui marque le début d'une collaboration avec Robert Dhéry et ses amis. Il le retrouve quatre ans plus tard, pour participer à l'écriture du film Allez France ! à la demande de Dhéry[Magic Ciné 19].
En 1963, Pierre Tchernia accepte de participer à l'adaptation cinématographique d'un roman intitulé Carambolages, sous la forme d'une comédie, à la demande du réalisateur Marcel Bluwal et du dialoguiste Michel Audiard ; Jean-Claude Brialy, Louis de Funès, Michel Serrault, Henri Virlojeux, Sophie Daumier sont parmi les protagonistes principaux et bien que le film soit un succès commercial, il est sifflé lors du Festival de Cannes, pour avoir, selon les critiques, trahi l'oeuvre littéraire originale de Fred Kassac[Magic Ciné 30].
Parmi ses différentes collaborations cinématographique, Tchernia participe au scénario final du dernier film de René Clair, Les Fêtes galantes sorti en 1966[Magic Ciné 31].
La même année, René Goscinny le sollicite pour coécrire la première adaptation en long-métrage d'animation du personnage de bande dessinée créé par Morris, le cowboy Lucky Luke[Magic Ciné 33].
Pierre Tchernia a participé à l'adaptation de plusieurs albums d'Astérix en animation, prêtant sa voix à la narration de plusieurs films de la série. Il fait une apparition dans le film Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre où il tient le rôle d'un centurion romain Caius Gaspachoandalus (nom repris de l'album Astérix en Corse qui le caricaturait déjà sous les traits de ce centurion[19]) et assure aussi la narration[20]. Il avait précédemment réalisé et participé au téléfilm Deux Romains en Gaule, diffusé par l'ORTF en 1967[21].
Il a également participé avec Goscinny et Morris à la réalisation, au scénario et aux dialogues du long-métrage Lucky Luke : Daisy Town (1971).
Sa collaboration de longue date avec les studios Disney le conduit à enregistrer pour le label Le Petit Ménestrel la narration de plusieurs histoires tirées des films de Walt Disney, tels que Le Livre de la jungle. En 1979, Pierre Tchernia remet au nom de la Walt Disney Company un « Mickey d'honneur » au dessinateur Hergé pour l'ensemble de son œuvre, une distinction qui n'avait pas été décernée depuis 1967.
Vie privée
Pierre Tchernia se marie le avec Françoise Pépin (1927-1997). Ils ont quatre enfants : Nicole (1952), Isabelle (1955), Jean-François (1956) et Antoine (1961)[22].
Mesurant 1,87 m, il lutte contre son surpoids : il pèse 80 kilos lors de son mariage en 1949 ; il en pèse 118 six ans plus tard et atteindra 122 kilos. En 1960, il décide de faire un régime et annonce triomphalement sur la couverture d'un magazine télé : « j'ai maigri de 23 kilos »[23].
À partir de 1963, Pierre Tchernia et son épouse sont propriétaires d'une chaumière dans le village de Kercanic, près de Névez (Finistère)[22],[24].
À la fin de sa vie, il habite dans une maison de repos en région parisienne[25]. En 2014, il dément les rumeurs sur son entourage : « Contrairement à ce qui est parfois rapporté, je ne suis en aucun cas abandonné, mais, au contraire, très entouré par ma famille et mes proches[26]. »
Son amitié avec René Goscinny et Albert Uderzo lui a valu d'être caricaturé dans plusieurs albums d'Astérix (notamment Astérix chez les Belges) ainsi que dans une planche complète publiée dans Pilote, en , à l'occasion de la sortie d'Astérix chez les Helvètes, où on le voit présenter Astérix aux candidats Uderzo et Goscinny à l'émission Monsieur Cinéma.
Le dessinateur Gotlib l'a également représenté dans plusieurs bandes dessinées.
En 2008, le rosiériste français Meilland l'honore en baptisant une de ses obtentions Pierre Tchernia[31].
Références cinématographiques
Le blogChaos Reigns lui demande quels sont ses dix films préférés. Il en a dressé la liste, avec cet avant-propos.
« Que les choses soient bien claires entre nous, je viens de recevoir cette petite lettre m’annonçant que Buster Keaton, Laurel et Hardy, Tex Avery, Charlie Chaplin et les frères Marx refusaient catégoriquement de participer à un quelconque classement, je ne pourrai donc pas les évoquer ! Et puis Woody Allen, Federico Fellini… la liste serait trop longue, voici donc seulement quelques perles parmi les perles[32],[33].
1992 : Maguy, épisode « Maguy, Georges, Pierre et les autres »
En tant que réalisateur
1963 : Gatemeau et Rondin, ou l'Art et la Manière de faire des feuilletons à la télévision[35] et L'Interview de l'homme invisible[36] dans la série La Revue des feuilletons
Témoignage de P. Tchernia sur Paul Grimault dans le livre de Jean-Pierre Pagliano, Paul Grimault, éd. Lherminier, 1986, éd. Dreamland, 1996.
Notes et références
↑Par décret en date du 2 octobre 1963 Pierre Tscherniakowsky et ses quatre enfants sont autorisés à prendre pour patronyme Tchernia. Encyclopédie des changements de noms, période 1963-1982, par Emmanuel Rattier, Faits & Documents,1995.
↑« L'homme de télévision Pierre Tchernia est décédé », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑« L’homme de télévision Pierre Tchernia est mort », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
« Un jour de 1885, sur la petite Aimée qui avait quelques mois, un vieillard respecté, à la noble barbe blanche, se pencha pour faire risette : c'était Victor Hugo. Il mourut quelques semaines plus tard. »
↑« Pierre Tchernia s’en est allé… adieu Monsieur Cinéma », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Tchernia, Mon petit bonhomme de chemin, souvenirs provisoires, Stock, 1975, p.42 : "Mes parents craignaient que les hostilités ne provoquent des bombardements meurtriers sur Paris. C'est pourquoi ils choisirent de m'envoyer faire mon année scolaire à Auxerre, où ma sœur aîné était établie."
↑ a et b« Mardi Cinéma », sur coucoucircus.org (consulté le ).
↑« Notre Télévision, de Pierre Tchernia, Jérôme Bourdon et Dominique Froissant : du vagabondage à la réflexion », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).