Les D3 et D4 ont existé dans les variantes : fourgon tôlé, minibus, ambulance, bétaillère et van pour chevaux - par l'entreprise Théault à Avranches notamment. La camionnette Peugeot fut aussi utilisée par La Poste comme minibus pour le transport des facteurs[4] et par la Police pour le contrôle ambulant[5].
Décoration publicitaire d'une liqueur dijonnaise
Tableau de bord de D3A
Décoration publicitaire d'une distillerie
Concurrents des Renault 1 000 kg et Citroën Type H, les D3 et D4 étaient souvent appelés aussi « Nez de cochon » à cause de leur calandre en saillie, caractéristique nécessaire pour loger longitudinalement le moteur Peugeot, qui était plus long que le moteur bi-cylindres deux temps Chenard et Walcker d'origine.
: Peugeot D3A, avec moteur de 203, carburateur différent, et limiteur de régime (reconnaissable à la calandre saillante en nez de cochon).
: Peugeot D3A à moteur 40 ch (reconnaissable aux ouïes de refroidissement supplémentaires à l'avant[6]).
: Adjonction d'un siège passager.
: Peugeot D4A avec le moteur 45 ch de la 403 (sauf culasse de 203) et boite de vitesses à 4 rapports (reconnaissable aux deux baguettes sur le pare-chocs avant et ses trois bandes verticales sur la calandre[7].). Possibilité d'une porte latérale coulissante.
↑Claude Rouxel, Jacques Dorizon, Marc Clouet et François Vauvillier, Chenard et Walcker - Far, l'empire disparu de Gennevilliers, éditions Histoire & Collections.
↑Yves Lecouturier et Pierre-Stéphane Proust, La Poste automobile et les véhicules des P.T.T. 1897-1970, l'Union Marcophile.
↑Dominique Pagneux, Voitures de police, Préfecture de police de Paris, éditions E.P.A.
↑Jean-Gabriel Jeudy, Camion de France, Massin éditeur.
↑ abc et dDominique Milleron, La Peugeot 403 de mon père, éditions E.T.A.I.
Bibliographie
Dominique Pagneux, Album 203 (dont CHV et D4A), éditions E.P.A., 1993 (ISBN2-85120-423-8)