Dans l'usage du clergé catholique français, le mot péricope ne s'applique pas aux lectures patristiques ou hagiographiques de la liturgie, mais uniquement aux textes bibliques, généralement évangéliques, qui précèdent les homélies lues à l'office des vigiles ou matines à la fin des nocturnes, ainsi qu'aux autres lectures de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Islam
Dans le contexte de l'éxégèse coranique, on appelle péricope une unité textuelle formée d'un ou plusieurs versets d'une sourate[4],[5].
Les péricopes peuvent être des récits, des commentaires de textes religieux, ou même de textes absents du Coran[6],[7].
↑
Guillaume Dye, Pourquoi et comment se fait un texte canonique : quelques réflexions sur l’histoire du Coran
in
Guillaume Dye, Anja Van Rompaey et Christian Brouwer, Hérésies : une construction d’identités religieuses, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, , pages 67 et suivantes
↑Claude Gilliot, « Des indices d’un proto-lectionnaire dans le « lectionnaire arabe » dit Coran », Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 155, no 1, , p. 455–472 (DOI10.3406/crai.2011.93159, lire en ligne, consulté le )