Olivier Schrauwen naît le [1]. Après avoir étudié l'animation à l'Académie royale des beaux-arts de Gand, Olivier Schrauwen poursuit un master en bande dessinée à l'École supérieure des arts Saint-Luc à Bruxelles[1], ce qui l'amène à contribuer aux revues Ink et Hic Sunt Leones[1]. Il fait son entrée à Spirou en 2001, en dessinant un sommaire et il réalise deux courts récits dont un est scénarisé par Yvan Delporte[2]. Il publie encore un court récit de 2 planches intitulé Les Mésaventures de Stéfanus en 2006 dans ce journal[2]. Son premier livre, Mon Fiston — une description touchante de la force complexe des relations père-fils[3] —, paraît chez Bries en 2006[1] et est rapidement traduit en français. Cet album lui vaut le prix avenir de la ville de Turnhout en 2007. En 2009, il fait partie des auteurs représentatifs de la nouvelle bande dessinée flamande qui est invitée d'honneur au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en 2009[4]. Il livre le deuxième opus L’Homme qui se laissait pousser la barbe en 2010[5]. Puis, il continue de publier dans de multiples revues, magazines et anthologies de la scène alternative – Canicola, Strapazin, Mome, Mon lapin, etc – tout en restant un adepte de l'auto-édition. Il livre Arsène Schrauwen publié à L'Association en 2015, cet album fait partie de la sélection officielle du 43e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême[6]. Il réédite Le Miroir de Mowgli également à L'Association en 2017. Ces pages publiées initialement en 2011 par Ouvroir Humoir, mettent en scène la seconde naissance de Mowgli[7].
En 2018, il publie seul Vies parallèles aux éditions Actes Sud/L'An 2[8] que le critique Benjamin Roure de Bodoï apprécie particulièrement en lui attribuant une note de 4 étoiles sur une échelle de 5. L'année suivante, il s'associe avec Ruppert et Mulot pour publier Portrait d'un buveur dans la collection « Aire libre » aux éditions Dupuis, ce même critique estime cette fois que les auteurs ont fait une petite erreur de parcours avec ce livre[9].
En parallèle à ces albums, il continue de publier en fanzinat et en micro-édition, dans des structures telles Colorama[10] ou Stripburger[11].
Comme musicien, on lui doit la participation à trois albums[12].
Ceci n'est pas la BD Flamande[19] - La Flandre invitée d'honneur au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, Fonds flamand des lettres, Berchem, 2009 Scénario : Benoît Mouchart, Gert Meesters - Dessin : collectif - Couleurs : quadrichromie,
↑Jessie Bi, « L’ Homme qui se laissait pousser la barbe de Olivier Schrauwen », du9, (lire en ligne, consulté le ).
↑Benjamin Roure, « L’Homme qui se laissait pousser la barbe *** », BoDoï, (lire en ligne, consulté le ).
↑A. Perroud, « Les chroniques BD Gest' Arsène Schrauwen », BD Gest', (lire en ligne).
↑David Taugis, « Vies Parallèles - Par Olivier Schrauwen (trad. V. Zimerman et T. Groensteen) », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christian Rosset, « De quelques bandes dessinées singulières (1) : Schrauwen – Ruppert et Mulot (Portrait d’un buveur) et Vanoli (Simirniakov) », Diacritik, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thierry Lemaire, « Bande dessinée : Et une bouteille de rhum ! », Zoo le Mag, no 69, , p. 20.
Gert Meesters, De l'art personnel au service d'un internationalisme radical. Les BD d'Olivier Schrauwen, Septentrion, numéro 3, 2015, p. 61 (lien).
Gert Meesters, « The Reincarnation of Independent Comics : Bries and Oogachtend as Deceivingly Similar Cases », La bande dessinée en dissidence. Alternative, indépendance, auto-édition/Comics in Dissent. Alternative, Independence, Self-Publishing, Christophe Dony, Tanguy Habrand et Gert Meesters (dir.), Liège : Presses Universitaires de Liège, collection « ACME », 2014, p. 127-140.
(en) Benoît Crucifix, Gert Meesters, « The Medium Is the Message: Olivier Schrauwen’s ‘Arsène Schrauwen’ beyond Expectations of Autobiography, Colonial History and the Graphic Novel », European Comic Art, volume 9, numéro 1, 2016, p. 24-62.