La première édition en 2016 voit la victoire du Français Jérémie Beyou à bord de Maître Coq.
La deuxième édition se court du au . Elle est organisée par la SAEM Vendée, société organisatrice du Vendée Globe et est la dernière épreuve qualificative pour le tour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. Elle peut jouer un rôle décisif dans la composition du plateau sportif du Vendée Globe 2024.
Organisation
La course est créée en 2015 par l'IMOCA et Open Sports Management, chargée de l'organisation. L'un des objectifs est l'internationalisation de ce type de course et d'offrir un dernier grand test avant le départ du Vendée Globe[1].
L'édition 2016 autorise la présence d'un médiaman, mais la polémique gonfle quelques jours avant le départ. En effet, les équipiers média doivent s'engager sur l'honneur à ne pas participer aux manœuvres. Pourtant certaines équipes ont fait le choix d'embarquer des marins confirmés, faute d'une définition claire du statut de l'équipier. Finalement, seuls Fabrice Amédéo (Newrest-Matmut), Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur) et Conrad Colman (100 % Natural Energy) partent avec un journaliste à bord[2]. L'édition 2024 n'autorise pas la présence d'un médiaman.
Édition 2016
La première édition de la transat rassemble quatorze skippers, dont c'est la dernière grande confrontation avant le départ du Vendée Globe 2016-2017. Un quinzième concurrent, le Finlandais Ari Huusela ne peut prendre le départ à la suite du sabordage du Finnair le par Richard Tolkien, qui participait à son bord à la Transat anglaise.
La deuxième édition de la New York-Vendée-Les Sables-d'Olonne est organisée en 2024 par la SAEM Vendée. Le directeur de course est Hubert Lemonnier[6].
Trois concurrents font savoir qu'ils renoncent à la course transatlantique : Paul Meilhat (foil endommagé durant The Transat)[8], Fabrice Amedeo (nécessité d'une transatlantique de travail avec son boat captain[9]) et Alan Roura (avarie de foil et dégâts structurels[10]). Ce sont donc 28 concurrents qui se présentent sur la ligne de départ[10]. Tous espèrent participer au Vendée Globe 2024, excepté le Canadien Scott Shawyer, skipper de Be Water Positive, qui a pour objectif le Vendée Globe 2028[11].
Le départ est donné le à 14 heures, heure locale (à 20 heures, heure de France), au large de New York, à 80 milles de la côte[12]. À 173 milles au sud-est de la ligne de départ, une marque est à laisser à bâbord. Le parcours théorique de cette édition est de 3 169,9 milles[13].
Règlement
La course se déroule en solitaire et sans assistance. Contrairement à l'édition précédente, aucune escale n'est autorisée[14]. Les concurrents doivent respecter les zones de protection de la biodiversité (ZPB)[12].
Enjeux par rapport au Vendée Globe 2024
Qualification
L'édition 2024 de la New York-Vendée-Les Sables-d'Olonne est la dernière course qualificative pour le Vendée Globe 2024[15]. Neuf candidats au tour du monde n'ont pas encore achevé leur parcours de qualification : Thomas Ruyant, Manuel Cousin, Romain Attanasio, Benjamin Dutreux, Conrad Colman, Pip Hare, Sam Goodchild, Szabolcs Weöres et Jingkun Xu. Afin de se qualifier pour le Vendée Globe, ces neuf candidats doivent impérativement prendre le départ de la New York-Vendée[16].
Sélection éventuelle des qualifiés
Seuls 40 bateaux seront admis à s'aligner dans le Vendée Globe[17],[7]. S'il devait y avoir plus de 40 qualifiés, une sélection s'opérerait selon le nombre de milles parcourus depuis novembre 2021 dans 12 courses du circuit Imoca[16]. Dernière des 12 épreuves, la New York-Vendée peut jouer un rôle décisif dans la sélection, d'autant qu'elle est affectée d'un coefficient de 1,5 dans la « course aux milles »[18].
Avant le départ de cette 12e course, les trois skippers qui détiennent le moins de milles de sélection sont Violette Dorange, (8 624 milles), Oliver Heer (7 968 milles) et James Harayda (7 647 milles)[19].
François Guiffant (qui ne court pas la New York-Vendée) est déjà qualifié, mais son Partage, mis à l'eau en 2004, est trop vieux de quelques mois au vu du règlement[20]. Le skipper a cependant obtenu une dérogation des organisateurs : il ne peut être retenu au détriment d'un autre qualifié, il n'est donc pas concerné par la course aux milles ; en revanche, s'il ne restait plus le que 39 autres qualifiés, il prendrait la 40e place sur la ligne de départ du Vendée Globe[16],[20],[21].
En comptant François Guiffant, il y a, avant le départ de la New York-Vendée, 42 candidats au Vendée Globe 2024[17].