Le voilier Galileo de la classe IMOCA est mis à l'eau en juin 2005. Il est dessiné par Angelo Lavranos et a été construit par les chantiers Artech do Brasil.
Ce bateau a été inscrit à trois Vendée Globe : en 2008-2009, en 2016-2017 et en 2020-2021.
Historique
Galileo est construit au Brésil par Artech do Brasil sur plans Lavranos/Artech Design Team pour le skipper brésilien Walter Antunes en vue du Vendée Globe 2008-2009. Il participera seulement à la Transat Jacques-Vabre 2005 sous ce nom, skippé par Walter Antunes et Raphaël Coldefy. Lors de cette course, une avarie de vit de mulet les contraint à faire escale à Vigo pour réparer[5]. Ils terminent à la 11e place de la Transat.
Jean-Baptiste Dejeanty rachète ce bateau en 2006 avec le sponsor Maisonneuve et le soutien de la région Basse Normandie. Il participera avec à la route du rhum 2006 qu'il termine à la 9e place[6], à la Transat Jacques Vabre 2007 en duo avec Hervé Laurent et finira 11e, à la Transat B to B 2007 (10e) et au Vendée Globe 2008-2009 ou il devra revenir aux Sables-d'Olonne le lendemain du départ pour repartir une semaine plus tard[7] et finalement abandonner dans l'océan Indien le à cause d'avaries multiples[3].
Le bateau est vendu en 2015 à Conrad Colman qui a l'objectif de faire le Vendée Globe sans utiliser d'énergie fossile sous le nom Foresight Natural Energy. Il obtient la 12e place dans la Transat New York-Vendée - Les Sables-d'Olonne puis participe au Vendée Globe 2016-2017, réalisant ainsi son rêve[8]. Lors de ce dernier Foresight Natural Energy démâte le au large du Portugal et Conrad Colman poursuit sous gréement de fortune pour rallier l'arrivée à la 16e place le [9].
En mars 2019, le voilier est mis aux enchères avec une mise à prix fixée à 50 000 €[10]. Sébastien Destremau en fait l'acquisition en fin d'année 2019, son voilier de l’édition 2016 étant rendu obsolète par le nouveau règlement de la course[11]. Il est inscrit au Vendée Globe 2020-2021 sous le nom Merci. Pendant la plus grande partie de la course, il occupe le classement entre les vingt-cinquième et trentième place, puis est contraint à l'abandon le , au large de la Nouvelle-Zélande, à la suite d'une accumulation d'avaries. Sa quille hydraulique, son bout-dehors et notamment son pilote automatique sont défaillants. Les réparations qu'il met en œuvre ne suffisent pas pour poursuivre raisonnablement dans l'océan Pacifique[12].