De 1918 à 2003 a existé en Europe un État appelé « Yougoslavie ». Le mot jug (le radical "youg-" en français) dans les langues slaves signifie « sud » : la Yougoslavie est donc un pays qui réunit plusieurs peuples Slaves du Sud. En 1991, ce pays a été le théâtre d'une série de conflits à l'issue desquels quatre des six républiques fédérées ont pris leur indépendance, les deux restantes se séparant définitivement en 2003.
Cet article parle du concept de « nationalité » dans le territoire yougoslave et de ses évolutions.
Au VIe siècle, les Balkans faisaient partie de l'empire byzantin. À cette époque, des tribus Slaves franchirent la frontière et occupèrent la plus grande partie des Balkans où ils constituèrent de petits duchés gouvernés par des knèzes, appelés « sclavinies ». Certaines de ces tribus donneront leur nom à des peuples actuels : Slovènes, Croates, Serbes et Bulgares.
Les Serbes formeront un royaume (XIIe siècle), puis un empire (XIVe siècle), ce dernier incluant aussi la moité Nord de la Grèce.
Évolution des Serbes (XIIIe siècle-XVIIIe siècle)
Les Serbes formaient le peuple le plus nombreux de la Yougoslavie. Comme la plupart des pays européens au XIXe siècle, les Serbes veulent créer leur État-nation, regroupant sinon tous les Serbes comme au temps de la dynastie des Nemanjićs (1170-1371), du moins la plupart. C'est sur l'Église orthodoxe serbe, qui les identifie et les représente à la fois face aux Ottomans musulmans qui règnent au sud du Danube, que face aux Habsbourg catholiques qui règnent au nord du Danube, que les Serbes s'appuient pour justifier leurs revendications politiques et territoriales. C'est Nemanjić, saint Sava qui a créé l'Église autocéphale serbe et c'est son père, Étienne Dušan qui créa l'empire serbe (1331-1355), devenu la référence des nationalistes serbes actuels. C'est à cette époque que furent construits de nombreux monastères serbes, aujourd'hui démolis, dans l'actuel Kosovo, région d'autant plus sensible pour la mémoire serbe, que c'est là que se déroula en 1389 la bataille de Kosovo Polje où les Serbes conduits par le prince Lazare perdirent leur indépendance face aux Turcs ottomans. Le six centième anniversaire de cette bataille a été célébré en 1989 par les Serbes, qui la considèrent comme l'épisode le plus sombre mais aussi le plus héroïque de leur histoire.
La domination ottomane dura près de cinq siècles et de tous les États slaves et chrétiens des Balkans, seules les petites république de Dubrovnik (catholique) et principauté du Monténégro (orthodoxe) purent conserver leurs indépendances, grâce à l'aide vénitienne.
Les Turcs ne cherchent pas à convertir à l'islam les peuples conquis, représentés par leur propre clergé, mais une partie des Serbes et Croates (surtout en Bosnie) et la majorité des Albanais se convertissent néanmoins à l'islam pour échapper au haraç (double imposition sur les non-musulmans) et au devchirmé (enlèvement des garçons pour devenir des janissaires). Le fait que la dimension religieuse soit identitaire prendra un aspect discriminateur pendant la Seconde Guerre mondiale et lors des conflits de partition de la Yougoslavie.
En même temps qu'éclatent des révoltes réprimées de façon sanglante par les Turcs, les Balkans deviennent le théâtre des rivalités des grandes puissances qui veulent dépecer l'empire ottoman : la Russie qui se veut la protectrice des peuples slaves (panslavisme) et souhaite atteindre la Méditerranée, s'oppose à l'Autriche qui souhaite s'accroître territorialement dans les Balkans.
Au cours du XIXe siècle se répand dans les Balkans la conception moderne de la nation, basée sur des notions de communauté de langue et d'héritage historique et culturel commun. Le nationalisme donne naissance dans les Balkans à des projets parfois complémentaires mais le plus souvent antagonistes :
l'idée d'une « Grande Serbie » défendue par Ilija Garašanin dans L'Esquisse (1844). Pour Garašanin, la Serbie est la protectrice de « tous les slaves Turcs ». Il s'appuie sur l'histoire serbe du XIVe siècle (empire de Dušan) et réclame pour la Serbie le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, le nord de l'Albanie et les « confins militaires ». Ce projet s'opposait au nationalisme bulgare, pour lequel les Macédoniens slaves sont des Bulgares ;
l'« Illyrisme » s'appuie sur les similitudes linguistiques et l'origine commune des slaves du sud pour proposer la création d'un pays commun aux peuples de la région. La première étape a été la création par des intellectuels croates d'une langue commune : le serbo-croate. Le terme « illyrisme » fut bientôt remplacé par celui de « yougoslavisme ». Il existait différentes variantes de ce projet : la création d'un état yougoslave ou une fédération balkanique.
L'annexion de la Bosnie par l'Autriche-Hongrie en 1908 est mal vécue par tous les Yougoslaves, et particulièrement par les Serbes, dont l'expansion vers l'ouest est alors bloquée. La rancœur des nationalistes envers l'Autriche favorise la naissance de nombreuses sociétés secrètes, y compris en Bosnie.
La politique de répression pratiquée par les Turcs en Macédoine a pour effet une alliance de la Serbie, de la Bulgarie et de la Grèce, qui revendiquent toutes les trois cette région. Ils forment une alliance balkanique et attaquent la Turquie. Victorieux, ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le partage de la Macédoine. Au cours d'une deuxième guerre balkanique, les Bulgares attaquent les Serbes puis sont vaincus par une alliance des Serbes, Grecs, Roumains et Turcs. La plus grande partie de cette région reviendra à la Serbie. Les grandes puissances imposent la création d'un État d'Albanie, mais le Kosovo est attribué à la Serbie. À la suite de ce conflit, la Bulgarie se trouve exclue de tout projet d'union yougoslave.
Le , l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie est assassiné à Sarajevo par un jeune Serbe. L'Autriche accuse la Serbie d'avoir organisé l'attentat et lui déclare la guerre. C'est le début de la Première Guerre mondiale. La Serbie mène la guerre aux côtés des Alliés et entre en contact avec des représentants des peuples slaves d'Autriche.
Le , le prince régent Alexandre proclama la constitution du royaume des Serbes, Croates et Slovènes. La Macédoine et le Monténégro avaient été intégrés dans cette construction, sans qu'il soit tenu compte de leur identité. Dès le début régna un malentendu entre les Slaves de l'ancien empire autrichien, partisans d'une union sur un pied d'égalité, et certains Serbes, qui considéraient la Serbie comme la libératrice des autres peuples, et estimaient que le peuple serbe majoritaire devait guider ces peuples.
Le pouvoir royal serbe devint rapidement autoritaire et opprima les autres nationalités, en particulier les Croates. En 1929, le pays prit le nom de « royaume de Yougoslavie ». Le découpage administratif du pays en 1929 ne tenait aucun compte des frontières historiques. En 1934, le roi Alexandre fut assassiné en France par des extrémistes macédoniens et croates. Face à la montée des tensions internationales (Hitler, Mussolini), le gouvernement fit une concession aux Croates en créant une banovina (= région) croate (1939).
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement yougoslave essaya de maintenir une position de neutralité. Sous la pression allemande, le pays adhéra néanmoins au Pacte tripartite (), mais, deux jours plus tard, des officiers serbes anglophiles renversèrent le gouvernement Cvetkovic. Le nouveau gouvernement était indécis, tandis que des manifestations anti-allemandes avaient lieu dans les rues[2]. Furieux, Hitler envahit la Yougoslavie, qui capitula après dix jours. Le gouvernement royal se réfugia à Londres.
La Serbie, réduite à son territoire de 1878, fut occupée par les Allemands, les Bulgares et les Albanais et les Italiens (au Kosovo), la voïvodine fut occupée par les Hongrois et un gouvernement de collaborateurs fut établi à Belgrade.
Les Allemands créèrent un « État indépendant de Croatie », dont le gouvernement fut confié à Ante Pavelić, chef de l'organisation fasciste des Oustachis.
Dans cet État, qui comprenait la Bosnie-Herzégovine, et donc d'importantes minorités serbes, les Oustachis instaurèrent un régime de terreur. D'inspiration catholique, ce régime persécuta les juifs ainsi que les orthodoxes serbes, dont beaucoup furent forcés de se convertir au catholicisme (240 000 entre 1941 et 1942)[3]. En cas de refus, ils furent envoyer dans le camp d'extermination de Jasenovac ou tout simplement exécutés.
Rapidement se constituèrent des organisations de résistance :
les Tchetniks (= nom donné traditionnellement aux guérilleros luttant contre les Turcs), organisation royaliste et anti-communiste, dirigée par le général Draža Mihailović. Ce mouvement purement serbe combattit non seulement les Allemands, mais aussi les nationalités voisines et se livra à des massacres ;
le mouvement des Partisans, dirigé par Josip Broz, alias Tito, qui dépendait du parti communiste et qui accueillit des membres de toutes les nationalités, avec une forte proportion de serbe de Croatie victime du régime oustachi.
Rapidement on aboutit à une situation confuse où les deux mouvements de résistance combattaient les occupants, mais se battaient aussi entre eux.
Les atrocités commises au cours de cette guerre ont fait l'objet de controverses : combien de victimes ont fait les Tchetniks d'un côté et les Oustachis de l'autre ? Il n'existe pas de chiffre fiable (ex. de 700 000 Serbes exterminés par les Oustachis à 80 000, selon que l'historien soit serbe ou croate)[4]. Ce problème a contribué à alimenter les polémiques entre Serbes et Croates.
Les Britanniques, qui soutenaient d'abord Mihailović, estimèrent bientôt que Tito était plus efficace dans la lutte contre les Allemands et lui donnèrent leur appui.
Tito entra à Belgrade en libérateur le . Le roi de Yougoslavie fut écarté et Tito instaura un nouveau régime.
Tito était communiste et le régime socialiste qu'il instaura était aligné sur l'URSS de Staline. En créant la République fédérale socialiste de Yougoslavie, les dirigeants communistes voulaient résoudre le problème des nationalités qui avait empoisonné la vie de la première Yougoslavie.
La Constitution, basée sur l'égalité des peuples, leur garantissait de nombreux droits politiques et culturels. Par ailleurs, comme le pays était dirigé par un parti unique (la Ligue des communistes de Yougoslavie), ces droits restaient largement théoriques tant que le pouvoir était fort.
Les revendications nationalistes étaient durement réprimées (répression du « printemps croate » en 1971, dont fut victime le général communiste Franjo Tuđman, (le futur président croate), mais le système évolua néanmoins vers une plus grande autonomie des Républiques, et un amoindrissement du pouvoir de la Fédération. Tito, qui intervenait comme arbitre, était le ciment de cette construction.
Au cours des années soixante, le niveau de développement économique devint de plus en plus différent, et les républiques « riches » (Slovénie, Croatie) furent de plus en plus réticentes à faire preuve de solidarité avec les Républiques « pauvres » du sud (contribution à un fonds général d'investissement), d'où un conflit Nord (partie anciennement autrichienne)-sud (partie anciennement turque).
La décentralisation est accélérée par la constitution de 1974. Cette constitution renforce l'autonomie des provinces autonomes (Voïvodine et Kosovo) qui ont presque les mêmes compétences qu'une République, ce qui provoque l'amertume des Serbes. Cette situation ne satisfait malgré tout pas les Albanais du Kosovo, qui réclament le statut d'une République.
Sous le régime de Tito, le gouvernement procède à des recensements qui mentionnent l'appartenance nationale : seuls environ 5 % de la population se déclarent « Yougoslaves » en 1981, plutôt que Serbes, Croates, Albanais, etc. Le sentiment d'identité « yougoslave » était donc plutôt faible.
À la mort de Tito (1980), son régime lui survit difficilement. La Yougoslavie connaît un système compliqué de présidence tournante annuelle entre les présidents des républiques yougoslaves.
La situation continue de se détériorer au Kosovo où éclatent des émeutes en 1981, durement réprimées.
Au cours des années 1980, la Yougoslavie est touchée par le climat de libéralisation politique en URSS et dans les pays de l'Est. Cette libéralisation se manifeste en Serbie par la rédaction du « Mémorandum de l'Académie serbe des sciences et des arts » (1986). Ce texte, extrêmement critique à l'égard du régime communiste de Tito et résolument nationaliste, analyse les causes du mauvais état de l'économie yougoslave et condamne le découpage des républiques et surtout des provinces autonomes réalisé par Djias (un dirigeant communiste d'origine monténégrine) comme une injustice à l'égard des Serbes, 2 millions des serbes se retrouvant hors de la république de Serbie principalement en Bosnie et en Croatie.
Ce dernier thème est repris par Slobodan Milošević, un des dirigeants de la Ligue communiste de Serbie. Il accuse les autorités albanaises du Kosovo de ne rien faire pour empêcher les violences contre les Serbes du Kosovo.
Tous ces éléments contribuent à relancer le nationalisme serbe. Ce sentiment d'identité nationale est appuyé par l'Église orthodoxe et s'étend à tous les territoires de la Yougoslavie où vivent des Serbes.
Milošević a compris l'usage qu'il peut faire de nationalisme pour prendre le pouvoir en Serbie. Lors d'un discours prononcé le à Kosovo Polje, il devient un héros pour les Serbes. En 1989, il parvient à faire adopter une révision de la constitution de Serbie, qui prive le Kosovo et la Voïvodine de leur autonomie. À l'occasion du six centième anniversaire de la bataille de Kosovo Polje, il organise une manifestation qui rassemble plus d'un million de Serbes.
La montée du nationalisme serbe inquiète les autres républiques, en particulier les Slovènes et les Croates. En 1990, lors de son congrès la Ligue communiste yougoslave éclate.
En 1990, la libéralisation politique aboutit à l'instauration du multipartisme. À la suite des premières élections libres, le Parti communiste perd le pouvoir en Croatie et en Slovénie, au profit de partis nationalistes, hostiles à Milošević. La tension croît entre Serbes et Croates. Les Serbes de la Krajina, en Croatie, de peur de subir le même génocide que pendant la Deuxième Guerre mondiale, ne reconnaissent plus l'autorité du gouvernement croate, puis font sécession.
Cette rébellion s'étend à la Slovénie. Les incidents sanglants se multiplient. L'armée « fédérale », dominée par les Serbes, prend parti pour les insurgés.
En 1991, Milošević s'oppose à l'accession d'un Croate à la présidence de la direction collégiale de la Fédération. Face à cette attitude, les Slovènes et les Croates se retirent de la Fédération (juin 1991). La Yougoslavie communiste a éclaté.
Un conflit de quelques jours oppose les Slovènes à l'armée fédérale, au terme duquel celle-ci évacue la Slovénie () en effet il n'existait pas de minorité serbe en Slovénie.
Officiellement, les combats qui éclatent en Croatie opposent les forces armées croates aux milices serbes locales, mais celles-ci sont appuyées par l'armée fédérale. La supériorité militaire des Serbes leur permet d'occuper près du quart du territoire croate. Les opérations militaires s'accompagnent d'atrocités et de déplacements de population. Les épisodes les plus connus de la guerre sont la destruction de la ville martyre de Vukovar, on accuse souvent Tujman d'avoir abandonné Vukovar et le bombardement de Dubrovnik.
La communauté internationale (CEE et ONU) est impuissante : tous les accords conclus sont immédiatement violés. L'Europe est divisée : certains pays sont pro-Croates (Allemagne), d'autres comme la France pro-serbe ne veulent pas prendre de mesures contre. Ce n'est qu'en qu'une force de l'ONU se déploiera entre les combattants.
En , un référendum en Bosnie-Herzégovine décide de l'indépendance de cette république, qui comporte trois ethnies principales : Serbes, Croates et musulmans. Les Serbes boycottent le référendum. La guerre éclate de la même façon qu'en Croatie (sécession des Serbes locaux soutenus, indirectement cette fois, par l'armée « yougoslave »), mais les conditions sont très différentes. Les trois communautés sont imbriquées les unes dans les autres (voir carte), et les combats donnent lieu à des déplacements de population encore plus importants (entre deux et trois millions de personnes). Les combats opposent les Serbes aux Croato-musulmans, mais également les Croates aux musulmans.
Les Serbes de Bosnie, sous la direction de Radovan Karadzic, proclament la « République serbe de Bosnie », malgré la reconnaissance de la République de Bosnie-Herzégovine par la communauté internationale ().
Il est maintenant clair que la Yougoslavie est morte et que les Serbes, depuis Belgrade, mettent en œuvre leur projet nationaliste, c'est-à-dire de réunir tous les Serbes, y compris ceux qui vivent en dehors de la République de Serbie.
Les Serbes parviennent à s'emparer de 70 % du territoire. Une politique de nettoyage ethnique sur une grande échelle (siège d'enclaves musulmanes comme celles de Gorazde ou Srebrenica) vise à unifier le territoire serbe.
Les massacres commis par les Serbes, la création de camps de concentration, ainsi que le siège de Sarajevo, contribuent à mobiliser l'opinion internationale. L'ONU intervient progressivement, en envoyant des casques bleus (FORPRONU). Malgré des ultimatums et des frappes aériennes, elle est impuissante à arrêter les Serbes. La prise en otage de casques bleus ainsi que les atrocités commises par les Serbes lors de la prise de Srebrenica (1995) obligent Milošević à lâcher les Serbes de Bosnie.
En , les forces croates reconquièrent la Krajina qu'elles «purifient» aussi en chassant 250 000 Serbes de Croatie. Grâce aux bombardements de l'OTAN, les forces serbes perdent du terrain en Bosnie.
Des négociations s'ouvrent à Dayton, aux États-Unis d'Amérique, où Milošević représente les Serbes. Elles aboutissent aux accords du même nom (). Sur papier, la Bosnie doit rester un État, mais ces accords consacrent la division de la République en deux entités : une Fédération croato-musulmane et une République serbe de Bosnie. Les accords sont garantis par la présence de troupes de l'OTAN. Ils prévoient le retour des réfugiés, mais celui-ci n'a pas encore eu lieu. Le Tribunal international de La Haye a été chargé de poursuivre les auteurs des crimes commis au cours de la guerre.
Bibliographie
Catherine Lutard, Géopolitique de la Serbie-Monténégro, Paris, éditions Complexe, coll. « Géopolitique des États du monde », , 143 p. [détail de l’édition] (ISBN2-87027-647-8) (BNF36997797).
Stefano Bianchini, La question yougoslave, Florence, Casterman-Giunti, .
(en) Tim Judah, The Serbs. History, Myth & the Destruction of Yugoslavia, Yale University Press, .
Dusan T. Batakovic, « Le génocide dans l'État indépendant croate (1941-1945) », Hérodote, no 67, , p. 70-80.
Notes et références
↑« Demokratski pokret Rumuna Srbije », sur mpalsg.sr.gov.yu, Site du Ministère serbe de l'administration publique et de l'autonomie locale (consulté le ).
↑Stefano Bianchini, La question yougoslave, Casterman-Giunti, 1996, p. 54
Joseph Bonaparte Joseph Napoleon Bonaparte, Raja Napoli, Raja Spanyol (7 Januari 1768 – 28 Juli 1844) adalah saudara laki-laki atau kakak kandung dari kaisar Prancis Napoleon Bonaparte, yang menjadikannya sebagai Raja Napoli dan Sisilia (1806 – 1808) dan kemudian menjadi Raja Spanyol. Dia resmi menjabat menjadi Raja Spanyol mulai tanggal 6 Juni 1808 hingga 11 Desember 1813. Bacaan selanjutnya Connelly, Owen S. Jr. Joseph Bonaparte as King of Spain History Today (Feb 1962), V...
العلاقات اللوكسمبورغية النيكاراغوية لوكسمبورغ نيكاراغوا لوكسمبورغ نيكاراغوا تعديل مصدري - تعديل العلاقات اللوكسمبورغية النيكاراغوية هي العلاقات الثنائية التي تجمع بين لوكسمبورغ ونيكاراغوا.[1][2][3][4][5] مقارنة بين البلدين هذه مقارنة �...
Pour les articles homonymes, voir Saint Félix. Cet article est une ébauche concernant un pape. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Félix III Portrait imaginaire. Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (mosaïque du milieu du XIXe siècle). Biographie Nom de naissance Felix Naissance Vers 440Rome Décès 1er mars 492 Rome Pape de l'Église catholique Élection au pontificat 13 mars 483 Fin du pont...
الدوري الإسباني 1985–86معلومات عامةالرياضة كرة القدم الاتحاد الاتحاد الملكي الإسباني لكرة القدم البطولة الدوري الإسباني الفئة كرة القدم للرجال النسخة 55 الفترة 1985-1986 فترة سنة واحدة البداية 31 أغسطس 1985 النهاية 20 أبريل 1986 البلد إسبانيا عدد الجولات 306 الفرق المشاركة القائمة ...
Pour les articles homonymes, voir Alpes maritimes (province romaine), Alpes maritimes, Alpes-Maritimes (1793-1814) et 06. Alpes-Maritimes Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Création du département 14 juin 1860 (163 ans) Chef-lieu(Préfecture) Nice Sous-préfectures Grasse Président duconseil départemental Charles-Ange Ginésy (LR) Préfet Hugues Moutouh Code Insee 06 Code ISO 3166-2 FR-06 Code Eurostat NUTS-3 FR823 Démographie Gentilé Maralpin, Maralpin...
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (août 2011). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Com...
Norwegian sports club Football clubFyllingsdalenFull nameFK FyllingsdalenFounded20 September 2011; 12 years ago (2011-09-20)GroundVarden AmfiBergenCapacity3,500[1]ChairmanTrond LegangerLeagueThird Division2023Third Division group 3, 12th of 14 Home colours Away colours FK Fyllingsdalen is a football club from Fyllingsdalen, a borough in the Norwegian city of Bergen. The club is a result of a merge between the two football clubs Fyllingen and Løv-Ham. In 2011, the la...
This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: 1824 in the United States – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (September 2011) (Learn how and when to remove this message) List of events ← 1823 1822 1821 1824 in the United States → 1825 1826 1827 Decades: 1800s 1810s 1820s 1830s 1840s Se...
Movistar 2016GénéralitésÉquipe MovistarCode UCI MOVStatut UCI WorldTeamPays EspagneSport Cyclisme sur routeEffectif 28 (dont 1 stagiaire)Manager général Eusebio UnzuéDirecteurs sportifs Eusebio Unzué, José Luis Arrieta, Alfonso Galilea (d), José Vicente García Acosta, José Luis Jaimerena, José Luis LaguíaPalmarèsNombre de victoires 35Movistar 2015Movistar 2017modifier - modifier le code - modifier Wikidata La saison 2016 de l'équipe cycliste Movistar est la trente-septi�...
Навчально-науковий інститут інноваційних освітніх технологій Західноукраїнського національного університету Герб навчально-наукового інституту інноваційних освітніх технологій ЗУНУ Скорочена назва ННІІОТ ЗУНУ Основні дані Засновано 2013 Заклад Західноукраїнський �...
2001 British film Me Without YouFilm posterDirected bySandra GoldbacherWritten by Sandra Goldbacher Laurence Coriat Produced by Steve Christian Finola Dwyer Jonathan Olsberg Starring Anna Friel Michelle Williams Kyle MacLachlan Oliver Milburn CinematographyDenis CrossanEdited byMichael EllisMusic byAdrian JohnstonProductioncompanyCapitol FilmsDistributed byMomentum PicturesRelease date 23 November 2001 (2001-11-23) Running time107 minutesCountryUnited KingdomLanguageEnglishBox ...
Italian philosopher and politician (1931–2023) This article includes a list of general references, but it lacks sufficient corresponding inline citations. Please help to improve this article by introducing more precise citations. (June 2018) (Learn how and when to remove this message) This article is written like a personal reflection, personal essay, or argumentative essay that states a Wikipedia editor's personal feelings or presents an original argument about a topic. Please help improve...
American media franchise The Shaggy DogLogo of 2006 filmBased onThe Hound of Florence: A Novelby Felix SaltenStarringVarious actors (See list below)Distributed byThe Walt Disney CompanyRelease date1959–presentCountryUnited StatesLanguageEnglishBudget>$60,125,000 (total of 2 films)Box office>$106,634,280 (total of 3 films)[a] The Shaggy Dog franchise consists of American science fiction-fantasy-comedy films, with three theatrical releases, and two made-for-television films. The...
British actress (1913–1967) Vivien LeighLeigh in Gone with the Wind (1939)BornVivian Mary Hartley(1913-11-05)5 November 1913Darjeeling, Bengal Presidency, British IndiaDied8 July 1967(1967-07-08) (aged 53)Belgravia, London, EnglandAlma materRoyal Academy of Dramatic ArtOccupationActressYears active1935–1967TitleLady Olivier (1947–1960)Vivien, Lady Olivier (1960–1967)Spouses Herbert Leigh Holman (m. 1932; div. 1940) Lau...
توزيع قوة الفرملة إلكترونيًا (بالإنجليزية: Electronic brakeforce distribution) ويختصر إلى EBD وهي تقنية فرملة في السيارات تغير آليا كمية القوة المطبقة على كل من مكابح السيارة وفقًا لظروف الطريق والسرعة والحمولة، إلخ. ويمكن لنظام EBD باقترانه الدائم مع نظام الكوابح المانع للانزلاق (ABS) بتطب�...
Tinker Bell and the Lost TreasureDVD CoverSutradaraKlay HallProduserSean LurieDitulis olehEvan SpiliotopoulosPemeranMae WhitmanJesse McCartneyRaven-SymonéLucy LiuKristin ChenowethAngela BartysAnjelica HustonPenata musikJoel McNeelyDistributorWalt Disney PicturesDisneyToon StudiosTanggal rilis 27 Oktober 2009 (2009-10-27) Durasi82 MenitNegaraAmerika SerikatBahasaInggrisPendapatankotor$55,211,028[1] Tinker Bell and the Lost Treasure merupakan sebuah film Amerika Serikat yang...
Umbrella term for contemporary West African pop music, distinct from AfrobeatThis article is about 21st century genre and overarching term for West African pop music. For the 1960s/1970s genre made by artists such as Fela Kuti and Tony Allen, see Afrobeat. For the British genre popularised by J Hus, see Afroswing.This article may contain an excessive number of citations. Please help remove low-quality or irrelevant citations. (August 2023) (Learn how and when to remove this message) Afrobeats...
1985 video game 1985 video gameRobin of Sherwood: The Touchstones of RhiannonDeveloper(s)Adventure InternationalPlatform(s)ZX Spectrum, Commodore 64, Amstrad CPCRelease1985Genre(s)Adventure Robin of Sherwood: The Touchstones of Rhiannon is a 1985 video game by Adventure International, created as a TV tie-in to the television series Robin of Sherwood. It was released on the ZX Spectrum computer. The game's graphics and animations were given consistent high praise, while its difficulty (due to ...
Scoglio NeroLo scoglio visto dal sentiero Levanto - MonterossoGeografia fisicaCoordinate44°09′06.78″N 9°36′53.54″E44°09′06.78″N, 9°36′53.54″E Geografia politicaStato Italia Regione Liguria ComuneLevanto CartografiaScoglio Nero voci di isole d'Italia presenti su Wikipedia Lo scoglio Nero, detto anche Padre Vecchio (Paevècciu in ligure), è uno scoglio italiano sito nel mar Ligure[1]. È classificato nella lista Italian Islands Award (IIA) stilata dall'Ass...