Carte de la commune de Milizac (avant la fusion avec Guipronvel).
Description
Milizac se trouve sur le plateau du Léon qui forme une pénéplaine cristalline (granit de Saint-Renan, gneiss et micaschiste) : la majeure partie du finage communal est entre 80 et 100 mètres d'altitude (le point culminant est à 102 mètres à l'extrême nord-ouest de la commune, près de Kervenan) ; Milizac est ligne de partage des eaux : plusieurs petits cours d'eau ont leur source sur le territoire communal, l'un coulant vers le sud (un affluent de rive droite de la Penfeld et plusieurs de ses propres affluents dont le ruisseau de Keranflec'h au sud-est de la commune) ; un autre, coulant vers l'ouest, est un affluent de rive droite de l'Aber Ildut, au sud-ouest de la commune ; deux autres se jettent dans l'Aber Benoît : le Garo servait sur une partie de son parcours de limite communale avec Guipronvel (avant la fusion de cette commune avec Milizac) ; sa vallée s'abaisse jusqu'à 66 mètres à sa sortie du territoire communal, à la limite avec Coat-Méal et un quatrième, la rivière de Kerivot, (ainsi que son affluent le ruisseau de Pont-Mein), parcourt l'est de la commune et coule aussi vers le nord-est, alimentant le lac des Trois Curés (utilisé par une base de loisirs et par le parc de loisirs des Trois Curés) ; sa vallée est à 67 mètres d'altitude à sa sortie de la commune, à la limite avec Bourg-Blanc ; enfin le ruisseau de Bourg-Blanc, qui rejoint la rivière de Kerivot plus en aval, sert de limite communale avec Bourg-Blanc à l'extrême-est du finage communal.
Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de petits hameaux et de fermes isolées. Milizac est de nos jours une zone de polyculture (notamment la culture de pommes de terre) et d'élevages (porcs, bovins, volailles). Des bois existent dans la partie ouest de la commune, principalement au sud du manoir de Keranflec'h, dans la vallée éponyme. La proximité de l'agglomération brestoise explique que le bourg a beaucoup grossi pendant les dernières décennies du XXe siècle avec la création de plusieurs lotissements, tous situés à la périphérie du bourg ancien ; la commune a su éviter la rurbanisation, sa partie rurale restant exempte d'urbanisation.
Située à l'écart des grands axes routiers, le bourg de Milizac est desservi par les routes départementales no 3 (venant de Brest et se dirigeant vers Coat-Méal) et no 38 (de Saint-Renan vers Bourg-Blanc) ; la partie sud de la commune est traversée par la départementale no 67 qui vient de Saint-Renan et se dirige vers Gouesnou et qui constitue un axe routier contournant par le nord l'agglomération brestoise ; une zone commerciale s'est crée à Kerhuel le long de son tracé.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Milisac vers 1330 et du XVIe siècle au XVIIe siècle, Milizai en 1630, Milizac en 1641[2].
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -acum, précédé d'un nom de personne ou d'un élément mal déterminé.
Albert Dauzat suppose un gallo-romain *Milisius, non attesté, qui semble se retrouver dans Mélisey (Yonne, Milisiacum en 879)[3]. Étant donné son classement dans la rubrique Meauzac, ce dernier considère cet anthroponyme conjecturel *Milisius de manière implicite comme une variante du nom de personne latin Mellitus bien attesté.
Le nom breton de la commune est Milizag.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Une stèle armoricaine de l'âge du fer a été trouvée et placée à l'entrée du cimetière. Un tumulus non exploré, ainsi qu'une enceinte circulaire, se trouvent au village de la Motte. Le site aurait été au Moyen-Âge réutilisé par les seigneurs de Langéouez (en Tréouergat) qui y auraient édifié une motte féodale (un ouvrage rectangulaire)[4].
Moyen Âge
Milizac, comme l'indique la dernière syllabe de son nom, aurait été une paroisse gallo-romaine, avant de dépendre de l'ancienne paroisse primitive de Guipronvel jusqu'en l'an 1420. C'était une paroisse de l'archidiaconé d'Ac'h, subdivision de l'ancien diocèse de Léon.
Au nombre des curiosités, figurent le manoir du Curru (Kerru : maison rouge) édifié en 1238 : « C'est sur le territoire de Milizac que se trouve le vieux manoir du Curru, connu dans le pays sous le nom de château du roi Pharamus (Castel-ar-roué-Pharamus)[6] ; on y voit une grille, curieuse par son travail, que la tradition attribue au diable, et une belle et grande pierre armoriée, dont la description a été donnée par M. de Courcy dans son Dictionnaire héraldique de Bretagne. Le manoir de Curru était le siège d'une ancienne vicomté, avec prévôté féodale » écrit Benjamin Girard en 1889. La juridiction de cette vicomté s'étendait aux paroisses de Guipavas, Lambézellec, Gouesnou, Bohars et Trénivez, trève de la paroisse des Sept-Saints de Brest[7]. La famille de Kernezne, originaire de Saint-Pierre-Quilbignon en fut propriétaire à partir du mariage vers 1360 de Gestin de Kernezne avec Marie Faramus [Pharamus], dame du Curru ; Jean de Kernezne-Curru (mort en 1416 à Paris) fut grand écuyer du duc de Bourgogne au XIVe siècle ; Charles de Kernezne[a], par son mariage en 1606 avec Anne de Coatanezre[b], devint seigneur de La Roche-Helgomarc'h et marquis de La Roche-Laz en Saint-Thois[8].
La famille Jouan de Kervénoaël était « seigneur de Penanec'h, de Kervénigan, de Keranmoal, de Kervénoaël et autres lieux » ; elle est mentionnée aux montres et réformations entre 1426 et 1538 pour les paroisses de Plouzané, Saint-Renan, Treffabu, Milizac et Plougouvelin et confirmée de lointaine extraction noble par un arrêt du Parlement de Bretagne en date du [9].
Les loups étaient nombreux à Milizac : un acte de décès datant de 1605 précise que « francoys fils nicolas prigent et margarit men pauvres gentz du villaige du lann, estant en l'aige de six ans de la sainct francoys prochaine, fut prins et tué dans la montaigne appelé menez an avanant par un grand loup le jeudy quinxiesme jour de septembre de l'an 1605 »[11]. Plusieurs toponymes du cadastre napoléonien font référence au loup ("bleiz" en breton) et la dernière prime versée à des chasseurs de Milizac pour abattage de loup date du [12].
L'église paroissiale date de 1652 (Jean Kérébel, originaire de Ploudalmézeau, en fut le premier desservant) ; elle est dédiée à saint Pierre et saint Paul ; la flèche octogonale de son clocher, très élancée (haute de plus de 34 mètres), date de 1716 mais fut endommagée par la foudre en 1765. L'ossuaire date aussi du XVIIe siècle. Près de l'église, s'élève la chapelle Sainte-Anne datant du XVIe siècle.
La famille Gilart possède le manoir de Keranflec'h depuis 1712[13],[14],[15].
En 1730 Corentine Luce de Kernezne du Curru[c], sœur du marquis de La Roche-Helgomarc'h[d], créa une fondation afin qu'une mission soit donnée tous les dix ans, par les jésuites, à Laz et à Milizac (où se trouvaient ses principaux domaines) alternativement (une mission fut par exemple célébrée à Milizac le , mais elle ne fut plus célébrée à partir de 1773 en raison de l'expulsion des Jésuites)[16]. Le marquis du Grego[17] fut le dernier propriétaire du Curru sous l'Ancien Régime ; endetté, il en vendit les terres en 1784[18].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Milizac de fournir 25 hommes et de payer 164 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[19].
En 1774 lors de l'enquête sur la mendicité dans le Léon organisée par Jean-François de La Marche, le recteur indique qu'à Milizac on compte alors « un tiers à l'aise, un tiers composé de mendiants (on compte 20 mendiants invalides), un tiers formé de pauvres honteux » (ces derniers sont des « petits fermiers qui sont contraints pour payer leur fermage de vendre la majeure partie de leur blé »). La même enquête indique que même s'« il est interdit d’inhumer des cadavres dans l’église, certaines personnes demandent que l’on fasse une exception en leur faveur, moyennant le versement de 36 livres, dont un tiers serait employé à secourir les pauvres de la paroisse »[20].
« Milizac, à 10 lieues trois quarts au sud-ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 46 lieues trois quarts de Rennes ; et à 4 lieues deux tiers de Lesneven, sa subdélégation. Il s'y exerce une basse justice qui, comme la paroisse, ressortit au siège royal de Brest. Milizac relève du Roi et compte 1 800 communiants[21], y compris ceux de Guiprovel [Guipronvel], sa trève ; la cure est présentée par l'Évêque. Ce territoire forme, à quelques vallons près, une plaine où on voit des terres bien cultivées et très fertiles, avec les maisons nobles de Keranflec'h et de Kerleret[22]. »
Révolution française
Hervé Le Mailloux[e], Claude Prigent[f] et Pierre-Marie Nicol[g] furent les trois représentants de la paroisse de Milizac à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Brest le [23].
Dès la création des circonscriptions administratives, le , Milizac fut rattachée au canton de Saint-Renan. Les caprices de l'histoire vont amener Milizac à dépendre, de 1801 à 1971, du canton de Plabennec. Il faudra attendre 170 ans pour que Milizac rejoigne de nouveau le canton de Saint-Renan.
En 1792, Milizac devient une commune. Le premier acte signé d'un maire date du et le premier conseil municipal eût lieu dans la chapelle Sainte-Anne. Hervé Le Guen, recteur de Milizac, et ses deux vicaires, refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé, devenant donc des prêtres réfractaires[24].
Le , un détachement de la Compagnie des dragons de la Garde nationale arrête Pierre Jaouen, maire et Jean François L'Hostis, greffier, accusés d'être des contre-révolutionnaires car ils ont signé une supplique au Roi (rédigée par quatre officiers municipaux de Locmaria), réclamant notamment la liberté de faire venir dans leur paroisse des prêtres non assermentés (le curé jureur nommé à Milizac, Ulfien Duval, qui avait succédé à Hervé le Geun, parti en exil, ne parvenait à faire aucun baptême et aucun enterrement), et un double du Manifeste de Brunswick ; ils furent détenus un temps au château de Brest[25].
Pendant la Terreur, on décida à Milizac de garder les fûts des croix se trouvant aux carrefours, mais en remplaçant les croix par un écriteau portant les mots "Liberté, Égalité, Fraternité" et l'indication des routes pour l'utilité des voyageurs[26].
François Gilart de Keranflec'h[h], officier des garde-côtes et sous l'Ancien Régime « puissant seigneur de Kerijean et autres lieux » fut emprisonné à Brest en , remis en liberté à la fin de et à nouveau incarcéré le 9 messidor an III ()[27].
Le camp dit "camp de Saint-Renan" ou "camp de Lanrenap", fut installé en 1793 sur les communes de Lanrivoaré et Milizac sur décision du Comité de salut public : formé de huttes, il accueillit des hommes de la levée de 300 000 hommes dans des huttes sommaires : « C'était un site sauvage, désert, privé de toute ressource, mais bien choisi pour commander la côte du nord de la Rade de Brest, pour la couvrir et pour éclairer [contrôler] des rivages fréquentés par les contrebandiers anglais et les déserteurs de notre marine »[28].
Le XIXe siècle
Sébastien Jézéquel[i], originaire de Plouzané mais vivant et marié à Milizac, fit la campagne de Russie en 1812 (son nom est écrit à tort Yezequel)[29].
Une première école publique ouvrit à Milizac en 1836. Elle fut installée dans l'ancienne mairie en 1907.
Selon la toponymie des hameaux et des villages, le territoire de Milizac fut autrefois très boisé, couvert d'ajonc, de genêt et de bruyère. « On y trouvait des landes et des marais et quantité de terres en friches sur cette infertile commune » écrit Jean-François Brousmiche en 1829[30].
En 1833 une tempête endommagea le clocher de l'église paroissiale, qu'il fallut reconstruire.
Selon un témoignage publié en 1852, les ajoncs étaient cultivés : « à Milizac, on laisse l'ajonc croître dans les veillons pendant neuf ou dix ans ; alors on en fait du bois de corde, qui est très recherché, et les menues branches sont gardées et utilisées par le fermier. C'est là une méthode qui assure des bénéfices d'autant plus faciles à réaliser que les ajonnières n'exigent aucuns soins. Les jeunes ajoncs pilés rafraîchissent les chevaux, et leur donnent de la souplesse et de la vigueur. Ils sont aussi fort goûtés par les vaches dont ils améliorent le lait »[31].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Milizac en 1853 :
« Milizac, commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trèveGuipronvel, devenue commune ; aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Kervenan, Lanner, Kerbrélivet, Keranflec'h, Trébaol, Kerhorzoc, Curu, Kervinlouarn, Pougot, Coattu-Déniel, Kerivot. Maison principale : manoir de Keranflec'h. Superficie totale : 3 732 hectares, dont (...) terres labourables 1 177 ha, prés et pâtures 125 ha, vergers et jardins 23 ha, bois 54 ha, canaux et étangs 5 ha, landes et incultes 2 191 ha (...). Moulins : 7 (de Keranflec'h, de Pennannec'h, Curu, Tréléon, Kerivot, à eau). Le sol de cette commune est généralement peu accidenté, et plus d'un cinquantième de la superficie totale est marécageux. Les bonnes terres labourables sont rares, excepté dans la partie qui touche Saint-Renan. Le bois est rare : aussi sème-t-on et cultive-ton dans beaucoup de mauvaises terres la lande arbuste comme bois de chauffage. Cette lande met presque partout quinze années pour parvenir à sa complète croissance. Selon toute apparence, l'ajonc serait une meilleure culture. À l'inverse des autres communes bretonnes qui fabriquent elles-mêmes les toiles destinées à leur usage, la commune de Milizac achète ces toiles aux marchés voisins. La pomme de terre est généralement cultivée. Les paysans font peu d'élèves de chevaux et de moutons ; mais ils spéculent beaucoup sur les porcs ; cependant les étalons de cette commune sont estimés. La maison du Ceau, aujourd'hui transformée en ferme, présente les ruines d'un manoir qui jadis dut être considérable, mais sur l'histoire duquel on ne sait rien dans le pays. La route départementale n° 5 du Finistère, dite de Gouesnou au Conquet, traverse l'extrémité sud de cette commune, courant de l'est à l'ouest. Géologie : granite. On parle généralement le breton[32] »
Un rapport publié en 1875 indique que la commune de Milizac viole la loi qui interdit les écoles mixtes dans es communes de plus de 500 habitants (« Milizac en effet ne possède point jusqu'à présent d'école distincte et séparée pour les filles »), bien que « les produits de l'octroi, y compris la surtaxe sur les alcools et l'absinthe[35], constituent une ressource importante pour la commune »[36].
Lors de la campagne électorale pour les élections législatives françaises de 1876, « dans les deux communes de Milizac et de Guipronvel, les prêtres auraient notamment, le dimanche, jour des élections, dissuadé en chaire de voter pour le candidat républicain. Le vicaire de Milizac, prêchant à la grand'messe à Guipronvel, aurait dit que "le succès de la République aurait pour conséquence que les prêtres auraient le cou coupé, mais qu'auparavant les cultivateurs pourraient bien voir aussi rouler les têtes de leurs enfants" »[37].
Benjamin Girard décrit ainsi Milizac en 1889 :
« Cette commune, peu peuplée en raison de son étendue, qui est relativement considérable, est traversée par la route départementale no 4 et par le chemin de grande communication no 38. Le bourg a une population agglomérée de 233 habitants. L'église paroissiale a été bâtie de 1652 à 1685, à l'exception du clocher, qui date de 1716[7]. »
Le XXe siècle
La Belle Époque
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Milizac écrit que dans sa paroisse « seule la famille de Monsieur de Keranflech est francophone ». En 1903, il écrit qu'il ne pourrait prêcher en français « sans mécontenter mes paroissiens en masse »[38].
Gélébart, maire de Milizac, fit partie des onze maires qui adressèrent en une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises[39].
Le , Jacob, curé de Milizac, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[40] sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton[41].
Le « des commissaires de police et des agents du fisc ont procédé ce matin aux inventaires [des biens d'église] dans les communes de Guilers, Milizac et Bohars. (...) Dans les trois communes les portes |de l'église] ont été enfoncées »[42].
En 4 déserteurs américains (venus du camp de Pontanézen à Brest) semèrent la terreur à Milizac ; l'un d'eux fut tué[44].
En 1924, l'abbé Hervé Kerouanton, qui fut recteur de Milizac entre 1919 et 1930, fit agrandir l'église paroissiale et la dota de vitraux[45].
Le bourg est électrifié en 1926 ; les parties rurales de la commune ne furent électrifiées qu'après la Seconde Guerre mondiale.
En 1934, une école catholique de garçons ("école Saint-Joseph") ouvre à Milizac tenue par les Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel ; le jour de la rentrée l'école publique passe de 103 élèves à 4 élèves[26]. Ces Frères sont repartis en 1994.
Milizac : l'entrée du bourg vers 1920 (carte postale Villard).
L'Église et l'Arc-de-Triomphe vers 1920 (carte postale Villard).
Le un grave accident fit huit blessés graves lors d'une collision entre une automobile et un car qui transportait des passagers se rendant au pardon de Milizac au dangereux carrefour de Beg-Avel[46]. Ce carrefour où se produisirent de nombreux accidents graves fut remplacé par un rond-point giratoire en 1996.
Le carré militaire du cimetière porte les noms de 6 aviateurs originaires du Commonwealth (trois Anglais, deux Néo-Zélandais et un Canadien) décédés lors de l'écrasement de leur avion (un avion néo-zélandais] de la RAF "Wellington n°L7798" revenant d'un bombardement sur Brest) à Pont ar Glud en Lanrivoaré dans la nuit du 22 au pour 5 d'entre eux et à Guipronvel (un avion "Spitfire n°AA746" disparu lors d'une opération d'attaque au sol visant Saint-Brieuc) le pour le sixième, décédés pendant les combats de la Seconde Guerre mondiale[47].
Le , le Combat Command B, de la 6e division blindée américaine, arrivant de Lesneven qu'ils avaient libéré et après avoir bivouaqué à proximité la nuit précédente, contourna Plabennec, mais dût repousser une contre-attaque allemande à Plouvien et Bourg-Blanc, rencontrant une forte résistance ennemie dans le secteur de Coat Laëron en Milizac où fut détruit un poste de surveillance anti-aérien[48].
Le même jour, poursuivant leur avancée en direction de Brest, les blindés américains sont entre Milizac et Saint-Renan ; leur présence déclenche un tir d'artillerie sur le bourg de Milizac, causant la mort de 6 personnes et faisant une vingtaine de blessés. Les combats pour la libération de Milizac sont menés aussi par les FFI. Le la "compagnie de Saint-Renan" s'installe à Milizac, mais le bourg est à nouveau attaqué par l'artillerie ennemie les jours suivants[49]. En tout, les combats firent 13 victimes civiles (5 habitants de Milizac et 8 réfugiés brestois) et 16 victimes parmi les combattants. Le clocher de l'église paroissiale fut à nouveau endommagé lors de ces combats ; il a été reconstruit en 1953.
L'après-Seconde Guerre mondiale
Le patronage Saint-Pierre de Milizac a organisé à partir de la décennie 1950 des activités pour les jeunes (chant, football, théâtre)[50]. La "Saint-Pierre de Milizac" est toujours de nos jours un club de football[51].
Un soldat (Yves Guennou) originaire de Milizac est mort pendant la Guerre d'Algérie[43].
À trois reprises la commune de Milizac, vaste il est vrai, a été amputée de parties de son territoire : en 1948, la région de Ty-Colo est attribuée à Plouzané ; le le secteur du Bout-du-Pont est attribué à Saint-Renan[52]. et plusieurs villages[53], dont ceux de Poulrinou et Guillermit à Bohars[54] ; le la zone du Vizac est rattachée à Saint-Renan ; ces trois cessions successives ont fait perdre à Milizac environ 407 ha et 500 habitants.
Le réseau d'eau courante est mis en service à Milizac en 1968 et le réseau d'égouts du bourg est installé en 1983.
En a ouvert un groupe scolaire public tout neuf dénommé "groupe scolaire Marcel-Aymé".
Les "Étoiles d'Armor" sont un groupe de majorettes qui a existé à Milizac à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle.
Le XXIe siècle
Un projet de station de traitement de lisier sema la discorde à Milizac en 2002, soulevant de nombreuses protestations ; une pétition hostile au projet fut signée par 5 562 personnes[55].
Pendant le mandat municipal de Fañch Guiavarc'h, entre 2001 et 2008, sont créés le centre Ar Stivell, la "Maison de l'enfance" et l'école publique est agrandie[56].
La fusion de la commune avec celle de Guipronvel donne naissance à la commune nouvelle de Milizac-Guipronvel le [57].
C'est sous le mandat municipal de François Guillou qu'une nouvelle mairie a été construite. Le montant total des travaux s'est élevé à 1 million d'euros.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[64],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 515 habitants, en évolution de +17,83 % par rapport à 2009 (Finistère : +1,34 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
Le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg a été remis à la commune le .
À la rentrée 2016, 120 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 18,3 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[67].
Événements
Samedi du Porc : des dizaines de cochons grillés à la broche, servis en plein air, avec animations et concerts. Le Samedi du Porc a lieu tous les ans le 1er samedi de juillet. Bonne humeur assurée avec le concours départemental du cri du cochon.
Milizac Style Bercy : Tournoi de football régional en plein air le week-end de Pâques durant 2 jours. 4 terrains en herbe entourés de planches d'un mètre de haut. Spectacle et buts à volonté.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’enclos paroissial :
L’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : elle date de 1652 mais a été plusieurs fois remaniée depuis et agrandie en 1845 et 1924 ; son clocher à deux galeries entourant la chambre des cloches et à flèche octogonale très élancée a été endommagé à plusieurs reprises au cours de l'histoire, sa dernière reconstruction datant de 1953. Son porche sud est surmonté d'une statue de saint Pierre et son fronton porte un cadran solaire.
Milizac : la façade de l'église paroissiale Saint-Pierre.
Milizac : la chapelle Sainte-Anne, accolée à l'église paroissiale.
Milizac : croix dans l'enclos paroissial.
Milizac : cadran solaire et statue de saint Pierre.
Milizac : le calvaire du cimetière.
Milizac : église Saint-Pierre, le chœur et le maître-autel.
Milizac : église saint-Pierre, bannière de procession du Sacré-Cœur de Jésus.
Milizac : église saint-Pierre, bannière de procession de Jeanne d'Arc.
Milizac : église Saint-Pierre, vitrail de la Crucifixion.
Milizac : église Saint-Pierre, vitrail Jésus ressuscite la fille de Jaïre.
Milizac : église Saint-Pierre, vitrail de la Nativité.
Milizac : église Saint-Pierre, vitrail des Noces de Cana.
Milizac possède 24 croix et calvaires[68], dont celui de Kergroas.
Milizac : le calvaire de Kergroas.
Milizac : le calvaire de Kergroas, Vierge à l'Enfant.
Le manoir du Curru (Kerru : maison rouge) a été édifié en 1238 ; de style gothique, il possède des fenêtres à meneaux et une cheminée Renaissance. C'est de nos jours une discothèque et un restaurant.
Le manoir de Keranflec'h : situé à 2,5 km à l'ouest du bourg, à gauche de la route de Lanrivoaré. Il a été édifié en 1712 et restauré en 1900. Le portail en granit est orné des armes de la famille Gilart de Kéranflec'h. Un oratoire privé y est dédié à Notre-Dame-de-la-Pitié.
Milizac a été le siège du studio d'enregistrement Iris, spécialisé dans la musique folklorique et le rock progressif, ayant enregistré notamment des albums d'Alan Stivell. Réf. https://www.discogs.com/fr/label/270748-Studio-Iris
Blason de Milizac : Parti, au premier d'or aux trois fasces ondées d'azur surmontées de deux coquilles de sable, au second d'argent au lion de sable lampassé et couronné d'or. Encadré de deux sarments de saule et surmonté d'un écusson portant la devise bretonne : War Zao Atao (« Toujours debout »). Approuvée par la mairie le ; enregistré en préfecture le [71]. Explications : elles sont composées des armoiries accolées des familles nobles de Kéranflec'h (1448) et du Manoir du Curru (Roué Pharamus et de Kernezne : 1238... 1689).
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Charles de Kernezne, né vers 1537, vicomte du Curru, décédé vers 1605.
↑Anne de Coatanezre, née à Plouzévédé, décédée le à Trévalot en Scaër.
↑Corentine Luce de Kernezne du Curru, née le à Laz, religieuse carmélite, décédée le à la communauté Saint-Yves de Rennes
↑Gabriel Louarn, né le à Milizac, décédé le à Milizac.
↑Jean Le Ven, né le à Toulran en Saint-Pabu, décédé le à Milizac. Article : « Les obsèques de M. Le Ven, maire de Milizac », Ouest-France (archives du journal),
↑François Nédélec, né le à Milizac, décédé le à Milizac. Nécrologie : « Décès de M. François Nédélec qui était maire de Milizac depuis 17 ans », Ouest-France (archives du journal),
↑Jean Le Mao, né le à Cosquerou en Gouesnou, décédé le à Milizac.
↑Yves Pharamus contribua, en 1238, à la fondation du couvent des Dominicains de Morlaix. Marie Pharamus épousa, vers 1360, Gestin de Kernezne et leurs héritiers ont possédé le fief jusqu'à l'extinction de leur lignée en 1759, voir http://www.infobretagne.com/milizac.htm
↑ a et bBenjamin Girard, La Bretagne maritime, (lire en ligne)
↑Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.
↑Roger Leprohon, "Vie et mort des bretons sous Louis XIV", les Bibliophiles de Bretagne, 1984.
↑« Histoire », sur milizac-guipronvel.bzh (consulté le ).
↑Henri de La Messelière, Filiations bretonnes, Prudhomme, Saint-Brieuc, 1913, tome deuxième, p. 497-500
↑Guy Le Borgne, Armorial de Bretagne, Rennes, 1681, p. 94
↑Henri Bruno de Bastard d'Estang, Généalogie de la Maison de Bastard, originaire du comté nantais (lire en ligne)
↑Abbé Louis Kerbiriou, Les Missions bretonnes : histoire de leurs origines mystiques, 1933 et Étymologie et histoire de Milizac, consultable http://www.infobretagne.com/milizac.htm
↑Charles-François Jules du Bot, baptisé le en la chapelle du château du Grégo en Surzur, décédé le au château de Trévarez.
↑ a et bJean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ (ISBN978-2-918135-37-1)]
↑Liste de seize mille militaires Français ou au service de France, faits prisonniers de guerre de 1810 à 1814, et qui sont morts en Russie, en Pologne et en Allemagne, suivie d'une autre liste de militaires encore vivans en Russie, 1828, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365873s/f22.image.r=Milizac?rk=3004306;4
↑Nommé président de la délégation spéciale par décret en date du 14 novembre 1955 à la suite du rattachement du secteur du Bout-du-Pont à Saint-Renan[4] et de celui de Poulrinou - Guillermit à Bohars[5] (Décret du 25 mai 1955).
Saram EntertainmentNama asli사람엔테인먼트Industri Hiburan Manajemen PendiriSo-young LeeKantorpusat2~4F, SARAM ENTERTAINMENT, 240-22,Yeonnam dong, Mapo-gu, Seoul, Korea SelatanTokohkunciLee So-young (Pendiri, CEO)JasaAgensi bakatSitus webSitus web resmi Saram Entertainment (Hangul: 사람엔터테인먼트) adalah perusahaan hiburan di Korea Selatan, didirikan oleh Lee So-young pada tahun 2006 dan mengambil bagian dalam manajemen artis dan produksi film. Artis saat ini Pemeran...
This is a List of naval flags of the Russian Federation, from independence from the Soviet Union in 1991 onward, for Soviet naval flags see List of USSR navy flags. Jack Flag Dates of use or adoption Name 21.07.1992 — 29.12.2000 Jack and fortress flag 29.12.2000 — 21.05.1993 — 01.09.2008 Jack of first- and second-rank ships of the Border Guard Force of the Russian Federation 01.09.2008 — Jack of first- and second-rank ships of border forces Naval Ensign (National naval flag) Navy fla...
Kamera gamma, juga disebut scintillation camera atau Anger camera, adalah alat pencitraan yang menangkap radiasi radioisotop gamma, sebuah teknik yang dinamai scintigraphy. Aplikasi dari scintigraphy meliputi pengembangan obat-obatan baru dan pencitraan nuklir medis untuk melihat dan menganalisis gamabaran tubuh manusia atau distribusi obat yang diinjeksikan, dihirup, atau ingested radionuclides emitting gamma rays. Teknik pencitraan menggunakan kamera gamma Scintigraphy (scint) adalah penggu...
Untuk karakter kartun, lihat Buster Gonad.Untuk gonad organisme bukan manusia, lihat Organ seks. GonadSepasang ovarium dari Cyprinus carpio (ikan mas) yang diletakkan di cawan bedahPengidentifikasiMeSHD006066FMA18250Daftar istilah anatomi[sunting di Wikidata] Gonad atau kelenjar seks atau kelenjar reproduksi[1] adalah kelenjar endokrin yang menghasilkan gamet (sel germinal) dari suatu organisme. Dalam betina dari spesies sel-sel reproduksi adalah sel telur, dan pada jantan sel-sel...
Maya Rain and Thunder Deity For the region on Io, see Chaac-Camaxtli Region. Earthenware effigy urn (an incense burner) of Chaac, 12th-14th century Chaac (also spelled Chac or, in Classic Mayan, Chaahk [t͡ʃaːhk]) is the name of the Maya god of rain, thunder, and lightning. With his lightning axe, Chaac strikes the clouds, causing them to produce thunder and rain. Chaac corresponds to Tlaloc among the Aztecs. Rain deities and rain makers Chaac sculpture at the Maya Sculpture Museum,...
Pegunungan RwenzoriTitik tertinggiPuncakMount StanleyKetinggian5.109 m (16.762 ft)DimensiPanjang120 km (75 mi)Letak GeografisUganda, Republik Demokratik KongoRange coordinates00°23′09″N 29°52′18″E / 0.38583°N 29.87167°E / 0.38583; 29.87167Koordinat: 00°23′09″N 29°52′18″E / 0.38583°N 29.87167°E / 0.38583; 29.87167 Pegunungan Rwenzori, sebelumnya disebut Ruwenzori (ejaan diganti pada tahun 1980 untuk men...
Campeonato Brasileiro Série AAltri nomiBrasileirão Assaí Sport Calcio TipoClub FederazioneCBF Paese Brasile OrganizzatoreConfederação Brasileira de Futebol TitoloCampione del Brasile[1] Cadenzaannuale Aperturamaggio Chiusuradicembre Partecipanti20 squadre Formulagirone all'italiana Retrocessione inSérie B Sito Internetbrasileirao.cbf.com.br StoriaFondazione1959 (Taça Brasil)1967 (Torneo Roberto Gomes Pedrosa)1971 (Brasileirão) Detentore Palmeiras Record vittorie ...
Diskografi Girls' GenerationGirls' Generation pentas pada tahun 2015Album studio9Album rekaman langsung2Album kompilasi2Album video12Video musik43Extended play4Singel28 Anda mungkin harus memiliki dukungan perenderan untuk menghasilkan teks Korea dan Jepang pada article secara benar. Grup vokal perempuan berbasis Korea Selatan, Girls' Generation, merilis delapan album studio (empat di antaranya adalah keluaran ulang di bawah judul berbeda), dua album live, empat album mini, dan dua puluh dela...
For the artists, see Jeanne Hébuterne and André Hébuterne. Commune in Hauts-de-France, FranceHébuterneCommuneThe church of Hébuterne Coat of armsLocation of Hébuterne HébuterneShow map of FranceHébuterneShow map of Hauts-de-FranceCoordinates: 50°07′34″N 2°38′11″E / 50.1261°N 2.6364°E / 50.1261; 2.6364CountryFranceRegionHauts-de-FranceDepartmentPas-de-CalaisArrondissementArrasCantonAvesnes-le-ComteIntercommunalityCC Sud-ArtoisGovernment •...
This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article includes a list of references, related reading, or external links, but its sources remain unclear because it lacks inline citations. Please help improve this article by introducing more precise citations. (June 2016) (Learn how and when to remove this message) This article relies largely or entirely on a single source. Relevant ...
51st Infantry Division51st Infantry Division shoulder sleeve insigniaActive1946–63Country United StatesBranch United States ArmyTypeInfantrySizeDivisionNickname(s)Rattlesnake DivisionMilitary unit The 51st Infantry Division was an infantry division of the United States Army, composed of units from the Florida National Guard and the South Carolina National Guard.[1] History Original Organization Date: 11 September 1946 with headquarters at Tampa, Florida. In the post-World...
French-Argentinian politician (born 1941) This article's lead section may be too short to adequately summarize the key points. Please consider expanding the lead to provide an accessible overview of all important aspects of the article. (December 2020) Jacques CheminadeBornJacques Guy Cheminade20 August 1941 (1941-08-20) (age 82)Buenos Aires, ArgentinaNationalityFrenchArgentinianAlma materHEC ParisÉcole nationale d'administrationOccupationCivil servant until 1981Known for...
Authorial deposit of documents to provide open access Not to be confused with Self-extracting archive. Typical publishing workflow for an academic journal article (preprint, postprint, and published) with open access sharing rights per SHERPA/RoMEO. Self-archiving is the act of (the author's) depositing a free copy of an electronic document online in order to provide open access to it.[1] The term usually refers to the self-archiving of peer-reviewed research journal and conference ar...
Private university in Decatur, Illinois, US James Millikin University redirects here. For the now-defunct college in Lincoln, Illinois formerly known as the Lincoln College of the James Millikin University, see Lincoln College (Illinois). Not to be confused with Milligan University. This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Millikin Univ...
Comune in Lombardy, ItalySolbiate OlonaComuneComune di Solbiate OlonaLocation of Solbiate Olona Solbiate OlonaLocation of Solbiate Olona in ItalyShow map of ItalySolbiate OlonaSolbiate Olona (Lombardy)Show map of LombardyCoordinates: 45°39′N 8°53′E / 45.650°N 8.883°E / 45.650; 8.883CountryItalyRegionLombardyProvinceProvince of Varese (VA)Area[1] • Total4.9 km2 (1.9 sq mi)Elevation247 m (810 ft)Population (2011)&...
Københavns RoklubLocationCopenhagen, DenmarkFounded20 October 1866 (20 October 1866)MembershipPort of CopenhagenAffiliationsDanish National Rowing FederationWebsitewww.koebenhavnsroklub.dk Københavns Roklub (English: Copenhagen Rowing Club) is a rowing club based in Copenhagen, Denmark. Founded in 1866, it is the second oldest rowing club in the country. History Københavns Roklub at the Timber Dock in 1994 The club was founded as Handels- og kontoristforeningens Roklub on 20 October 1...
D.ana Jo Eunae (조은애) atau D.ana (디애나) (lahir 10 September 1995) adalah seorang penyanyi dan rapper asal Korea Selatan yang berada di bawah label rekaman TS Entertainment. Ia adalah anggota grup vokal perempuan Korea Selatan Sonamoo.[1] Referensi ^ SONAMOO 回歸概念照:D.ana、旼宰. Diarsipkan dari versi asli tanggal 2017-03-24. Diakses tanggal 2017-02-12. Pengawasan otoritas Umum ISNI 1 VIAF 1 WorldCat Perpustakaan nasional Korea Lain-lain MusicBrainz artist A...
Interrelated entities that form a whole For other uses, see System (disambiguation). For the set of rules that govern structure or behavior of people, see Social system. For the academic field, see Systems science. For the engineering, see Systems engineering. Systems can be isolated, closed, or open. A system is a group of interacting or interrelated elements that act according to a set of rules to form a unified whole. A system, surrounded and influenced by its environment, is described by ...