Il fut champion du monde du jeu d'échecs de 1948 à 1957, de 1958 à 1960 et de 1961 à 1963. Il a été l'un des rares joueurs à se distinguer dans une autre carrière tout en jouant aux échecs les plus compétitifs. Il était également un pionnier des échecs informatiques.
Botvinnik a été le premier joueur de classe mondiale à se développer au sein de l'Union soviétique, le soumettant à des pressions politiques mais lui conférant également une influence considérable au sein des échecs soviétiques. Il a également joué un rôle majeur dans l’organisation des échecs en apportant une contribution importante à la conception du système de championnat du monde d'échecs après la Seconde Guerre mondiale. Il devint aussi un membre dirigeant d'une école d'échecs en Union soviétique permettant à sa nation de dominer les échecs à partir de cette époque ; il est parfois qualifié de « père de l'École soviétique ». Parmi ses élèves les plus illustres de l'« école Botvinnik » qu'il a dirigée figurent les champions du monde russes Anatoli Karpov, Garry Kasparov et Vladimir Kramnik.
Carrière
Débuts aux échecs (1924-1926)
Mikhaïl Botvinnik naquit le dans une ville située actuellement dans le district de Saint-Pétersbourg. Son père et sa mère étaient dentistes. Bien que d'origine juive, les parents de Botvinnik lui interdirent de parler le yiddish et il reçut une éducation soviétique. Il apprit à jouer aux échecs à l'âge de douze-treize ans, fin 1923 et il remporta le championnat de son école en 1924. Il fit d'abord parler de lui à quatorze ans, en 1925, en battant le champion du monde Capablanca dans une simultanée. Un an plus tard, en 1926, il réussit à se qualifier pour la finale du championnat de Léningrad adultes où il finit deuxième. Puis, il fut remarqué très jeune et soutenu par le « père de l'école soviétique d'échecs », Alexandre Iline-Jenevski.
Champion d'URSS (1931 et 1933)
En 1927, Botvinnik finit cinquième du championnat d'URSS à seize ans et fut proclamé maître. Après une deuxième tentative infructueuse (en 1929), Botvinnik remporta le championnat d'URSS à vingt ans, en 1931, puis à nouveau deux ans plus tard, en 1933.
Iline-Jenevski organisa en 1933 un match entre Botvinnik et Salo Flohr, un des meilleurs joueurs du monde et parmi les plus difficiles à battre. Mené 2-0 dans la première moitié du match, Botvinnik gagna deux parties en une semaine et réussit à faire match nul 6-6 (+2 -2 =8).
Premiers succès internationaux (1934-1938)
En 1934, Botvinnik remporta un succès à Léningrad (+5 -1 =5) devant le futur champion du monde Max Euwe, puis il fit son entrée sur la scène internationale, en étant le premier soviétique depuis Bogolioubov à participer dans un tournoi à l'étranger, à Hastings en 1934-1935 (+3 -2 =4) où il finit cinquième-sixième ex æquo.
En 1935, il remporta le fort tournoi de Moscou (+9 -2 =8) en compagnie de Flohr devant les anciens champions du monde Lasker et Capablanca, puis il termina deuxième (+7 -1 =10) à l'édition suivante en 1936 derrière Capablanca, mais les deux joueurs partagèrent la première place à Nottingham (+6 =8) la même année, devant tous les meilleurs joueurs du monde : Euwe, Fine, Reshevsky, Alekhine, Flohr, Lasker, Vidmar, Bogoljubov, Tartakover, Alexander, Thomas et Vidmar. Malgré un insuccès relatif au tournoi AVRO en 1938 (il termina troisième (+3 -2 =9) derrière Paul Keres et Reuben Fine mais devant trois champions du monde, Alexandre Alekhine, Max Euwe et José Raúl Capablanca), beaucoup le considéraient comme le concurrent le plus sérieux pour le champion français. Après le tournoi, il rencontra Alekhine et ils convinrent officieusement du principe d'un match, mais l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale mit fin à tout espoir. En 1945, Botvinnik lança à nouveau son défi, mais officiellement cette fois.
Le champion du monde en titre Alexandre Alekhine décéda brutalement en 1946 et le titre mondial dut être remis en jeu. La Fédération internationale des échecs organisa un tournoi avec les meilleurs joueurs du moment : deux Occidentaux (trois étaient prévus, mais Reuben Fine déclara forfait, alléguant des raisons professionnelles) et trois Soviétiques. Il y eut donc Samuel Reshevsky, Polonais émigré aux États-Unis et l'ancien champion du monde hollandais Max Euwe pour le bloc de l'Ouest, Mikhaïl Botvinnik, Paul Keres, Estonien récemment redevenu Soviétique et Vassily Smyslov pour le bloc de l'Est. Botvinnik l'emporta aisément avec 14 points sur 20 (+9 -1 =10).
Cette victoire, qui inaugura une domination soviétique de près de 50 ans sur le monde des échecs, eut certainement un impact dans la politique de l'URSS vis-à-vis des échecs. Dix ans plus tard, on comptait un million de joueurs licenciés en URSS.
Après sa victoire en 1948, Botvinnik s'abstint de disputer la moindre partie officielle jusqu'au match de 1951 contre David Bronstein. Contre Bronstein, il fut mis en difficulté : le jeu original et sans complexe de son adversaire, ainsi que le manque de compétition contraignirent le champion du monde à concéder le match nul 12-12 (+5 -5 =14). Si Botvinnik domina son adversaire dans les finales, ce dernier commettant plusieurs erreurs grossières, il perdit toutes ses parties en milieu de jeu, le plus souvent dans des phases tactiques.
Matchs contre Smyslov (1954, 1957 et 1958)
Dans les années 1950, le champion du monde ne participa plus que rarement aux grands tournois internationaux, enregistrant plus ou moins de succès. Après une cinquième place au championnat d'URSS 1951 remporté par Paul Kéres, Botvinnik rattrapa Mark Taïmanov dans la dernière ronde du championnat d'URSS 1952 et, vainqueur du match de départage, il remporta son sixième titre après ceux de 1931, 1933, 1939, 1944 et 1945, record partagé avec Mikhaïl Tal. La même année, il finit troisième ex æquo du tournoi de Bucarest 1952 remporté par Paul Kéres et ne fut pas sélectionné dans l'équipe qui remporta l'olympiade d'échecs de 1954. Après une troisième place au championnat d'URSS 1955, Botvinnik remporta néanmoins une victoire, ex æquo avec Smyslov au mémorial Alekhine en 1956.
En 1954, Botvinnik défendit son titre contre Vassily Smyslov et dut encore se contenter d'un match nul 12-12 (+7 -7 =10), même si le match fut spectaculaire : pas moins de 8 parties consécutives furent gagnées par l'un ou l'autre, ce qui est exceptionnel à ce niveau. Dès lors, on commença à s'interroger sur le bien-fondé de la règle stipulant que le champion du monde conservait son titre en cas de match nul.
Botvinnik perdit une première fois son titre en 1957 contre Vassily Smyslov (+3 -6 =13). Il le récupéra en 1958 lors du match revanche (+7 -5 =11).
Matchs contre Mikhaïl Tal (1960 et 1961)
Botvinnik perdit son titre une deuxième fois en 1960 face à Mikhaïl Tal, âgé alors de 23 ans (+2 -6 =13). Et il le regagna à nouveau lors du traditionnel match revanche en 1961 (+10 -5 =6), mais dans des conditions particulières puisque son adversaire connaissait alors de sérieux problèmes de santé.
À cette période, la FIDE supprima le droit de revanche de l'ex-champion en titre et Botvinnik, âgé de 52 ans, renonça à regagner sa couronne. Qualifié d'office pour les matchs des candidats du cycle suivant en qualité de champion du monde sortant, il déclina l'offre et fut remplacé par Efim Geller.
Victoires dans les tournois internationaux
Dans les années 1960, il participa aux championnats d'URSS par équipes et à plusieurs tournois internationaux. Il obtint encore la première place à :
En 1970, Botvinnik décida d'arrêter sa carrière de joueur après que le match prévu contre l'Américain Bobby Fischer eut été annulé.
Le grand homme des échecs soviétiques
Au-delà de ses titres mondiaux, Mikhaïl Botvinnik régna sans partage sur les échecs soviétiques pendant plusieurs décennies, non sans donner naissance à de solides inimitiés. Celle de David Bronstein, par exemple, qui a toujours douté de ses capacités réelles et lui reprochait d'avoir été favorisé par le pouvoir[1]. Entre autres griefs, il lui reprochait de gagner ses parties surtout après l'ajournement et de les perdre surtout avant.
Après sa victoire dans le championnat du monde 1948, Botvinnik fit une pause dans les échecs et se consacra à ses études d'ingénieur en électricité. Il décrocha son doctorat durant les trois années d'interruption de sa carrière. En 1970, il dirigea une école d'échecs à Moscou, dont sont issus notamment (les futurs champions du monde) Anatoli Karpov, Garry Kasparov et Vladimir Kramnik. Il s'investit également beaucoup dans la recherche informatique consacrée aux échecs, cherchant à mettre au point une intelligence artificielle, sans beaucoup de succès.
Il a souvent été dit par les commentateurs que Botvinnik était le « père de l'École soviétique » du jeu d'échecs. On pourrait plutôt dire qu'il est un des piliers du système de formation, qui a permis aux échecs soviétiques de dominer jusqu'à nos jours, y compris après la disparition de l'URSS car la plupart des meilleurs joueurs actuels sont issus de l'ancien État et de l'ancien système de formation des jeunes joueurs.
D'autre part, il est surtout considéré comme le maître de la préparation, tant dans les ouvertures que dans l'étude de ses propres parties et de ses adversaires. Garry Kasparov témoigne de son apport à la théorie des ouvertures dans son livre Échecs offensifs[2] ; si dans l'approche classique des échecs, les noirs sont « cantonnés dans le rôle du défenseur », cherchant surtout à égaliser, Botvinnik a fait partie des « innovateurs » qui ont souhaité que les noirs trouvent comment obtenir l'avantage :
« En adoptant cette attitude sans compromission, dès le début de la partie, on crée le problème de savoir comment obtenir l'initiative. (...) Il porta souvent son choix sur des débuts condamnés par la théorie, se basant sur une analyse approfondie et une compréhension exacte des positions engendrées. Un nombre important de ses nombreuses victoires est dû à l'emploi de ces systèmes “défavorables”. »
— Gary Kasparov, Échecs offensifs.
Botvinnik n'a jamais gagné un match pour remporter le titre de champion du monde, mais a toujours remporté comme challenger ses matchs-revanche après la perte de son titre (Smyslov et Tal), montrant une capacité d'adaptation, de remise en question et d'analyse singulières[3].
Enfin, son jeu positionnel était redoutable mais il était fragile lorsque la partie était compliquée et qu'il ne pouvait analyser toutes les conséquences, ce qui explique ses difficultés face à Mikhaïl Tal et David Bronstein. Toutefois, il a réussi quelques chefs-d'œuvre d'attaque, qui lui ont valu plusieurs prix de beauté.
Palmarès
Tournois et matchs
Les tables suivantes donnent les résultats et les scores de Mikhaïl Botvinnik dans les tournois et les matchs[4]. La notation (+7 –3 =1) signifie : sept victoires, trois défaites et une partie nulle.
1924 à 1930 : champion de Léningrad
En 1923, peu après avoir appris les règles du jeu d'échecs, Botvinnik termina dixième du championnat scolaire de Pétrograd (quinze parties disputées, résultats détaillés non connus).
Léningrad (tournoi 2e catégorie inachevé) : 2,5 / 3
1925
(Léningrad) Match contre Lioutov : 3,5–1,5 (+3 −1 =1)Léningrad (tournoi 1re-2e catégories) : 10 / 11 (+10 −1 =0)(Léningrad) Match contre Rivline : 3-0Tournoi de Tsarskoïe Selo : 9,5 / 10(Léningrad) Partie simultanée gagnée contre Capablanca
Demi-finale du championnat de Léningrad : 11,5 / 12
(Stockholm) Match Stockholm - Léningrad contre Stoltz : 1,5–0,5 (+1 −0 =1)
(Léningrad) Match Léningrad - Moscou contre Iordanski : 0,5–1,5Championnat de Léningrad (2e-3e) : 7 / 9 (+6 −1 =2) (victoire de Iline-Jenevski devant Rabinovitch)Championnat de la province du nord-ouest (Léningrad) Demi-finale (2e-3e) : 9 / 11 (+8 −1 =2) Finale (3e) : 6,5 / 10 (+4 −1 =5) (victoire de Rabinovitch devant Iline-Jenevski)
1927
(Moscou) Match Moscou - Léningrad contre Pantchenko : 1,5–0,5(Léningrad) Match Léningrad - Moscou contre Grigoriev : 1,5–0,51927-1928 : championnat de l'union des métallurgistes (Léningrad) : 8,5 / 11 (+7 −1 =3)
Léningrad (2e après Romanovski) : 7,5 / 10 (+6 −1 =3) (« Tournoi national des six »)Championnat d'URSS (5e-6e) : 12,5 / 20 (+9 −4 =7) (Moscou, victoire de Bogartyrtchouk et Romanovski)
1928
(Riga) Match Riga - Léningrad contre Krastyns : 1 / 1Match scolaire Léningrad - Rostov : 1,5–0,5
1929
1928-1929 : championnat de l'union régionale des ouvriers de l'éducation (Léningrad) : 11,5 / 14 (+9 =5)Moscou : championnat par équipes des universités : 2 / 3 (+1 =2) Odessa : 7 / 8 (+6 =2) (quart de finale du championnat d'URSS)
Demi-finale du championnat d'URSS (3e-4e) : 2,5 / 5 (+2 −2 =1) (Odessa, demi-finale remportée par Kan et Izmaïlov)
1930
Tournoi de Léningrad[5] : 6,5 / 8 (+6 −1 =1) (devant Iline-Jenevski)(Moscou) Matchs par équipes contre Kan : 2-0 et 1,5–0,51930-1931 : championnat de Léningrad : 14 / 17 (+12 −1 =4)
1931 à 1940 : champion d'URSS, premier à Moscou et Nottingham
En 1934, à Hastings, Botvinnik participa à son premier tournoi international (individuel) à l'étranger.
Année
Vainqueur
ex æquo ou deuxième à cinquième
1931
Léningrad : tournois par équipes de syndicats : 4 / 4 et 1 / 1Championnat d'URSS (Moscou) : 13,5 / 17 (+12 −2 =3)
Demi-finale du championnat d'URSS (2e après Kasparian) (Moscou) : 6,5 / 9 (+6 −2 =1)
1932
Championnat de Léningrad : 10 / 11 (+9 =2)(Léningrad) Match Léningrad-Kiev : 1 / 1 1932-1933 : tournoi de Léningrad[6] : 7 / 10 (+6 −2 =2) (tournoi remporté devant Iline-Jenevski, Ragozine et Alatortsev)
Tournoi de Groningue : 14,5 / 19 (+13 -3 =3)(Moscou) Match URSS - États-Unis contre Reshevsky : 1,5–0,5 (+1 -0 =1)Match radio URSS - Angleterre contre Alexander : 1–1 (+1 -1 =0)
Championnat du monde (La Haye et Moscou, tournoi à cinq tours) : 14 / 20 (+10 -2 =8)
1951 à 1962 : la défense du titre de champion du monde
De 1948 à 1950, Botvinnik préparait un doctorat en ingénierie électrique, diplôme qu'il obtint en 1951.
Jusqu'en 1969, les championnats du monde étaient tous disputés à Moscou.
Année
Vainqueur ou ex æquo
Deuxième à cinquième
1951
Championnat du monde contre Bronstein : 12–12 (+5 −5 =14)
Championnat d'URSS (Moscou, 3e-6e) : 11,5 / 19 (+7 −3 =9) (victoire de Geller devant Smyslov, Illivitski, Petrossian et Spassky)(Moscou) Match URSS - États-Unis contre Reshevsky : 1,5–2,5 (+0 −1 =3)
1956
Moscou (mémorial Alekhine) : 11 / 15 (+8 −1 =6) (ex æquo avec Smyslov, devant Taïmanov, Gligoric et Bronstein)
Spartakiade d'URSS (2e échiquier) : 8 / 9 (+7 =2) (Moscou, premier avec 4,5 / 5 en demi-finale et en finale[7])Amsterdam : 4 / 5 (+3 =2) (devant Flohr et Donner)
Championnat du monde contre Petrossian (Moscou) : 9,5–12,5 (+2 -5 =15)
1964
Championnat de Moscou par équipes des entreprises collectives : 4,5 / 5Coupe d'URSS par équipes (1er-2e) : 4,5 / 6 (+3 =3) (Moscou, 1er échiquier de Troud, ex æquo avec Tal)
En dehors des matchs de championnats du monde, Botvinnik joua aussi pour l'équipe d'URSS lors de six éditions de cette compétition où l'URSS remporta la médaille d'or.
Lors de la première participation d'une équipe d'URSS à une olympiade, en 1952, Botvinnik fut écarté de l'équipe d'URSS.
1965Hambourg : 2e échiquier (+2 -3 =3). Botvinnik perdit ses trois dernières parties, termina avec un score négatif et ne fut plus sélectionné ensuite dans l'équipe soviétique pour les olympiades ou les championnats d'Europe.
Quelques mois avant de mettre fin à sa carrière, Botvinnik participa au premier Match URSS - Reste du monde disputé en 1970 à Belgrade. Il fut opposé au huitième échiquier à Milan Matulović. Il remporta leur match individuel (+1 –0 =3).
Résultats cumulés contre les meilleurs joueurs des années 1930 aux années 1960
Le score global de Botvinnik contre les meilleurs joueurs soviétiques et occidentaux fut le suivant[11]. Les joueurs sont classés selon le nombre de parties disputées contre Botvinnik et le total ne tient pas compte de parties d'entraînement (notamment contre Ragozine de 1938 à 1947), ni des matchs « secrets » contre Averbakh en 1957 et contre Fourman en 1963 :
Ce coup (41. ..Rf6!) a dû être joué avant l'ajournement. Botvinnik a mis son coup sous enveloppe après 42 minutes de réflexion[19]. Conséquemment, au 56e coup, il ne lui restait plus que 20 minutes pour atteindre le contrôle de temps suivant[20]. Il suivit :
L'auteur Eric Schiller, dans Complete defense to King pawn openings[22] conclut le commentaire de cette partie par : « une finale magnifiquement jouée par Botvinnik, qui a dû en mettre au point la plupart des détails avant le contrôle de temps ».
Publications
Livres de Botvinnik en anglais
(en) One hundred Selected Games, 1949, éd. Dover, 1960
(en) (édité par Cafferty) Botvinnik's Best Games, 1947-1970, Batsford, 1972
Cent-onze parties commentées par Botvinnik et sélectionnées par Bernard Cafferty.
(en) Half a Century of Chess, Cadogan Chess, 1984,
Quatre-vingt-dix parties de 1925 à 1966, avec de nouvelles annotations et des introductions présentant les adversaires.
(en) Botvinnik's Best Games (3 volumes), 2000, éd. Moravian Chess
Livres de Botvinnik traduits en français
Mikhaïl Botvinnik, Une carrière échiquéenne d’un demi-siècle : mes 90 meilleures parties d’échecs, BoD, , 416 p. (ISBN9782322502615)
Mikhaïl Botvinnik, Fins de parties d'échecs intéressantes issues de ma pratique, BoD, , 168 p. (ISBN9782322455089)
Mikhaïl Botvinnik, Quinze parties d'échecs et leurs aventures, BoD, , 142 p. (ISBN9782322400867)
Trois matches d'Anatoli Karpov, champion du monde, éd. du Rocher, 1976
Notes et références
↑Ceci n'est pas forcément exact car Botvinnik était d'origine juive, comme Bronstein, et les autorités auraient préféré un pur Russe comme Vassily Smyslov au lieu de non-Russes comme Paul Keres, Botvinnik et Bronstein.
↑Gary Kasparov (en collaboration avec Bob Wade) (trad. de l'anglais), Échecs offensifs : les parties et la carrière de Kasparov, Creil, Dumerchez-Naoum, , 237 p. (ISBN2-904925-03-1), p. 139-140.
↑Nicolas Giffard, Le Guide des échecs, traité complet, éd. Robert Laffont, collection « Bouquins », 1993, 2009, dans la partie qu'il consacre à Botvinnik lors des championnats du monde d'échecs.
↑La victoire contre Bouslaev (Géorgie) jouée en demi-finale compta aussi pour la finale)
↑Botvinnik commença le tournoi en remportant cinq victoires contre Keres, Smyslov, Loutikov, Spassky et Birbraguer. Il disputa seulement neuf parties, se faisant remplacer dans la dixième par Chamkovitch qui fit nulle. Il réalisa la meilleure performance de la finale à onze joueurs, suivi de Geller : 6,5 / 10, puis de Tal ex æquo avec Petrossian : 6 / 10
↑Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, Everyman Chess, décembre 2003, p. 228.
↑Annotation de Botvinnik reprise dans The evolution of chess opening theory : From Philidor to Kasparov de Raymond Keene, Hardinge Simpole Publishing, 2002, (ISBN0-95137-576-8), p. 165.
↑Annotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, p. 229.
↑ a et bAnnotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, p. 230.
↑ a et bAnnotation de Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, p. 231.
↑Garry Kasparov dans (en) On My Great Predecessors Part II : Euwe, Botvinnik, Smyslov, Tal, p. 231.