D'ascendance russe par son père, médecin ayant émigré en 1920, et française par sa mère, pianiste et peintre diplômée du Springfield College (Massachusetts), Michel Moskovtchenko, s'il naît à Tarare, connaît jusqu'en 1947 à Violay (Loire) « une enfance heureuse, entouré de livres d'art et de musique », dans une campagne déjà montagneuse. Dès l'école primaire, la méthode Freinet lui permet de graver ses premières linogravures illustrant le journal de l'école[1]. Après des études au Collège moderne et technique de Tarare (de 1947 à )[2], auxquelles il préfère les cours de dessin que donne le soir Eugène Riboulet[3], il exerce un premier métier de dessinateur dans l'atelier de dessin de soieries des Établissements G. Corsin, petite rue des Feuillants à Lyon[4], suivant simultanément les cours d'apprentissage et les cours du soir de Louis Charrat et Pierre Pelloux à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, puis les cours de modèle vivant que donne Antoine Chartres au Petit Collège (école d'art municipale de Lyon), en ayant alors pour amis les peintres Jacques Lescoulié et Robert Massina, le comédien Armand Meffre, Alain Crombecque, futur directeur du festival d'Avignon, ou le photographe Rajak Ohanian[3].
Moskovtchenko, entre 1954 et 1956, se rend aux Pays-Bas, en Allemagne et Scandinavie où il se consacre particulièrement à l'étude des maîtres de la gravure dans les musées, en 1957 en Grèce puis, en 1960, s'installe dans le Lubéron[5], dans une bastide proche du village de Roussillon, y travaillant dans un premier temps essentiellement le dessin pour s'intéresser ensuite également à la gravure, en particulier à l'eau-forte qu'il commence à travailler en 1961 avec le peintre et graveur allemand Hans Hermann Steffens installé dans le village voisin de Gordes (c'est en 1968 qu'« avec les pierres des champs voisins »[6] Moskovtchenko construira et installera un atelier de taille douce[5] d'où il sortira « ces grandes planches au dessin rude qui s'apparentent aux productions des anciens maîtres des Pays-Bas »[6]). Sa première exposition personnelle se tient à Lyon en 1961. C'est en 1962, aux Rencontres internationales de Lure créées à Lurs par Maximilien Vox que, par un ami commun, le peintre d'Oppède Justin Grégoire (1917-1981), Moskovtchenko fait la connaissance de Jean Giono. C'est toutefois à Henri Bosco, vivant dans le village voisin de Lourmarin, qu'il reviendra en 1966 de composer le texte accompagnant les gravures sur cuivre de Moskovtchenko pour l'Album du Lubéron.
Michel Moskovtchenko effectue encore plusieurs voyages très marquants, en particulier la Sicile en 1967, l'Espagne et le Portugal en 1968, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, puis la Suède en 1973[5], Venise, puis l'Écosse en 1982, le parcours du Hoggar en 1983 (Tamanrasset, Djanet, l'Assekrem), inspirateur d'une grande toile et d'une suite de gravures intitulées Hoggar et présentées à la FIAC de 1983. Dans cette même période, il fréquente Jean-Pierre Le Boul'ch (leur première rencontre se situe en 1968 à la Galerie Le Lutrin, à Lyon, dont ils sont alors tous deux artistes permanents) qui le fait s'intéresser à l'usage du cutter, des caches et de la bombe aérosol pour ses aquatintes, il crée et anime un atelier de taille-douce en la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon en 1974, à la Maison de la culture de Grenoble en 1975[7], au Musée des beaux-arts de Lyon et au Centre Georges-Pompidou à Paris en 1978. À partir de 1998, il partage sa vie avec la sculptrice Colette Fizanne.
Pour la fascination du trait, des arbres, des racines, des pierres, des grands murs austères, des forêts et des falaises arides qui sous-tend son œuvre, on parle à son propos de « géologie artistique »[8]. Jan de Maere situe pour sa part Michel Moskovtchenko, avec Ivan Theimer, parmi les chefs de file en France du mouvement de la Nouvelle subjectivité lancé en 1975 par Jean Clair[9]. Pour Philippe Brunel, « les motifs de Moskovtchenko éclairent finalement son état d'esprit. Les arbres présentent avec un tronc noueux le spectacle étouffant de leurs branches sèches et emmêlées, ondulantes comme des lianes, ou parfois acérées comme des épines. Le même aspect tourmenté, la même complexité, la même violence se trouvent dans ses paysages tracés rugueusement, presque rageusement, de collines de pierres et de végétations rares. Rien de tranquille, de reposant, rien de romantique non plus dans ces paysages durs, inhospitaliers. Le spectateur n'est pas loin cependant du sublime, quand on le conçoit comme le sentiment de petitesse et de finitude que l'homme éprouve devant le spectacle de la nature hors-norme »[3].
Henri Bosco, Album du Lubéron, texte enrichi de dix gravures sur cuivre 50 × 65 cm de Michel Moskovtchenko tirées en soixante-quinze exemplaires sur les presses à bras de l'atelier Paul Haasen, Paris, 1966.
Jean-Jacques Lerrant, Les nus paysages, texte enrichi de dix lithographies originales 56 × 76 cm de Michel Moskovtchenko, Éditions du Soly, 1974.
Louis Borel, Pins Sylvestre, texte enrichi de cinq gravures originales 56 × 76 cm de Michel Moskovtchenko, Éditions de l'U.R.D.L.A., 1994.
Robert Droguet, Christine Durif-Bruckert, Colette Fizanne, Amadou Hampâté Bâ, Jean-Jacques Larrant, Tim et Gabriella Meier-Faust, Catherine de Saint-Phalle et Myriam Sjezer, Ravins érotiques, dix textes enrichis de vingt-cinq burins de Michel Moskovtchenko (tirage: trente exemplaires numérotés), impression sur les presses à bras de l'U.R.D.L.A., Villeurbanne, 2001.
Michel Moskovtchenko - Grands dessins blancs, paysages à la plume et petites gravures sur actes notariés du XVIIe siècle, détournées, rehaussées à l'acrylique et au pastel gras, Galerie Pierre Robin, Paris, octobre-[10].
Moskovtchenko - Gravures, dessins, Galerie Le cavalier bleu, Apt, 1985.
Pour Serge - Hommage de 21 artistes à Serge Emiliani, Galerie Serge Emiliani, Dieulefit, juin-[18].
8e Avenue Art Show - 2e édition, Salon d'art contemporain et d'art urbain (stand Galerie MB-XL contemporary & modern, Bruxelles), avenue des Champs-Élysées, Paris, .
Les artistes de la Galerie "Le Soleil dans la tête" : Michel Moskovtchenko, Atila Biro, Franta, Jean Couy..., Maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, novembre-.
Studio H13, Lyon, .
Maudits Lyonnais ! - Renouveau des arts plastiques à Lyon au cours des années 1960, Fondation Renaus, fort de Vaise, Lyon, - .
Exposition d'art, T'as quel art ? place de la mairie, Roussillon (Vaucluse), juin-septembre 2023.
Galerie
Christiane sur l'herbe, encre de bChine, 50 × 33 cm, 1963
Chêne à Saby (Suède), encre de Chine, 76x56cm, 1976
Le Choléra, encre de Chine, 23x23cm, 1976
Projet de frontispice, eau-forte, 63x45cm, 1978
Le Chantier, eau-forte, 63x90cm, 1978
Carrière à Lacoste, eau-forte, 63x90cm, 1978
Carrière à Lacoste III, eau-forte, 63 × 90 cm, 1978
Réception critique
« On dirait que c'est le Mistral lui-même qui a dirigé cette plume puissante et agitée. Le trait en est d'un dramatique mouvement, plein d'un élan dynamique. Sur ses dessins, le monde de la Provence si riche en traditions, tout en prenant forme de pastorale vigoureuse, se révèle d'un inédit fascinant. » - Hanns Theodor Flemming(de)[19]
« Jes dessins et lithographies de Moskovtchenko, dans un monde où le minéral ne se distingue plus du végétal et de l'animal, dans un monde de contrastes et de métamorphoses où le papier devient ciel, où le ciel devient montagne et femme... Pierres écrites, ruines évidentes et pourtant mystérieuses dont quatre éléments forment l'alphabet : terre, eau, ciel, feu. Ce que nous donne à lire cette combinatrice, c'est et ce n'est pas la nature érotique de la Provence - la Provence réduite à sa quintessence, à la forme pure d'une réalité de rêve. Maniant le réalisme et l'imperceptible hallucination, Hercules Seghers, rêvant la réalité de certains environs d'Amsterdam, annonçait la démarche lyrique et pourtant rigoureuse d'un Moskovtchenko. Moskovtchenko ou l'invention du réel. Toujours côtoyant le fantastique et l'abstraction, une telle invention, qui ne va pas sans risques et sans joies, ranime sous mes yeux les noces de la nature et du désir que l'on croyait oubliées. » - Jean-Noël Vuarnet[20]
« Michel Moskovtchenko a donné une forme concrète esthétique à ce que j'éprouve en face du Lubéron: la verticalité de la lumière, une pesanteur soudain accrue lorsque les ombres glissent, ce moutonnement de collines qui sont un accident de la lumière et de la plaine. Je retrouve, en face de son œuvre et la parcourant, cette disponibilité intérieure qui me fait savourer le bonheur d'être et de sentir. Qui n'a jamais vu les rochers se tordre comme des flammes, la lumière dissoudre peu à peu les couleurs, le paysage s'organiser autour de quelques lignes essentielles? Il semble ici que commence la terre et qu'avec elle je commence. Ce que Moskovtchenko rend visible, c'est un mouvement du réel qui s'échange avec nous, une connaissance de la matière, et, par la rigueur de son trait, la joie d'être présent dans un instant du monde. » - Jean-Pierre Geay[21]
« Ses murs occupent tout l'espace de la toile. Ils s'y dressent dans leur majesté et, en même temps, avouent leur fragilité. Ce sont des pierres entassées, en périlleux équilibre, leur adhésion n'est pas toujours stricte et le vide surgit de toute cette surface, comme s'exhalent des sols des forces qui sont essentielles à la vie : ici, les forces de l'ombre (l'intérieur et l'extérieur, le fermé et l'ouvert, le creux et le plein) en usant au minimum de la couleur, l'aimant brune, sombre, ténue, rude, à la limite absente. » - Jean-Jacques Lévêque[22]
« Les eaux-fortes de Michel Moskovtchenko nous délivrent une Provence effrayante et hostile, avec des plages de lumière et d'espoir. Tourmentées par un Mistral qui les agite et les magnifie, ces "eaux" ruissellent et rebondissent comme des cascades pétrifiées. Le Lubéron, devenu la montagne hautaine des mirages et des rêves, revit, sous la griffe de Moskovtchenko, sa vie la moins visible, faite d'hiver, de nuit, d'inquiétante féminité. » - Bruno Marcenac[23]
« Marginal de la gravure, paysagiste attardé qui continue de scruter la terre pour y découvrir des signes. Un peu comme l'écho de l'homme monolithique voyant dans l'enchevêtrement des branches le signe de sa propre complexité, la dualité douloureuse du morbide et du dionysiaque. Au moment où la peinture figurative à l'unisson parle d'une univers recréé par l'homme, Moskovtchenko s'isole délibérément dans ce lien avec l'élémentaire. » - Michèle Crozet[24]
« Moskovtchenko est profondément un dessinateur. Mais encore ; le mot recouvre des travaux fort divers : figure cernée d'un trait, jeux d'ombres et de lumières, symboles ou concepts, enfin avec l'abolition de tout référent, assomption de la ligne pour la ligne, du trait pour soi comme ivre d'une liberté retrouvée, geste spontané… Faut-il chercher dans le calcaire abrupt et raviné du Lubéron, dans la carapace minérale dont se pare une végétation d'oliviers et de chênes hors d'âge, ou encore dans la,rigueur des saignées ouvertes par les maîtres carriers, la raison pour laquelle le trait l'emporte sur la couleur, l'ossature sur la chair ?… Moskovtchenko aime la richesse et la prolifération du trait, mais jamais celles-ci ne prennent valeur en elles-mêmes, jamais l'excès baroque du montrer sur ce qui est donné à voir ne trahit un métier d'artifice. Dans ses derniers travaux, nous voyons plutôt Moskovtchenko à la recherche de ressources graphiques nouvelles susceptibles de dépasser la trop brutale alternative du blanc et du noir… Le trait vibre d'harmonies chromatiques dans ses enchevêtrements, comme jadis chez Millet, et d'est là un des états les plus émouvants de l'art du dessin. » - Jacques Leenhardt[10]
« Conjointement à l'avalanche des figurations et leurs épiphénomènes, le dessin, longtemps laissé pour compte, a repris progressivement ses droits depuis les années 1970. Aujourd'hui, certains artistes donnent parfois même plus d'importance à la pratique du dessin qu'à celle de la peinture; Moskovtchenko nous met en situation d'archéologue dans ses monts crénelés. » - Gérard Xuriguera[25]
« Des roches mises à nu, sèches comme des os; des arbres décharnés; des terres stériles; tout nous ramène à l'idée de la mort. Il n'y a dans ces buissons de ronces, dans le grouillement des épines, dans ces pierrailles et dans ces rocailles, dans ces amoncellements et ces paysages pétrifiés, rien qui vive. Il n'y a que l'imitation de la vie. Quelque chose passe, dans le dessin et la gravure, qui est désespérance, peur, impuissance, dessèchement... Le trait du graveur, par sa profusion, masque ce qu'il craint: son propre dessèchement, sa pétrification. » - Jean-Michel Foray[1]
« Paysagiste, il est surtout sensible à l'aridité de la Provence et des montagnes du Luberon. Décrivant les roches nues, il nous plonge dans un univers proche du fantastique, parfois oppressant. » - Dictionnaire Bénézit[26]
« Faune notarial, Moskovtchenko inventorie les vulves buissonnières. Pas un arbre, pas une roche qui ne recèlent une invite démesurée, aride ou moussue, à mettre l'imagination au délire : quel furieux seigneur de ces antres, quel géniteur pour nymphomanes accouchant de falaises et de forêts, quel souffleur à obstruer les passes et les cols ! Il grave le répertoire des provocations obscènes de la pierre et de la sylve, l'offre convulsive du paysage en rut au lieu-dit des attentes forcenées. » - Jean Jacques Larrant[27]
Prix et distinctions
Prix de gravure du IVe Morgan's Paint, Ravenne, 1972.
Serge dit « Candide » et Madeleine Tekielski, Petit musée du bizarre, Lavilledieu.
Galerie
Tilleul à Wetteren (Belgique), encre de Chine, 76x56cm, 1985
La migrante, bronze déchiqueté, Ht.110 cm, 2015
La migrante, détail
Références
↑ a et bOuvrage collectif, Moskovtchenko - Dessins, gravures, éditions du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique, Lyon, 1996.
↑Collège moderne et technique, Tarare, Les anciens élèves.
↑ ab et cPhilippe Brunel, Michel Moskovtchenko - Catalogue des estampes, 1963-2010, Jan de Maere/Galerie Ories, Lyon/Imprimerie Rimbaud, Cavaillon, 2018.
↑Jean-Pierre Delarge, Michel Moskovtchenko, in Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains.
↑ ab et cMoskovtchenko, biographie, in ouvrage collectif, Moskovtchenko, Imprimeurs réunis, Lyon, 1974.
↑ a et bMichel Moskovtchenko, in Le désespoir du peintre, catalogue d'exposition, Maison de la culture de Grenoble, 1976.
↑Elyane Gérôme, Moskovtchenko, Éditions du Musée des beaux-arts de Lyon, 1978.
↑Jan de Maere, Modernisme et post-modernisme dans l'art du XXe Siècle: le "savoir-voir" et ses expériences, conférence prononcée au Cercle royal gaulois artistique et littéraire, Bruxelles, 3 mai 2016.
↑ a et b Jacques Leenhardt, Michel Moskovtchenko, éditions de la Galerie Pierre Robin, Paris, 1981.
↑ Anne-Sophie Marquetty, « Mers-les-Bains - Un nouveau tableau offert à la ville : Michel Moskovtchenko », L'Informateur, n°4017, 13 janvier 2022, p. 17.
Jean-Noël Vuarnet, Michel Moskovtchenko, Éditions Galerie Le Soleil dans la tête, Paris, 1972.
Jean-Pierre Geay, Michel Moskovtchenko, Éditions de la ville de Privas, 1973.
Bruno Marcenac, Moskovtchenko, Éditions Galerie Jean-Charles Lignel, 1973.
Bruno Marcenac, Jean-Noël Vuarnet, Jean-Jacques Lerrant, Jean-Jacques Lévêque, René Deroudille et Françoise Vacher, Moskovtchenko, Imprimeurs réunis, Lyon, 1974.
Jean-Michel Foray, Jean-Noël Vuarnet et Elyane Gérôme (préface de Michèle Crozet), Moskovtchenko, Éditions de la Maison de la Culture de Grenoble, 1975.
Jean-Jacques Lerrant et Elyane Gérôme, Moskovtchenko - Atelier Aujourd'hui n°8, Éditions du Centre-Georges Pompidou, Paris, 1978.
Jean Poucet (préface d'Elyane Gérôme), Moskovtchenko, Éditions du Musée des beaux-arts de Lyon, 1978.
Jacques Leenhardt, Michel Moskovtchenko, Éditions Galerie Pierre Robin, 1981.
Jean Clair, Le réel et l'imaginaire, Centre Georges-Pompidou, 1981.
Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
Paul Duchein, Pour saluer le dessin, Éditions Rencontres d'art, 1991.
Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz, estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
Denis Trouxe (préface), Gérard Guillot, René Deroudille, Suzanne Michet, Jean-Jacques Lerrant, Jean-Noël Vuarnet, Françoise Vacher, Jean-Jacques Lévêque, Jean-Michel Foray, Elyane Gérôme, Charles Juliet, Louis Borel, Moskovtchenko - Dessins, gravures, Éditions du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique, Lyon, 1996.
Pierre Abattu, L'art et la manière par le sculpteur Moskovtchenko, in Art & bronze - La lettre de la fonderie Barthélémy Art, no 10, été 2003.
Adrian Iorgulescu, Cristian Preda, Daniel Sotiaux, Jan de Maere, Patrick Roegiers, Joachim Wittstock, Voyages transylvaniens, édité par la ville de Sibiu (Roumanie), 2006.
Michèle Emiliani, Coffret de reproductions de 21 œuvres de 21 artistes amis de Serge Emiliani, Éditions Galerie Serge Emiliani, Dieulefit, 2009.
Christine Crombecque, Alain Crombecque - Au fil des rencontres, Actes Sud, 2010.
Jan de Maere, « Michel Moskovtchenko, un regard émerveillé », dans la revue L'Éventail, , page 50.
Philippe Brunel, Michel Moskovtchenko - Catalogue des estampes, 1963-2010, Jan de Maere/Galerie Ories, Lyon/Imprimerie Rimbaud, Cavaillon, 2018.
Denis Vaginay et Damien Voutray, Maudits Lyonnais ! - Renouveau des arts plastiques à Lyon au cours des années 1960, Fage édition, 2019.