La commune, périurbaine, est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Paris, à l’est du département du Val-de-Marne, et a une dominante résidentielle et de forêt. Sa partie urbaine est enserrée dans un espace forestier: le domaine de Grosbois à l’ouest, la forêt de Notre-Dame au nord et à l’est. Au sud le territoire est fermé par la vallée du Réveillon qui reçoit un golf devenu 18 trous en 2015.
La RN 19 qui relie Paris à Troyes, est la desserte routière majeure de la commune.
La commune fait partie du Plateau briard.
Au nord de la commune se trouve le bois Notre-Dame et elle est traversée par la rivière le Réveillon.
Au sud, le territoire communal est bordé par la ligne TGV.
Une modification du territoire a été engagée en 2016-2017, qui a attribué le chemin du Vieux-colombier, qui ne dessert que des pavillons situés à Boissy-Saint-Léger, à cette dernière commune[1],[2]
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Statistiques 1991-2020 et records MANDRES (94) - alt : 93m, lat : 48°42'33"N, lon : 2°32'59"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Source : « Fiche 94047001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Marolles-en-Brie est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Toponymie
Une mention ancienne de la localité est : Marrolas 1190[14]
Du latin materia (bois de construction), suivi du suffixe latin, de présence ola, « endroit où il y a du bois de construction ».
Histoire
La terre seigneuriale appartenait, en 1088, à Dreux III de Mellot, archidiacre de l'église de Paris. Il la donna, en 1097 à des religieuses, et leur bâtit un prieuré qui existait encore à la Révolution[réf. souhaitée].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[17].
En 2014, Sylvie Gérinte (SE) succède à Alain Josse en l’emportant face à Emmanuel Bezançon (DVD) avec 57 % des suffrages[19].
En 2020, trois listes sont en lice. C’est Alphonse Boye (SE) qui l’emporte au second tour avec 46 % des suffrages face à Martine Harbulot (30%) et la maire sortante, Sylvie Gérinte (23%)[20]. Le nouveau maire, comme quelques-uns des membres de son équipe municipale appartenait à l’ancienne majorité menée depuis 2014 par Sylvie Gérinte, avec laquelle il s'est désolidarisé en cours de mandat[21].
Ancien joueur international de handball Cadre supérieur, chef d'entreprise
Politique de développement durable
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2022, la commune comptait 4 685 habitants[Note 4], en évolution de −3,52 % par rapport à 2016 (Val-de-Marne : +3 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune possède trois établissements scolaires[Quand ?] : l'école maternelle des Buissons, l'école élémentaire des Buissons, et l'école maternelle et élémentaire de la Forêt.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune est riche culturellement : elle compte parmi ses bâtiments une des résidences secondaires des parents de l'Impératrice Sissi (Élisabeth d'Autriche), épouse de François-Joseph). Elle compte également une très ancienne église, l'église Saint-Julien-de-Brioude, au prieuré Saint Arnould, construit au XIe siècle[35],[36].
Presbytère, 1 rue Pierre-Bezançon, datant de 1771. Déclaré bien national pendant la Révolution française, il sert de logement à l'instituteur vers 1820 et accueille la mairie en 1844[38].
Prieuré de bénédictins Saint-Julien-de-Brioude, 2 rue Pierre-Bezançon, fondé fin XIe ou début du XIIe siècle. Vendu comme bien national à la Révolution, il devient château avec adjonctions aux extrémités et construction d'un canal et d'un abreuvoir avant 1810[39],[40].
Grille d'honneur de l'ancien château du Buisson, 2-4 route de Santeny, de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle[41], et le nouveau château. construit pour Simon Arnout, contrôleur général de la maison de Marie de Médicis, démoli, dont ne reste que deux pavillons[42].
Ferme de Combault, 19 rue Pierre-Bezançon, ayant appartenu au prieuré Saint-Julien de Brioude. Le logis comprend un escalier du début du XVIIIe siècle, et a été remanié au XIXe siècle. La grange et l'étable sont antérieures à 1770[43].
Ferme de Veaurichard, 7 rue Pierre-Bezançon, ayant également appartenu au prieuré de Saint-Julien de Brioude. Acquise par la commune, qui y construit une école à son emplacement. Certains de ses bâtiments sont encore en place rénovés et dénaturés[44].
La Belle Image, 3 rue du Pressoir, demeure du début du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, Acheté en 1813 par Berthier de Wagram qui l'annexe au domaine de Grosbois. Son nom vient d’une chapelle dédiée à la Vierge, bâtie sur un rond-point devant l’entrée de la maison, et qui figure sur le plan établi par l’abbé Delagrive[45].
Monument aux morts, route de Santeny, érigé en 1922 par l'architecte Tillet et l'entreprise parisienne breton et Cie, à la mémoire des morts des guerres de 1914, 1918 et 1939, 1940[46].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Extraits du livre de G. BLANC-CESAN : Les Maires du Val de Marne (1988), cité par « Les maires de Marolles-en-Brie », sur francegenweb.org (consulté le ).
↑« A Marolles, Alain Josse (SE) s'est mis au golf », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Maire de Marolles-en-Brie depuis 1995, il avait décidé de ne pas se représenter et de céder la main. « A 74 ans, il était temps que je laisse la place ! », rit Alain Josse ».
↑Bartolomé Simon, « Marolles-en-Brie : l’ancien maire Alain Josse est décédé : Agé de 79 ans, ce passionné de hippisme et de littérature a été emporté par la maladie ce vendredi », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Alain Josse avait succédé à Paul Redon (DVD), maire de Marolles de 1959 à 1995. Il avait effectué trois mandats, de 1995 à 2014, avant de laisser sa place à l'actuelle maire Sylvie Gerinte (LR) ».
↑« A Marolles, Sylvie Gérinte veut succéder au maire sortant », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Également adjointe au maire chargée de la solidarité depuis 2008, cette Marollaise depuis 24 ans, a par ailleurs obtenu l'investiture de l'UMP ».
↑Marine Legrand, « Municipales dans le Val-de-Marne : un vent de dégagisme souffle sur le Plateau briard : Guille perd la mairie à Villecresnes, Gerinte est distancée à Marolles ; Perrault, Urlacher et Gendronneau passent la main à leurs poulains parfois avec difficulté. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le )« Le candidat est arrivé largement en tête avec 46,28 % des voix, devant Martine Harbulot (DVD), l'élue d'opposition, avec 30,10 %, et la maire de Marolles en dernière position avec 23,61 % ».
↑Marine Legrand, « Val-de-Marne : voici les cinq nouveaux maires du plateau briard : Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Périgny-sur-Yerres, Santeny et Villecresnes ont élu de nouveaux maires. Mais le plateau briard conserve son ancrage de centre droit. Portraits de ces élus aux parcours parfois étonnants », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Le 28 juin, il devient maire, élu avec plus de 46 % des voix dans une triangulaire ».
↑« Cachan, 4e ville de Val-de-Marne à obtenir sa 4e fleur : Après Créteil, Maisons-Alfort et Rungis, Cachan vient d’obtenir sa 4e fleur dans le cadre du Concours national des villes et villages fleuris », 94 citoyens.com, (lire en ligne, consulté le ).