Secrétaire général du comité directeur provisoire d'Amnesty Tunisie de 1981 à 1988, il préside la section tunisienne d'Amnesty International de 1988 à 1994[4] et en est l'un des membres fondateurs[2]. De 1995 à 2000, il est aussi membre puis président mondial à partir de 1998 du comité exécutif d'Amnesty International[4],[6].
Entrée en politique
En 1989, il est membre fondateur du « Mouvement des 150 », qu'il présente lui-même comme une initiative créée « au lendemain des élections d'avril 1989 pour faire front contre la bipolarisation de la vie politique et offrir une alternative démocratique et progressiste »[4],[7].
En 2004, il est membre fondateur de l'Initiative démocratique, une coalition de gauche qui présente un candidat à l'élection présidentielle. En 2007[4], il devient membre du mouvement Ettajdid dont il devient le secrétaire général adjoint[3],[8].
Son ouvrage Tunisie : État, économie et société (2011), écrit avant la révolution de 2011, est interdit de publication sous la présidence de Zine el-Abidine Ben Ali[6]. Selon le journal Le Temps, le livre a été censuré parce qu'il tentait de « savoir pourquoi la Tunisie [continuait] de vivre sous le régime autoritaire »[6].
Il est l'un des membres fondateurs de Nidaa Tounes, parti créé en 2012 par Béji Caïd Essebsi, dont il préside la commission économique et sociale dès [5]. Il est également l'un des membres du bureau exécutif du parti. Début 2014, il est le coordinateur de l'équipe de plus de 200 experts qui élabore le programme économique et social du parti[2],[5],[12]. Selon cette équipe, le bilan économique et social d'Ennahdha est « proprement catastrophique » : l'économie du pays était « plombé[e] par un tourisme en berne, une Libye en plein chaos et une production de phosphates en chute libre »[13].
Tunisie : État, économie et société - ressources politiques, légitimation et régulations sociales, Paris, Publisud, , 282 p. (ISBN978-2362910081)[15].
Tunisie : la démocratie en quête d'État, ou comment reprendre la voie de la prospérité partagée, Tunis, Sud Éditions, , 303 p. (ISBN978-9938011258)[16],[17].
↑ abcd et eBadreddine Ben Henda, « Le livre « explosif » de Mahmoud Ben Romdhane sur l'état autoritaire en Tunisie : interdit de publication sous Ben Ali, Tunisie, État, économie et société », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bIsabelle Mandraud, « Tunisie. État, économie et société, de Mahmoud Ben Romdhane : aux sources du pouvoir de Ben Ali », Le Monde, (ISSN0395-2037, lire en ligne, consulté le ).