Il intègre alors le groupe EMI comme chercheur physicien jusqu'en 1939.
Carrière
En , il retourne en Australie et rejoint le laboratoire du CSIR - Council for Scientific and Industrial Research - qui deviendra en 1949 le CSIRO - Organisation fédérale pour la recherche scientifique et industrielle, en français, à Sydney. Il y mène des recherches en radioastronomie, notamment sur la "super-réfraction" des ondes radio dans l'atmosphère de la Terre. Il est nommé chef adjoint de la division de la radio-physique en 1952. Il y restera jusqu'en 1962.
À la fin de la seconde guerre mondiale , il est considéré comme l'un des pionniers de cette nouvelle science qu'est la radioastronomie. Il s'intéresse alors plus particulièrement aux ondes radio provenant de la Galaxie ainsi qu' à la mesure des émissions solaires intenses[2]. Pour étudier ce phénomène, il utilise, avec Ruby Payne-Scott et Lindsay McCready, une antenne de la Royal Australian Air Force installée à Collaroy, au nord de la banlieue de Sydney[3]. En plus de confirmer que le Soleil est une source de bruit radioélectrique, leurs données ont également montré que la température, dans certaines régions du Soleil, dépasse un million de degrés, soit beaucoup plus qu'on ne le pensait à l'époque. Le physicien David Forbes Martyn a montré que la température s'élevait à un million de degrés dans la couronne solaire.
Au début de 1946, il tourne son attention vers les taches solaires comme sources probables des fortes fluctuations du bruit radio en provenance du Soleil. Pour le prouver, il s'aide, pour la première fois dans le monde, d'un appareil interférométrique. Ce travail a été confirmé quatre mois plus tard par les radioastronomes de l'Université de Cambridge, dirigé par Martin Ryle.
↑Robert W. Smith, Jennifer Tucker, Richard A. Jarrell, « Techniciens et scrutateurs de l'invisible », Les cahiers de science & vie, no 8 « Naissance de la radioastronomie », , p. 16