Blake signe avec les Maroons de Montréal de la Ligue nationale de hockey le [4]. Il arrive au sein de l'équipe des Maroons en compagnie de Herb Cain mais en réalité, ils doivent cette arrivée à Léo Dandurand des Canadiens de Montréal ; en effet, Dandurand supervise en compagnie de Howie Morenz, la vedette des Canadiens de l'époque, un match des Tigers de Hamilton en 1934. Ils sont conquis par le jeu de Cain et de Blake et Dandurand pose une option sur les deux joueurs. Cependant, Dandurand conseille aux deux joueurs d'aller faire leurs classes au sein des Maroons même s'il exige qu'ils rejoignent les Canadiens dès qu'il en aura besoin[5].
Après avoir joué huit rencontres lors de la saison 1934-1935 de la LNH avec les Maroons, Blake passe tout le reste de la saison avec les Tigers de Hamilton. Il ne joue aucune rencontre des séries éliminatoires des Maroons mais fait tout de même partie de l'effectif inscrit sur la Coupe Stanley[6]. Il est laissé lors de la saison 1935-1936 avec les Reds de Providence[7] mais le [4], il est échangé aux Canadiens de Montréal en compagnie de Bill Miller et en retour de Lorne Chabot[8].
Joueur des Canadiens de Montréal
Des premières années difficiles
Blake joue sa première saison complète dans la LNH en 1936-1937 et il compte alors 22 points. Cette saison est marquée pour les Canadiens par la perte de Howie Morenz qui se blesse sur la glace et meurt six semaines plus tard[9]. Premiers de leur division à la fin du calendrier, les Canadiens jouent directement les demi-finales des séries éliminatoires mais sont éliminés en cinq rencontres par la meilleure équipe de la saison régulière, les Red Wings de Détroit[NH 2]. Les joueurs de Montréal abordent la saison 1937-1938 de la LNH de la meilleure des manières puisqu'ils ne concèdent que deux défaites lors des dix premiers matchs. Ils ne parviennent cependant pas à garder le rythme toute la saison et glisse finalement à la troisième place de la division[NH 3]. Blake inscrit 33 points en 45 parties jouées et se classe troisième meilleur pointeur de l'équipe[10]. L'équipe perd dès le premier tour des séries face aux Black Hawks de Chicago, deux matchs à un[NH 3].
Les Maroons de Montréal arrêtent leurs activités au cours de l'été 1938 et il ne reste alors plus que sept équipes dans la LNH, sept équipes qui sont regroupées en une seule division[11]. Les anciens de l'équipe des Canadiens, comme Aurèle Joliat, ne font plus partie de l'alignement et Blake finit meilleur pointeur des siens avec 47 points mais également de toute la LNH[NH 4]. Même si les Canadiens finissent sixièmes du classement, Blake est mis en avant par toute la LNH et reçoit le Trophée Hart remis au meilleur joueur[Note 2],[12]. Il est également mis en avant en étant sélectionné dans la première équipe d'étoiles de la saison[13].
Deuxième joueur de l'histoire de la franchise à réussir à remporter le Trophée Hart et le championnat des pointeurs, il est nommé athlète de l'année au Canada quelques mois plus tard par les journalistes[12]. Malgré tous ses succès individuels, les Canadiens sont à la peine et ils sont une nouvelle fois éliminés dès le premier tour des séries par Détroit en trois rencontres[NH 4]. Les mauvais résultats se poursuivent pour les Canadiens en 1939-1940 puisqu'ils finissent derniers de la LNH ; Blake est toujours le meilleur pointeur de son équipe avec 36 points ; il est également le neuvième de la LNH derrière Milt Schmidt, Woody Dumart et Bobby Bauer, le trio de Boston[14].
En 1940-1941, Blake devient le nouveau capitaine. Il voit l'arrivée de jeunes joueurs au sein de l'équipe dont un certain Elmer Lach mais également de Dick Irvin derrière le banc de l'équipe[15]. Malgré ces arrivées, les Canadiens connaissent une nouvelle saison compliquée même s'ils retrouvent de justesse avec la sixième place les séries éliminatoires. Ils sont battus au premier tour en trois rencontres par Chicago[NH 5]. Les saisons se suivent et se ressemblent puisqu'à la fin de la saison suivante, les Canadiens sont sixièmes du classement et ils sont éliminés au premier tour des séries par Détroit[NH 6]. L'équipe voit tout de même arriver en ses rangs un nouveau défenseur en la personne de Émile « Butch » Bouchard alors que Blake est meilleur pointeur de l'équipe et sixième de la LNH avec 45 points[16].
La Punch line
La saison 1942-1943 de la LNH voit les débuts de Maurice Richard au sein de l'équipe des Canadiens mais il se brise la cheville au bout de 16 matchs[17]. Blake et Lach sont les deux meilleurs pointeurs de la saison des Canadiens avec 59 et 58 points[17].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le , il se fracture la cheville, blessure qui met fin à sa carrière dans la LNH[18].
Entraîneur des Canadiens de Montréal
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Quart-de-finale : V 4-0 contre Boston Demi-finale : V 4-1 contre Chicago Finale : V 4-0 contre Saint-Louis
Totaux
914
500
255
159
Huit Coupes Stanley
Notes et références
Notes
↑Victoria Mines est une ville fantôme abandonnée depuis 1913
↑Le terme francophone de « meilleur joueur » correspond au terme québécois de « joueur le plus utile » et au terme anglais de « Most valuable player » - MVP.
↑Les résultats indiqués ici sont en nombre de matchs. Ainsi, par exemple, 4-1 en 1955-1956 signifie 4 matchs pour les Canadiens contre 1 pour New-York. 2-4, en 1960-1961, 2 victoires pour les Canadiens, 4 pour Chicago.
Références
↑(en) « Toe Blake, honoured member », sur hhof.com (consulté le ).
Il a fait sa marque à titre de joueur de hockey pour les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey en Amérique du Nord durant treize saisons. En 577 matchs en saison régulière dans la LNH, Toe Blake inscrit 235 buts et amasse 292 passes, pour un total de 527 points. Il passe également 272 minutes de pénalité. En 57 matchs de séries éliminatoires, l'ailier gauche marque 25 buts en plus de récolter 37 passes ce qui lui donne 62 points. Il fait partie avec Maurice Richard et Elmer Lach de la « Punch Line » et remporte la Coupe Stanley trois fois en tant que joueur avant de prendre sa retraite en raison d'une fracture à une cheville. À titre personnel, il remporte le trophée Hart en 1938-1939 puis le trophée Lady Byng en 1945-1946
Il devient par la suite entraîneur pour les Canadiens entre 1955 à 1968, période durant laquelle l'équipe remporte huit fois la Coupe Stanley, dont cinq fois consécutives (1956-1960). Détenteur de nombreux trophées, il est admis au Temple de la renommée du hockey en 1966 et décoré de l'Ordre du Canada en octobre 1982. Il meurt le 17 mai 1995 à l'âge de 82 ans, souffrant de la maladie d'Alzheimer depuis quelques années.