La deuxième série de sous-marins de la classe S a été conçue comme une version légèrement améliorée et élargie des premiers bateaux de la classe et était destinée à oprérer en mer du Nord et en mer Baltique[1]. Les sous-marins avaient une longueur totale de 63,6 m, une largeur de 7,3 m et un tirant d'eau moyen de 3,6 m. Ils déplaçaient 780 t en surface et 975 t en immersion[2]. Les sous-marins de classe S avaient un équipage de 40 officiers et matelots. Ils avaient une profondeur de plongée de 91,4 m[3].
Pour la navigation en surface, les sous-marins étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 775 chevaux (578 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 650 chevaux-vapeur (485 kW). Ils pouvaient atteindre 13,75 nœuds (25,47 km/h) en surface et 10 nœuds (19 km/h) sous l'eau[4]. En surface, les sous-marins du deuxième groupe avaient une autonomie de 6 000 milles nautiques (11 000 km) à 10 nœuds (19 km/h) et de 64 milles nautiques (119 km) à 2 nœuds (3,7 km/h) en immersion[3].
Les sous-marins de classe S étaient armés de six tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) à l'avant. Ils transportaient six torpilles de rechargement pour un total d'une douzaine de torpilles. Ils étaient également armés d'un canon de pont de 3 pouces (76 mm)[2].
Au début de la guerre, le Seawolf rejoint la 2eflottille sous-marine. Du 23 au , la 2e flottille sous-marine est déployée dans ses bases de guerre à Dundee et Blyth[5]. Le , le submersible attaque le Croiseur légerallemandNürnberg et le torpilleurFalke dans le Skagerrak, mais aucune des cibles n’a été touchée. En , le Seawolf coule le marchand allemand Hamm et, en novembre, déclare avoir coulé le marchand allemand Bessheim. Par la suite, il fut révélé que le Bessheim avait sauté sur une mine et avait sombré la veille au large de Hammerfest, le Seawolf avait donc probablement attaqué un autre marchand non identifié.
Il est l'un des nombreux sous-marins chargés de traquer le Bismarck jusqu'à son naufrage en . En , Dick Raikes prend le commandement du Seawolf, qui est envoyé à Poliarny, dans l'Arctique, où il reste pendant un an. En patrouille le , le Seawolf aperçoit le cuirassé allemand Tirpitz escorté par les destroyersZ 5Paul Jacobi, Z 14Friedrich Ihn, Z 7Hermann Schoemann et Z 25. Les navires allemands avaient quitté Trondheim, en Norvège, avec l'intention d'attaquer le convoi PQ 12. Le sous-marin britannique est trop loin pour attaquer, mais son rapport de localisation de l'ennemi permet au porte-avionsVictorious d'attaquer avec ses bombardiers Fairey Albacore. Au cours de la même patrouille, le commandant Raikes entend le bruit de l'hélice d'un sous-marin faisant surface et lance une attaque avec ses torpilles ; il y a une explosion et de la fumée noire, mais aucune épave n'est retrouvée. Pour ces opérations, il reçoit la médaille de l'Ordre du Service distingué.
Lieutenant (Lt.) Richard Prendergast Raikes (RN) du à juillet 1942
Lieutenant (Lt.) Frederick Danford Gordon Challis (RN) de juillet 1942 à août 1943
Lieutenant (Lt.) Denis Woolnough Mills (RN) de août 1943 à
Lieutenant (Lt.) Bruce Collins (RN) du à mai 1945?
T/A/Lieutenant (T/A/Lt.) Willard Wayne Holmes (RCNVR) de mai 1945? au
Notes: RN: Royal Navy - RCNVR: Royal Canadian Naval Volunteer Reserve
Voir aussi
Notes
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin.
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy from the 15th Century to the Present, Newbury, Casemate, (1re éd. 1969) (ISBN978-1-935149-07-1)
(en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
(en) Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945 : The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN1-59114-119-2)