Fils d'agriculteurs, il passe son baccalauréat au lycée Montchapet de Dijon. Il obtient un DUT en gestion d'entreprise à l'IUT de Troyes, puis termine sa formation à l'UFR de sciences sociales de l'université de Reims Champagne-Ardenne.
Francois Sauvadet entre en politique à Chanceaux, où il est élu pour la première fois au sein du conseil municipal du village de 1989 à 1995. A la faveur des élections municipales de 1995, il devient maire de Vitteaux, dont il restera premier édile pour deux mandat[2].
Le et à la faveur d'un remaniement qui fait suite à la désignation de Christine Lagarde à la tête du FMI et à la démission de Georges Tron après des accusations de viol, il est nommé ministre de la Fonction publique dans le troisième gouvernement François Fillon en remplacement de ce dernier.
La Loi Sauvadet
Il est à l'origine de la loi du 12 mars 2012, dite « loi Sauvadet », qui dispose de mesures favorables à la déprécarisation dans la fonction publique (facilitant ainsi l’accès au statut de fonctionnaire des agents contractuels) et à la promotion des femmes aux plus hautes fonctions de l'État, des hôpitaux et des collectivités locales[8]. Cette loi permet notamment d'appliquer des sanctions financières aux employeurs publics n'appliquant pas un pourcentage de nomination de 40 % d'hommes et de femmes dans les nominations aux emplois supérieurs et dirigeants à compter de la publication de la loi.
Il s'agit de la première loi aussi incitative en la matière dans l'histoire de la Fonction publique, les précédents objectifs de nomination d'hommes et de femmes aux emplois supérieurs et dirigeants ayant été fixés par les circulaires dites « Jospin » de l'an 2000, mais n'ayant pas force réglementaire ou législative et dépourvues de sanctions. Cette loi fait suite au rapport de la députée Françoise Guégot sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans la fonction publique[9]. Dans le cadre de son ministère, son siège de député devient vacant, son suppléant Christian Myon étant décédé, en octobre 2007, d'un accident de voiture. La défaite de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2012 signera la fin de son ministère.
Création de l'UDI
En 2012, il participe à la création de l'UDI avec Jean-Louis Borloo et, après décision de ce dernier de quitter ses mandats politiques, se porte candidat à la succession de ce dernier à la présidence du groupe UDI à l'Assemblée nationale en avril 2014. Il est battu par le député Philippe Vigier par 16 voix contre 12 (plus un vote blanc)[10]. Le 13 juin 2014, il propose sa candidature à la présidence de l'UDI[11], laquelle n'est finalement pas retenue. Il apporte finalement son soutien à Jean-Christophe Lagarde. Le 30 août 2014, il plaide pour un programme de gouvernement commun UMP-UDI[12].
Retour à la politique locale
Le 21 avril 2015, il déclare sa candidature à la présidence du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté[13], en concurrence avec Alain Joyandet qui s'était porté candidat le 12 décembre 2014[14]. Les atermoiements pour la désignation de la tête de liste UMP-UDI le font envisager d'adhérer au parti en formation « Les Républicains » succédant, le 30 mai 2015, à l'UMP[15]. Conduisant finalement la liste Les Républicains-UDI-MoDem à l'élection régionale de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, il est battu par la socialiste Marie-Guite Dufay. Il s'est engagé, pendant cette campagne, à quitter son mandat de député, ce qu'il confirme le 13 décembre 2015 à la télévision[16]. Le 18 mars 2016, en session plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté il est chahuté sur sa promesse de démissionner de son mandat de député[17]. En mai 2016, il n'a toujours pas démissionné[18]. Le 9 août 2016, il annonce finalement son départ de l'Assemblée nationale. Cependant aucune élection législative partielle n'est possible, sa démission intervenant moins d’un an avant les élections législatives de 2017[19].
Il reste président du conseil départemental de la Côte-d'Or et conserve son siège au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
En 1994, il achète une maison en vieilles pierres avec piscine pour en faire sa permanence parlementaire. Déboursant l'équivalent de 124 000 euros, il rembourse ensuite les mensualités de son prêt avec ses frais de mandat, une pratique alors légale mais interdite à partir de 2015[22]. À l'issue de son mandat, il ne rend pas cette maison, achetée avec les fonds publics[23].
depuis décembre 2014 : 7e vice-président de l'UDI chargé de la Réforme de l'État et de la Dénormalisation après l'élection de Jean-Christophe Lagarde au poste de président, le 13 novembre 2014[24]
- : Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté (Commission permanente et Commission "Finances - citoyenneté et évaluation des politiques publiques - fonds européens et contrat de plan")[25],[26]