Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Ferreriis en 1412[3], ecclesia de Ferrariis vers 1480[4], La Ferriere entre 1612 et 1636[5], Ferieres en 1677[6], Ferriers en 1694[7], Ferriere en 1711[8], Ferrières entre 1801 et 1804[9], Ferrières Gallet en 1828[10], Ferrières en 1829[11].
« Installation pour extraire, fondre et forger le fer »[12]. Ce toponyme repose sur le latin ferru « fer », suivi du suffixe -aria -ière évoquant ici la présence. D'où : « les lieux où il y a du fer »[13].
En 1828, Louis Du Bois emploie la variante Ferrières-Gallet, afin de distinguer ce nom de ses homonymes normands. Ce déterminant fait référence au hameau proche du Galet, situé sur le territoire de la commune de Buais, noté Gallet en 1753/1785 sur la carte de Cassini. Il représente la fixation toponymique d'un nom de famille Gal(l)et. L'appellation alternative de Ferrières-Gallet ne s'est pas imposée.
Dans la première moitié du XVe siècle la paroisse a pour dame, Marguerite d'Harcourt[14].
Selon la toponymie, des mines de fer ont probablement été exploitées jusqu'au haut Moyen Âge. Une carrière de schiste est toujours en activité à la Galoberie[15].
Une école existait déjà à Ferrières en 1766. Les registres paroissiaux mentionnent en effet le l'inhumation de Renée Tencé, maîtresse d'école, âgée d'environ 65 ans décédée la veille.
Au cours de la Révolution, Pierre Lebohineux (1720-1800), né à Ferrières, ecclésiastique, curé du Luot en 1770, réfractaire, s'exile en 1792 à Jersey, et meurt en 1800 à Reading en Angleterre.
À la mi-, plusieurs centaines de chouans, avec à leur tête Frotté, stationnèrent à Ferrières avant d'attaquer le Teilleul. Quelques mois plutôt le général Duhesme indiquait que ferrières faisait partie « des communes du district d'Hilaire passant pour être des patriotes »[15].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800
1830
Étienne Almin de Valconseil (1753-1845)
Officier-chevalier de l'ordre de Saint-Louis Conseiller général de la Manche (1816-1817)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 47 habitants, en évolution de −11,32 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 81.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 198.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 158F.
↑Pouillé du Diocèse d’Avranches, vers 1480, in Auguste Longnon, op. cit., p. 174E. Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
↑Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
↑Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
↑Jean-Baptiste Nolin, Le duché et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BNF, IFN-7710251].
↑Alexis-Hubert Jaillot, La Généralité de Tours divisée en ses seize élections, aux Deux globes, Paris, 1711 [BNF, collection d'Anville, cote 00729 B].
↑Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
↑Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 450.
↑Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 148.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1347.
↑Cahier des Annales de Normandie - René Lepelley - Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) - page 561.
↑Bernard Beck (photogr. Bernard Pagnon), Quand les Normands bâtissaient les églises : 15 siècles de vie des hommes, d'histoire et d'architecture religieuse dans la Manche, Coutances, Éditions OCEP, , 204 p. (ISBN2-7134-0053-8), p. 66.