Le Federico C est un navire de croisière construit en 1958 par les chantiers Ansaldo de Gênes pour la compagnie Costa Croisières. Il est lancé le et mis en service le sur la ligne Gênes-Rio de Janeiro-Buenos Aires. En 1983, il est vendu à Premier Cruises et effectue des croisières sous le nom de Royale puis StarShip Royale. Il sombre le dans l’Océan Atlantique sous le nom de SeaBreeze I, alors qu’il fait route d’Halifax, où il était détenu depuis , vers Charleston où il devait subir une rénovation avant d’être remis en service.
En , il est acquis par la compagnie Premier Cruise Line(en) qui le renomme Royale. En 1989, il est rebaptisé StarShip Royale lorsqu’il est transféré à la flotte de la compagnie Ulysses Cruises. Il devient ensuite le SeaBreeze I lorsqu’il est affrété par Dolphin Cruises, qui devient une filiale de Premier Cruise Line(en) en 1997. Le , la compagnie Premier Cruise Line(en) fait faillite. Le navire est placé en détention à Halifax avant d’être vendu aux enchères en . Il est acquis par la compagnie Ventures Cruises (une filiale de DLJ Capital Funding) qui l’envoie à Charleston afin qu’il y soit rénové.
L’enquête sur le naufrage du SeaBreeze I a suscité l’inquiétude internationale, à cause de nombreux incidents suspects et du fait que le navire était évalué entre 5 et 6 millions de dollars pour la ferraille, alors qu’une police d’assurance le couvrait pour 20 millions de dollars. Le navire a coulé dans les eaux internationales et était immatriculé au Panama, ce qui donna à ce pays la charge de l’enquête sur le naufrage.
Le capitaine a dit aux Garde-côtes américains venus le secourir que son navire était en danger imminent de couler à la suite de l’envahissement de la salle des machines, avec des vents violents et des creux de 25 pieds (7,5 m). Sur le moment, les sauveteurs des Garde-côtes ont estimé qu’il était hautement improbable pour un navire de cette dimension de couler aussi rapidement, et ont été étonnés lorsque le capitaine grec a exigé d’être évacué de son navire plutôt que de rester à bord et essayer de le conduire vers le rivage pour le sauver. Par la suite, les 34 membres d’équipage ont été secourus.
Au moment du naufrage, Cotton Steven de la Fédération internationale des ouvriers du transport de Londres a déclaré qu’il souhaitait que le navire, qui croisait à 225 milles (417 km) au large de la côte de Virginie, se rapproche de 25 milles nautiques (46 km) de la côte de façon à se mettre sous la juridiction des enquêteurs américains.
Selon Cotton, « l’historique du Panama sur la conduite d’enquêtes exhaustives sur les naufrages de navires n’est pas très bon. »