De son premier mariage, le à Notre-Dame-des-Accoules (Marseille), avec Gabrielle Fléchon (1732 - 3 mai 1758), fille de François Joseph Fléchon et Marie Guieu, François Clary eut :
François-Joseph (31 janvier 1752 - 4 janvier 1753) ;
Marie Thérèse Catherine (2 septembre 1755 - 1er novembre 1818), mariée le 9 octobre 1781 avec Lazare Lejeans (1738-1803), frère cadet de Louis Honoré (1734-1794), négociant à Marseille, membre du Sénat conservateur, dont :
Joséphine Louise Eugénie Marie Charlotte (Boulogne-sur-Seine, 11 septembre 1872 - 1963), mariée avec Arthur Petit, baron de Beauverger (1857-1946), dont postérité ;
Jeanne (7 janvier 1853 - Thil, 1er décembre 1927), mariée le 10 mai 1878 avec Georges Florimond Martin Duffour de Raymond (1844-1912), dont postérité ;
Nicolas (Paris, 28 août 1820 - Trouville, 5 janvier 1868), baron Clary, maire de Trouville-sur-Mer (1855-1865), qui eut de sa relation avec Victorine Louise Albrier, danseuse à l'Opéra de Paris :
Lucie Rose Marseille (née le 25 avril 1764 - Marseille, 22 mars 1784) ;
Justinien François (Marseille, 15 avril 1766 - Marseille, 12 novembre 1794) ;
Catherine Honorine (Marseille, 19 février 1769 - Florence, 18 mars 1843), mariée le 2 mai 1791 à Marseille avec Henri Joseph Gabriel Blait de Villeneufve (né le 1er mars 1748), administrateur général des postes et relais de France, dont :
Baptistine Julie Blait de Villeneufve († 27 mai 1840 - Paris), mariée le 29 octobre 1833 avec son cousin Napoléon Clary (1802-1856), fils d'Étienne François, dont :
Veuf à son tour (il vivait depuis quelques années séparé de sa femme[2] qui ne souhaitait pas divorcer[9]), le vicomte Clary se remaria, le à Paris, avec Sophie Eugénie Victorine (1837-1918), fille de Paul Eugène Moreau (1808-1876), drapier-hôtelier (Grand Hôtel des Sept Frères, quartier Saint-Honoré), nièce du DrJacques Joseph Moreau de Tours, et veuve du DrPierre Bretonneau (1778–1862).
Il adopta les trois enfants survivants de sa seconde épouse dont il était très probablement le père[réf. à confirmer][2]. Les deux premiers étaient nés du vivant du DrBretonneau, premier mari de sa seconde femme, et portaient donc son nom. Les deux suivants, né après la mort de ce dernier, furent déclarés sous le nom de Moreau, et « de père inconnu », Justinien Clary étant à l'époque encore marié avec Thérèse Berthier, quoique séparé de fait.
Louise Marie Justinienne Nicole Bretonneau-Clary (1887-1962), mariée avec René Guyard de Chalambert, dont postérité
Ninette Justienne Louise Marie Bretonneau-Clary (1888-1977), mariée avec Georges de La Tour du Pin Verclause (né en 1885) ;
Antoinette Justinienne Louise Marie Nicole Léonie Bretonneau-Clary (1894-1934), mariée en 1913 avec Louis Aymé de La Chevrelière (1887-1929), puis, en 1923, avec Georges Scapini (1893-1976), ambassadeur, responsable du service diplomatique de Guerre ; ;
Nicolas Bretonneau (1861-1876), décédé trop tôt pour être adopté par le comte Clary ;
D'azur, au vol d'argent, chargé d'une épée haute du même, montée d'or, et surmontée de deux étoiles aussi d'or ; au chef du même chargé de deux roses tigées et feuillées au naturel[11],[2].
D'or, à l'aigle de sable, au chef d'azur, ch. d'un soleil d'or[12].
Différences entre dessin et blasonnement : le soleil est représenté non figuré.
Ou
D'or, à une aigle au vol abaissé de sable, becquée et membrée de gueules, et un chef d'azur, chargé d'un soleil d'or que l'aigle regarde[12][réf. incomplète].
Accolé du Roi de Naples et de Clary :Coupé : I, parti : a, d'azur, à deux cornes d'abondance d'or passées en sautoir (Labour) ; b, d'azur, à un dauphin contourné d'argent (alias une queue de poisson couronnée) (Otrante); II, d'or, à une triquêtre issante d'une tête de Mercure de carnation (Île de Sicile) ; sur-le-tout d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même (de Napoléon à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du mêm et celui de Clary, d'or à l'aigle éployée de sable, membrée, becquée et liée de gueules, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or.[réf. nécessaire]
Deux écus accolés : parti de un et coupé de deux : en 1, de gueules au château d'or ouvert et ajouré d'azur, en 2, d'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or, en 3 d'or à quatre pals de gueules, en 4 de gueules aux chaînes d'or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, en 5 d'argent à une pomme grenade de gueules, tigée et feuilleté de sinople et en 6 d'azur, et de gueules aux vieux et nouveau monde d'or entre les colonnes d'Hercule d'argent ; sur le tout de d'azur, à l'aigle d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du mêm et celui de Clary, d'or à l'aigle éployée de sable, membrée, becquée et liée de gueules, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or.[réf. nécessaire]
Coupé au 1) tiercé en pairle : au I d’argent à la croix pattée fichée de gueules, au II d’azur aux deux roses d’argent rangées en fasce, au III d’or aux deux roses de gueules tigées et feuillées de sinople rangées en fasce, au 2) parti : au I d’azur au croissant d’argent et au chef d’or, au II d’azur au vol d’argent et à l’épée brochante du même garnie d’or, accostée en chef de deux étoiles du même[13].
Mémoires et correspondance politique et militaire du roi Joseph, Perrotin, , 3e éd., 475 p. (lire en ligne), p. 322 ;
Pour approfondir
Dominiquet Labarre de Raillicourt, Les généraux des Cents-Jours et du gouvernement provisoire (mars-juillet 1815) : Dictionnaire biographique, promotions, bibliographies et armorial, Chez l'auteur, , 79 p. (lire en ligne) ;
Luc Antonini, Une grande famille provençale : Les Clary : Désirée Clary et sa famille, Septèmes-les-Vallons, , 478 p. (ISBN978-2-9519225-1-8)