La famille Niel est une ancienne famille de la bourgeoisie française. Elle est issue du village de Goyrans au sud de Toulouse.
Au XIXe siècle, principalement sous le Second Empire, elle s'est illustrée dans les armes, la magistrature et la politique.
De cette famille est issu le maréchal de France et ministre de la Guerre, Adolphe Niel (1802-1869), dont les descendants (branche de Paris) appartiennent à la noblesse pontificale depuis 1877.
Paris (branche issue d'Adolphe Niel dont le fils Léopold Niel sera le 1er comte Niel), branche cadette
Généalogie
Cette généalogie simplifiée de la famille Niel (XVIIIe siècle - XIXe siècle) est essentiellement issue des travaux d'André Delavenne[2],[3].
Guillaume Niel, co-seigneur, contrôleur général des gabelles du Languedoc, il a pour enfant[2] :
Joseph Niel, il épouse Christine Lamothe. Ils ont pour enfants :
André Niel, né à Muret en 1799, membre de l'académie de législation de Toulouse dont il est un temps président, conseiller à la cour d'appel de Toulouse en 1852, président de chambre à la cour impériale de Toulouse en 1862, conseiller général de la Haute-Garonne, officier de la Légion d'honneur, mort à Toulouse en 1867. Il avait épousé Louise de Saget. Ils ont pour enfant :
Charles Niel, né le à Muret, mort le dans la même ville, maire de Muret et conseiller général (1868), élu député de la Haute-Garonne (1877, 1879, 1885), un temps substitut du procureur général à Toulouse
Paul Niel, il épouse Marie-Noémie de Gauléjac, il meurt à Mauressac en 1892. Ils ont pour enfant :
André Niel, il naît à Auterive en 1877, propriétaire, maire d'Auterive puis de Mauressac (Haute-Garonne), chevalier de la Légion d'honneur, il épouse à Castres en 1907 Jeanne Barbara de Labelotterie de Boisséson, fille de Paul Barbara de Labelotterie de Boisséson et de Charlotte de Lonjon. Il est l'auteur de la branche des Niel (de Mauressac), dont descendance.
Adolphe Niel, né au domaine de Brioudes en 1802, élève à l'école polytechnique, maréchal de France, sénateur de l'Empire, ministre de la Guerre, président du Conseil général de la Haute-Garonne, grand-croix de la Légion d'honneur, mort à Paris en 1869. Il avait épousé Clémence Maillères (1822-1901), créée comtesse par bref pontifical du et autorisée à porter ce titre en France par décret du président de la République du . Ils ont pour enfants :
Léopold Niel, il naît en 1846, général commandant la brigade de cavalerie du 6e corps d'armée à Reims, membre du comité technique de la cavalerie, créé comte héréditaire par bref pontifical de Pie IX du (titre autorisé à être porté en France, pour lui-même et sa mère, par décret du maréchal de Mac Mahon, président de la République, du )[4], officier de la Légion d'honneur, reçu au Jockey club en 1885[5]. Il épouse à Paris en 1878 Marthe Clary, fille de François-Jean Clary et de Sidonie Talabot, il meurt à Nantes. Ils ont pour enfants :
Adolphe Niel ( -1966), 2e comte Niel, chef d'escadron, amateur d'art, reçu au Jockey club en 1903[5], marié avec Victoire de Gasquet-James
Gaston Niel, 3e comte Niel à la mort de son frère Adolphe en 1966, il naît à Tours en 1880, comte romain, président de la fédération nationale des sociétés de courses de France, chevalier de la Légion d'honneur, reçu au Jockey club en 1903[5], il épouse à Paris en 1909 Marie-Jeanne-Léontine de Bryas-Desmier d'Archiac, fille de Jacques de Bryas et d'Ida de Gramont, il meurt en 1970
Jacques Niel (1909-2000), 4e comte Niel, célibataire, président d'honneur de la Société du patrimoine du Muretain, reçu au Jockey club en 1934[5]
Paul Niel, né à Nantes en 1887, il épouse Olga de Azevedo-Macedo
château d'Aufréry, près de Toulouse, acheté par le maréchal Niel
Alliances
Les principales alliances de la famille Niel sont[3] : Lamothe, de Saget, de Pistoye, Maillères (1843), Duhesme (1865), Clary (1878), de Gasquet-James, de Gauléjac[7], Barbara de Labelotterie de Boisséson (1907), de Bryas (1909), de Azevedo-Macedo, Pihan de La Forest, de Barrau (1932), etc.
Armes, titre
Niel : d'azur, à un L d'or, surmonté d'un nid renfermant trois oiseaux d'argent[8] (armes parlantes).
Titre : comte Niel (depuis 1877 pour la branche de Paris). Cette branche de la famille Niel a obtenu en 1877, par bref pontifical, le titre héréditaire de comte Niel[4].
Avenue Niel, avenue de Paris en souvenir du maréchal Niel
Loi Niel, loi proposée par le maréchal Niel, alors ministre de la Guerre, à Napoléon III pour réformer et moderniser l'armée française
Rose en hommage au maréchal Niel
Prix Niel, course hippique de plat en souvenir de Gaston Niel, petit-fils du maréchal Niel
Les allées Niel à Muret avec la statue du maréchal Niel.
Le palais Niel à Toulouse.
L'avenue Niel à Paris.
Plaque en mémoire des maréchaux Canrobert et Niel
Rose Maréchal Niel
Notes et références
↑ ab et cStéphane Faudais, Le Maréchal Niel (1802-1869), , éd. Bernard Giovanangeli, 317 pages.
↑ a et bAndré Delavenne, Bourgeoisie ancienne, tome 1, page 334.
↑ a et bChristophe Marquez, Le maréchal Niel (Revue de l'Association de sauvegarde du patrimoine muretain). André Delavenne, Bourgeoisie ancienne, page 334.
↑ a et bRévérend (A., vicomte), Titres et confirmations de titres, Monarchie de Juillet, 2e République, 2e Empire, 3e République, 1830-1908, page 622.
↑ abc et dCharondas, Un juge d'armes au Jockey-club, ICC, Paris, 2000, sans pagination.
↑Le Maréchal Niel 1802-1869, Stéphane Faudais, Paris Giovanangeli ed., 2012.