La maison impériale de France désigne la dynastie impériale française et ses branches collatérales. Elle est issue de la famille Bonaparte, une famille patriciennecorse originaire d'Italie, reconnue noble en France sous l'Ancien Régime et devenue maison impériale à la suite de l'élévation de Napoléon Bonaparte à la dignité d'empereur des Français le . Trois de ses membres ont régné sur la France :
La maison Bonaparte a également régné sur plusieurs pays européens au cours du Premier Empire, dans le cadre de la politique familiale de Napoléon Ier :
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1906 : « La famille Bonaparte, anciennement Buonaparte, appartenait avant la Révolution à la noblesse de l'île de Corse où elle vint des environs de Gênes s'établir vers la fin du XVe siècle. Il est peu de familles sur l'origine desquelles les historiens soient moins d'accord ; […]. Comme le fait remarquer le comte Colonna de Cesari-Rocca dans son Armorial Corse, les noms de Bonaparte, Buonaparte, etc., furent portés en Italie au Moyen Âge par un grand nombre de familles appartenant aux situations sociales les plus variées[5]. » Trois principales familles originaires respectivement de San Miniato, Sarzana et Trévise[Notes 1],[6] ont porté ce nom mais il n'est pas possible de prouver un lien généalogique entre elles.
Gustave Chaix d'Est-Ange précise que, par un acte du 28 juin 1759, les Bonaparte de Corse se firent reconnaître officiellement parents par les Bonaparte de Florence, issus de ceux de San Miniato[5] : « Cette reconnaissance, étant antérieure à la grande fortune des Bonaparte de Corse, était assurément bien désintéressée de la part de ceux de Toscane. Toutefois, on ne doit y attacher qu'une importance relative ; on sait, en effet, combien les actes de ce genre, dictés uniquement d'ordinaire par la complaisance ou par la courtoisie, ont peu de valeur en matière généalogique quand ils ne sont pas appuyés sur des preuves sérieuses[5] ». Il précise : « Toutefois, leur point de jonction avec ceux de Toscane n'a pu encore être établi[5]. » Cette famille eut pour dernier représentant l'abbé Grégoire Bonaparte qui mourut en 1803 après avoir rencontré Napoléon Bonaparte et tenté en vain de convaincre ce dernier de favoriser la canonisation de son parent l'abbé Bonaventure Bonaparte[Notes 2],[7].
Gustave Chaix d'Est-Ange établit cependant un lien entre les Bonaparte de Corse et ceux de Sarzana, à la suite notamment des travaux du comte Colonna de Cesari-Rocca ; l'histoire des Bonaparte de Corse a ainsi pu être reconstituée et la filiation à peu près suivie depuis le XIIIe siècle à Sarzane, près de Gênes, et peut-être originaire du village de San Stefano où il existait une famille de notaires du nom Bonaparte[5].
Sur la famille Bonaparte, de Sarzane, il écrit : « La descendance de Janfald [Bonaparte] occupa à Sarzana un rang distingué sans que l'on puisse affirmer toutefois qu'elle ait appartenu à la noblesse ; le nom des Bonaparte de Sarzane ne figure pas, en tout cas, au Livre d'Or de Gênes[5]. »
Selon la généalogie de la famille Bonaparte, de Sarzane (1200-1567), donnée par Napoléon III aux Archives nationales le 13 septembre 1861, c'est de cette famille remontant à la fin du XIIe siècle que sont issus les Bonaparte de Corse[8],[Notes 3]. Le membre le plus ancien de la lignée est Gianfaldo, patricien de Sarzane, qui a vécu dans cette ville entre 1180 et 1200 et a prêté serment à l'évêque de Luni en 1219 ou 1229[9]. Le , Giovanni Bonaparte, notaire, maire de Sarzane, commissaire de Giovanni Maria Visconti en 1408 pour la Lunigiana, épouse à Lucques Isabella Calandrini, fille de Federico Calandrini, Officiale della Porta San Donato, et de Maddalena de Griffi. Isabella Calandrini est la cousine du cardinal Filippo Calandrini[10], demi-frère du pape Nicolas V[Notes 4].
Avec Francesco Bonaparte, la famille s'implante dès la fin du XVe siècle en Corse et plus précisément à Ajaccio[5],[11]. Francesco Bonaparte, dit « Moro ou encore Moro de Sarzane »[5] (« le Maure »), soldat dans la cavalerie génoise, et arrière-petit-fils de Giovanni Bonaparte et d'Isabella Calandrini, est mentionné dans cette ville dès 1490 comme arbalétrier[5]. Les Bonaparte, citadins et membres du conseil des Anciens d'Ajaccio à partir de 1616, exercent principalement des fonctions de juristes et d'administrateurs pour la république de Gênes ou pour les seigneurs locaux[5]. On comptera parmi eux des notaires, des hommes de loi, des greffiers, des militaires (mercenaires, arbalétrier, soldat)[5]. Ils siégeront au conseil des Anciens d'Ajaccio[5]. Ils s'allieront à des familles occupant des charges similaires (de Castelletto, Lubera)[5].
Jean Tulard et Joseph Valynseele écrivent qu'à partir de la fin du XVIe siècle, les Bonaparte tissent des parentés avec les familles seigneuriales du sud de la Corse[11],[12] dont ils revendiqueront systématiquement l'ascendance lors de leurs demandes de reconnaissance de noblesse[13].
Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter en 1682 les parentés avec la vieille noblesse de l'île, il écrit : « Giuseppe Bonaparte s'apparenta à toute la vieille noblesse de l'île par le mariage qu'il contracta en 1682 avec Maria, fille de Guglielmo, coseigneur de Bozzi »[5]. Il cite également les principales alliances de la famille Bonaparte sous l'Ancien Régime, à savoir : Colonna de Bozzi (1682), d'Ornano, Ramolino di Coll'Alto (1767)[5].
L'arbre généalogique de la famille Bonaparte est bien fourni en figures de l'histoire de la Corse : par les alliances et parentés de sa famille Napoléon Bonaparte est ainsi un descendant de :
Napoléon Bonaparte, de surcroît, cousine avec Sebastiano Costa, petit-fils d'une Bonaparte, filleul d'une Bonaparte et surtout chancelier de Théodore de Neuhoff (roi de Corse pendant sept mois en 1736) et créateur des premiers textes constitutionnels corses en 1735-1736.
À la suite d'une ordonnance royale du , est créée une chancellerie près le conseil supérieur de la Corse, qui a pour mission de vérifier la noblesse des familles corses. Les familles souhaitant obtenir cette reconnaissance doivent fournir des pièces prouvant deux cents ans de patriciat. La famille Bonaparte remet une série de documents à cette fin, et, par un arrêt du conseil supérieur de la Corse, se voit reconnaître sa noblesse prouvée au-delà de deux cents ans[15],[16]. L'acte de reconnaissance de noblesse a été donné par le roi Louis XV le avec l'appui du comte de Marbeuf qui obtint ensuite les introductions de Napoléon et de Lucien au Collège militaire et d'Élisa et Pauline à Saint-Cyr. En outre, un ancêtre[Lequel ?] de la famille Bonaparte fut reconnu noble par un commissaire de la république de Gênes en 1661[17].
La famille « de Bonaparte » n'est pas une obscure famille corse mais une famille bien implantée dans les réseaux complexes de l'île écrit Raphaël Lahlou[14].
Charles-Marie Bonaparte, père de Napoléon Bonaparte et descendant de Francesco Bonaparte, dit « Moro », à la neuvième génération, est à l'origine de la lignée impériale des Bonaparte.
Armoiries de la famille Bonaparte, avant sa transformation en maison impériale : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, l'autre en pointe.
La famille Bonaparte, maison impériale française
Son héritage corse et ses ascendants nobles n'intéressent guère Napoléon Bonaparte, qui affirme ainsi dans le Moniteur du :
« On a mis dans les journaux une généalogie aussi ridicule que plate de la maison Bonaparte. Ces recherches sont bien puériles. À tous ceux qui demanderaient de quel temps date la maison Bonaparte, la réponse est bien facile : elle date du 18 brumaire[18]. »
Devenue maison impériale de France à partir du , la famille Bonaparte ne puise pas sa légitimité dynastique dans ses origines et son ascendance mais dans le sénatus-consulte, le plébiscite qui s'ensuit et le sacre[19], ainsi que dans toute une mythologie reconstruite qui en appelle à la Révolution comme à Charlemagne, sur le tombeau duquel Napoléon Bonaparte se recueille le [20], et enfin en grande partie sur l'aura du premier empereur[19].
En dehors de ces « unions napoléoniennes », des membres de la famille Bonaparte consolidant la légende napoléonienne, les alliances contractées par les membres de la Maison impériale sont diverses. Dans la famille civile, on retrouve de manière significative beaucoup d'unions avec la noblesse italienne. Ainsi, au sein de la descendance de la fratrie impériale Bonaparte, on peut constater, hors l'union de Pauline Bonaparte avec le prince Camille Borghèse, dans la descendance de Lucien Bonaparte, les alliances de princesses Bonaparte devenues marquise del Gallo di Roccagiovine, princesse Gabrielli di Prossedi, marquise Honorati, comtesse Valentini di Laviano, comtesse Primoli di Foglia, comtesse Campello della Spina et le prince Napoléon-Charles Bonaparte marié à la fille du prince Ruspoli di Cerveteri. On notera, de plus, la grande notoriété de la psychanalyste Marie Bonaparte, fille de Roland Bonaparte, qui fut disciple de Sigmund Freud et mariée à une altesse royale, le prince Georges de Grèce, fils cadet du roi des Hellènes Georges Ier.
Les alliances princières et aristocratiques contractées dans la maison Bonaparte sont donc[5] : Tascher de la Pagerie (1796), Baciocchi (1797), de Beauharnais (1802), Borghèse (1803), de Wurtemberg (1807), de Habsbourg-Lorraine (1810), Gabrielli di Prossedi (1815), Posse (1818), Wyse (1821), Stuart of Bute (1824), Honorati (1825), Valentini di Laviano (1836), Pecori-Suárez (1840), Demidoff de San Donato (1841), del Gallo di Roccagiovine (1847), Primoli di Foglia (1848), Campello della Spina (1851), de Palafox (1853), de Cambacérès (1856), de Savoie (1859), Ruspoli di Cerveteri (1859), de Villeneuve-Escaplon (1882), de Savoie-Aoste (1888), de Moltke-Huitfeldt (1896), de Grèce et de Danemark (1907), de Belgique (1910), de Witt (1938), de Foresta (1949), San Martino d'Agliè di San Germano e di Fontanetto (1974), de Bourbon des Deux-Siciles (1978), von und zu Arco-Zinneberg (2019).
Composition et statut
Famille impériale et famille civile
La maison impériale de France est réglementée par les constitutions impériales (sénatus-consultes du 18 mai 1804 et du 7 novembre 1852) et les statuts de la famille impériale (Premier Empire : [22] / Second Empire : [23]). Elle est composée de deux entités distinctes :
la famille impériale qui est composée « de la descendance légitime ou adoptive de l'Empereur [et] des autres Princes appelés éventuellement à l'hérédité par le sénatus-consulte du 7 novembre 1852, de leurs épouses, et de leur descendance légitime », selon les termes de l'article 3 du statut de 1853 ;
la famille civile, à l'inverse, qui réunit les membres non dynastes de la maison impériale, en l'occurrence les descendants de Lucien Bonaparte, Élisa Bonaparte (épouse Baciocchi), Pauline Bonaparte (épouse Borghèse) et Caroline Bonaparte (épouse Murat) ; la descendance de ces trois dernières est intégrée à la maison impériale grâce à l'article 3 du statut de 1806 qui stipule que celle-ci « [...] se compose [...] des princesses nos sœurs, de leurs époux et de leur descendance en légitime mariage, jusqu'au cinquième degré inclusivement [...] ». Incluse par Napoléon Ier dans la famille impériale pour certains de ses membres, ces quatre branches sont définitivement placées dans la famille civile par Napoléon III et le statut de 1853. Les branches de Élisa et Pauline sont aujourd'hui éteintes ; quant à celle issue de Caroline, elle a atteint le dernier degré d'appartenance précisé dans l'article 3.
Selon les traditions monarchiques et familiales, ainsi que selon les termes des statuts de 1806 et 1853, les épouses intègrent la maison mais non les époux ; à l'exception notable des maris des trois sœurs de Napoléon Ier.
Tous les membres de la maison impériale portent le patronyme « Bonaparte ». Cependant, les membres de la famille civile issus de Lucien sont les seuls à véritablement le porter. Les autres branches de la famille civile étant d'origine féminine, elles portent les patronymes de Baciocchi, Borghèse ou Murat ; quant à la famille impériale (la descendance agnatique de l'Empereur), elle utilise le patronyme « Napoléon » : celui-ci est le produit d'une tradition à la fois historique et familiale (et non le résultat d'un décret). Dans certaines monarchies, le patronyme originel est abandonné au profit d'un patronyme dynastique (ainsi des Bourbons, utilisant pour leur branche aînée le patronyme « de France » et des Habsbourg, utilisant — même pour leurs infantes d'Espagne — le patronyme « d'Autriche ») et, au sein de l'actuelle famille impériale, descendante du roi Jérôme, l'habitude a été prise d'utiliser « Napoléon » par analogie avec le titre de « prince Napoléon » que porte l'aîné de la famille. Cette substitution a été opérée d'autant plus facilement que, durant les années d'exil, nombre d'actes d'état civil étaient établis sur simple déclaration verbale, mais elle demeure une erreur historique. En effet, si « Napoléon » peut être considéré comme un nom dynastique, le patronyme reste, pour tous les membres de la maison impériale celui de « Bonaparte ». C'est ainsi que la mort du prince Napoléon (Louis) fut annoncée, le , comme le décès de « Son Altesse Impériale » Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte, prince Napoléon[24].
Titres et prédicats
Selon l'article 9 du sénatus-consulte du 18 mai 1804[Notes 5] et l'article 6 du sénatus-consulte du 7 novembre 1852[Notes 6], confirmé par l'article 8 de la constitution de 1870[Notes 7], les membres de la famille impériale portent le titre de « prince français », et le fils aîné de l'Empereur le titre de « prince impérial ». Ils reçoivent traitement d'« Altesse Impériale ». Quant aux membres de la famille civile, ils portent le titre de « prince » sans prédicat, excepté pour ceux ayant rang à la Cour et pour les aînés, titrés « Altesses »[24].
Les actuels chefs de famille portent le titre de « prince Napoléon » par tradition familiale remontant au prince Napoléon-Jérôme Bonaparte, titre qu'il a adopté avec l'accord de Napoléon III pour ne pas abandonner son prénom (Napoléon) et souligner sa qualité de « premier prince du sang »[24].
Les titres de courtoisies impériaux sont quant à eux inexistants, les rares pouvant être portés par les princes de la maison impériale étant d'origine étrangère : « prince de Montfort » (titre wurtembergeois, Jérôme Bonaparte), « comte de Moncalieri » (titre italien, prince Napoléon (Jérôme)), « prince de Canino et Musignano » (titre romain, Lucien Bonaparte, porté par l'aîné de sa branche). Le titre de « prince Murat » est une institution héritée du maréchal Joachim Murat, titré « prince français » par Napoléon Ier ; celui de « prince de Pontecorvo » est repris d'un titre souverain donné par Napoléon Ier au fils aîné de Joachim Murat et qui désigne aujourd'hui l'aîné (et héritier) du « prince Murat »[24].
Sous la Révolution française, la famille Bonaparte abandonne ses armes traditionnelles (qui sont : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe). Avec la proclamation de l'Empire, Napoléon Ier choisit de nouvelles armoiries, reprenant les couleurs des armes de France (azur et or), mais en substituant aux trois fleurs de lis une aigle contournée[25], c'est-à-dire tournant la tête à gauche (ou senestre en héraldique), ce qui la différencie de la plupart des aigles des autres états européens, et empiétant un foudre.
Anciennes armes des Bonaparte : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe.
Nouvelle armes (impériales) des Bonaparte : d'azur, à l'aigle impériale d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même.
Les princes de la famille impériale adoptent ensuite pour la plupart ces nouvelles armes, mais en ajoutant leurs chiffres personnels, c'est-à-dire l'initiale de leurs prénoms sur le foudre. Puis, ils portent les armes des états sur lesquels ils sont appelés à régner. Lucien Bonaparte et sa descendance conservent quant à eux les anciennes armes traditionnelles de la famille Bonaparte.
Sous le Second Empire, les armoiries de l'empereur des Français, Napoléon III, chef de la famille Bonaparte, sont dans un premier temps semblables à celles du Premier Empire selon un décret du , seul change le collier de grand maître de la Légion d'honneur. Puis apparaît dans le Bulletin des lois de juin 1853 une composition similaire à la précédente mais sans le heaume[26].
Le nom de la famille vient du fils du membre le plus ancien de la lignée, Guglielmo, notaire et fils de Gianfaldo, qui reçut le surnom de Pace Bonaparte et transmit ce dernier à sa descendance[27].
Dans les actes anciens qui furent recensés et mis en avant par les Bonaparte pour prouver leur noblesse, le nom de la famille était presque systématiquement Bonaparte, sans u avant le o, ni particule[28]. Sur l'acte de mariage de Charles-Marie Bonaparte, celui-ci est mentionné sous le nom de Carlo de Bonaparte (avec la particule mais sans le u avant le o). La plupart des familles nobles portant une particule en France ; même si la particule ne prouve pas la noblesse et que des familles nobles n'en portent pas, Charles-Marie Bonaparte préféra la porter et il fit donc enregistrer le nom de sa famille avec une particule puis il introduit le u devant le o afin de faire coïncider le nom de sa famille avec celui des Buonaparte de Florence. Ainsi, Napoléon, ses frères et sœurs, entrèrent dans les écoles de la noblesse française avec le nom de famille de Buonaparte. Le 8 mars 1779, alors qu'il était député de la noblesse de Corse à Versailles, Charles-Marie Bonaparte reçut une lettre avec un questionnaire de la part du juge d'armes Antoine-Marie d'Hozier de Serigny qui l'interrogeait sur son nom et à laquelle il répondit le jour même[29]. Pour justifier la particule et le u avant le o absents de la très grande majorité des actes anciens qu'il avait récupérés pour prouver sa noblesse, Charles-Marie Bonaparte pouvait mettre en avant deux faits : d'une part, un de ses ancêtres est cité sous le nom de Hieronimus de Buonaparte dans un des actes qu'il avait recensés pour faire reconnaître sa noblesse[30] ; d'autre part, les Bonaparte de Corse ayant cherché à se faire reconnaître comme parents par la famille « de Buonaparte » de Florence, censée être issue des Bonaparte de San Miniato, ils obtinrent cette reconnaissance de parenté (bien que celle-ci soit non prouvée jusqu'à ce jour) le 28 juin 1759[31],[Notes 8]. En abandonnant sous la Révolution la particule puis le u avant le o, les Bonaparte ne faisaient que reprendre l'orthographe traditionnelle du nom de la famille Bonaparte en Corse.
Depuis, bien que, comme cela se pratique dans les maisons souveraines régnantes, les actes d'état civil concernant les princes et princesses dynastes de la famille impériale ne comportèrent plus jusqu'en 1870 que les prénoms précédés du prédicat d'altesse impériale, à l'exclusion du nom patronymique, celui-ci n'en fut pas moins constamment revendiqué[32],[Notes 9] :
Le futur Napoléon III s'est fait élire député puis président de la République sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte. De même, son cousin, fils de Jérôme, s'est fait élire député sous le nom de Napoléon Bonaparte ;
Le Prince impérial (1856-1879), dont l'acte de naissance porte seulement les prénoms de Napoléon Eugène Louis Jean Joseph, fut inscrit sur les listes de conscription, pour le tirage au sort de 1878, sous le nom de Bonaparte ;
Dans son testament, rédigé le 26 février 1879, à Chislehurst, le Prince impérial affirme que « tant qu’il y aura des Bonaparte, la Cause Impériale aura des Représentants » ;
Le prince Jean-Christophe, né le 11 juillet 1986, est déclaré dans son acte de naissance sous le nom de Jean-Christophe Albéric Ferdinand Napoléon Bonaparte, du sexe masculin ;
Le 3 mai 1997, le décès du prince Napoléon a été annoncé comme étant celui de Son Altesse impériale Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte.
Survivance du patronyme dans les branches extérieures
Deux branches non dynastes et extérieures à la maison impériale (la première est une branche illégitime, la seconde une branche féminine) ont conservé le patronyme Bonaparte : les Bonaparte-Patterson et les Bonaparte-Wyse.
La branche des Bonaparte-Wyse est issue de Laëtitia Christine Bonaparte, sixième enfant de Lucien Bonaparte, et de Thomas Wyse, qu'elle épouse en 1821[33] : leur descendance porte légalement le patronyme Bonaparte-Wyse par actes britanniques de 1822[24]. À leur retour en France, sous le Second Empire, bien que jamais confirmée ni infirmée par Napoléon III, l'utilisation légale de ce patronyme fut tacitement admise et reconnue[34].
Cette branche fondatrice est à la fois la plus prestigieuse, avec deux empereurs et deux impératrices, et à la fois la plus courte des branches dynastes, avec seulement quatre membres.
Il s'agit en fait de la branche aînée de la famille Bonaparte, rétrogradée cadette à la suite de l'avènement de Napoléon Ier, puis (de nouveau) branche aînée de 1832 à 1844. Elle se compose de cinq membres, Joseph Bonaparte, son épouse et ses trois filles. Éteinte en 1844 avec la mort de son seul représentant mâle, elle survit dans la branche non dynaste de Lucien grâce au mariage de la fille aînée avec un de ses cousins germains.
À la mort de Joseph Bonaparte en 1844, la branche s'éteint dans les mâles, mais le sang de ce dernier continue à couler dans les veines des enfants issus du mariage de Zénaïde Bonaparte. La branche de Louis Bonaparte lui succède à la tête de la famille impériale. Quant à celle de Joseph, elle s'éteint définitivement (dans les femmes) en 1854 avec la mort de la princesse Zénaïde Bonaparte en 1854.
Cette branche fournit à la France son troisième et dernier empereur avec Napoléon III. Comportant six membres, elle est l'aînée des branches de la famille impériale de 1844 à 1879.
Initialement privé de droits héréditaires par les articles 5[Notes 10], 6[40] et 7[Notes 11] du sénatus-consulte du 18 mai 1804[41], Jérôme Bonaparte, dernier frère de Napoléon Ier, et ses descendants sont réhabilités dans l'ordre dynastique par le sénatus-consulte du [42] : la branche de Jérôme Bonaparte devient ainsi branche aînée (et dernière survivante des branches dynastes), le ; la famille impériale actuelle en est issue.
Félicité Mélanie Adélaïde Lagarde (07/09/1803 à Nantes – 08/07/1876 à Bad Oeynhausen) ; mariage avec Carl Von Schlotheim (1796-1869), baron de Schlotheim
Louise Eugénie Bonaparte-Patterson (07/02/1873 à Baltimore – 22/01/1923 à Biarritz) ; mariage (29/12/1896 à Washington) avec Adam Carl Af Moltke-Huitfield (31/07/1864 à Paris – 09/10/1944 à Copenhague)
Jérôme Napoléon Charles Bonaparte-Patterson (26/02/1878 à Paris – 10/11/1945 à New York) ; mariage (1914 à New York) avec Blanche Pierce[Notes 18] (????-1950 à New York)
Karl Philipp Heinrich Bach (décembre 1811 – 15/12/1870), géologue, ingénieur-cartographe, paysagiste ; mariage avec Sabina Ludovica De Stetten[Notes 20]
Caroline Marie Constance Napoléon (24/10/1980) ; mariage (19/09/2009 à Castellabate) avec Éric Alain Marie Quérénet-Onfroy de Bréville[Notes 27] (20/06/1971 à Neuilly-sur-Seine)
(par adoption) Anh Laëtita Napoléon (22/04/1998 à Hô Chi Minh-Ville)
Catherine Élisabeth Albérique Marie Napoléon (19/10/1950 à Boulogne-Billancourt) ; mariage (04/06/1974 à Prangins – 1982) avec Nicolò San Martino d'Aglie di San Germano (03/07/1948), marquis de Fontanetto ; mariage (13/10/1982 à Paris) avec Jean-Claude Dualé (03/11/1936)
Laure Clémentine Geneviève Napoléon (08/10/1952 à Paris) ; mariage (23/12/1982 à Grenoble) avec Jean-Claude Lecomte (15/03/1948 à Ax-les-Thermes)
Louise Eugénie Bonaparte-Patterson (07/02/1873 à Baltimore – 22/01/1923 à Biarritz), qui épouse (29/12/1896 à Washington) Adam Carl af Moltke-Huitfield (31/07/1864 à Paris – 09/10/1944 à Copenhague), sans postérité.
Jérôme Napoléon Charles Bonaparte-Patterson (26/02/1878 à Paris – 10/11/1945 à New York), qui épouse (1914 à New York) Blanche Pierce (????-1950 à New York), sans postérité : la branche Bonaparte-Patterson s'éteint avec lui.
La princesse Sophie Napoléon (18/04/1992 à Paris), sans alliance ni postérité.
La princesse Anh Laëtitia Napoléon (22/04/1998 à Hô Chi Minh-Ville, adoptée), sans alliance ni postérité.
La princesse Catherine Napoléon (19/10/1950 à Boulogne-Billancourt), qui épouse (04/06/1974 à Prangins) Nicolò San Martino d'Agliè di San Germano (03/07/1948), marquis de Fontanetto, avant de s'en séparer en 1982, sans postérité. Catherine Napoléon se remarie (13/10/1982 à Paris) avec Jean-Claude Dualé (03/11/1936), dont postérité.
La princesse Laure Napoléon (08/10/1952 à Paris), qui épouse (23/12/1982 à Grenoble) Jean-Claude Lecomte (15/03/1948 à Ax-les-Thermes).
Le prince Louis Bonaparte (16/07/1864 à Meudon – 14/10/1932 à Prangins), lieutenant-général, officier en Russie, gouverneur à Erevan, mort sans alliance ni postérité.
La princesse Charlotte Bonaparte (22/02/1795 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – 06/05/1865 à Rome), titrée princesse française en 1815 (Altesse impériale) puis princesse Bonaparte en 1853 (Altesse). Elle épouse (27/12/1815 à Rome) Mario Gabrielli (06/12/1773 à Rome – 18/09/1841 à Rome), 3e prince de Prossedi, dont elle aura une postérité, notamment Placido Gabrielli (09/11/1832 à Rome – 03/09/1911 à Frascati), époux de la princesse Augusta Bonaparte, fille du demi-frère de la princesse Charlotte Bonaparte. Veuve, Charlotte Bonaparte se remarie en 1842 avec le chevalier Senttimio Centamori, union sans postérité.
Un garçon mort-né (13/03/1796-13/03/1796).
La princesse Victoire Bonaparte (09/07/1797 à Ajaccio – 09/07/1797 à Ajaccio).
La princesse Christine Bonaparte (19/10/1798 à Paris – 19/05/1847 à Rome), princesse française en 1815, mariée (18/03/1818 à Rome) à Arvid Posse (11/06/1782 à Stockholm – 1831 à Washington), comte Posse, chambellan à la cour de Suède (sans postérité), puis (20/07/1824) à Lord Dudley Coutts-Stuart (11/01/1803 à Londres – 17/11/1854 à Stockholm), député à la Chambre des communes (postérité éteinte).
Le prince Joseph-Lucien Bonaparte (12/02/1824 à Philadelphie – 02/09/1865 à Rome), titré prince Bonaparte en 1853, il devient le 3e prince de Canino et Musignano à la mort de son père en 1857. Il meurt sans alliance ni postérité.
La princesse Alexandrine Bonaparte (06/07/1826 à Philadelphie – mai 1828 à Livourne), morte en bas âge.
Le prince Lucien-Louis Bonaparte (15/11/1828 à Rome – 19/11/1895 à Rome), titré prince Bonaparte en 1853, il devient le 4e prince de Canino et Musignano, succédant dans ce titre à son frère aîné, mort en 1865. Homme d'église et cardinal (1868), il meurt sans alliance ni postérité.
La princesse Julie Bonaparte (06/06/1830 à Rome – 28/10/1900 à Rome), titrée princesse Bonaparte en 1853 ; elle épouse (30/08/1847 à Rome) Alessandro del Gallo (15/03/1826-30/11/1892), marquis de Roccagiovine, dont postérité.
La princesse Charlotte Bonaparte (04/03/1832 à Rome – 10/09/1901 à Spolète), mariée (04/10/1848 à Rome) à Pietro Primoli di Foglia (05/07/1821 à Rome – 30/12/1883 à Rome), comte Primoli di Foglia, officier dans la marine pontificale, dont postérité éteinte.
La princesse Léonie Bonaparte (18/09/1833 à Florence – 14/09/1839 à Ariccia), morte en bas âge.
La princesse Marie-Désirée Bonaparte (18/03/1835 à Rome – 28/08/1890 à Spolète), mariée (02/03/1851 à Rome) à Paolo Campello della Spina (18/05/1829-21/03/1917), comte Campello della Spina, propriétaire, auteur d'ouvrages historiques, dont postérité.
La princesse Augusta Bonaparte (09/11/1836 à Rome – 29/03/1900 à Rome), qui épouse (01/02/1856 à Rome) son cousin (par la demi-sœur de son père) Placido Gabrielli (09/11/1832 à Rome – 03/09/1911 à Rome), 4e et dernier prince de Prossedi, président de la Banque de Rome, sans postérité.
Zénaïde Bonaparte (29/09/1860 à Rome – 14/09/1862 à Rome), morte en bas âge.
Marie-Léonie Bonaparte (10/12/1870 à Rome – 1947 à Rome), mariée (26/11/1891 à Rome) à Enrico Gotti (18/07/1867 à Turin – 06/06/1920), sans postérité.
Eugénie Bonaparte (06/09/1872 à Grottaferrata – 01/07/1949 à Paris), mariée (16/11/1898 à Rome) à Napoléon Ney (11/01/1870 à Paris – 21/10/1928 à Paris), duc d'Elchingen, prince de la Moskowa (et arrière-petit-fils du maréchal Michel Ney, et fils du 3educ d'Elchingen), dont elle se sépare en 1923, sans postérité.
La princesse Albertine Bonaparte (12/03/1842 à Florence – 03/06/1842 à Rome), morte en bas âge.
Le prince Charles Bonaparte (22/03/1843 à Rome – 06/12/1847 à Rome), mort en bas âge.
La princesse Laëtitia Bonaparte (01/12/1804 à Milan – 15/03/1871 à Florence), titrée princesse française en 1815 puis princesse Bonaparte en 1853 ; elle épouse (04/03/1821 à Canino) sir Thomas Wyse (09/12/1791-15/04/1862 à Athènes), politicien, diplomate (d'où est issue une descendance portant le patronyme de Bonaparte-Wyse).
Le prince Joseph Bonaparte (14/06/1806 à Rome – 15/08/1807 à Rome).
La princesse Jeanne Bonaparte (22/07/1807 à Rome – 22/09/1829 à Jesi), titrée princesse française en 1815, mariée (juin 1825 à Canino) à Honoré Honorati (vers 1800-20/07/1856 à Jesi), marquis Honorati (postérité éteinte).
Le prince Paul Bonaparte (19/02/1809 à Canino – 07/09/1827 près de Nauplie[44]), titré prince français en 1815, mort sans alliance ni postérité.
Le prince Louis-Lucien Bonaparte (04/01/1813 à Thorngrove – 03/11/1891 à Fano), député et sénateur du Second Empire, linguiste, philologue, spécialiste de la langue basque, chimiste, prince français (1815) puis prince Bonaparte (1853) ; il épouse (04/10/1832 à Florence) Maria-Anna Cecchi (27/03/1813-17/03/1891 à Ajaccio), dont il se sépare en 1850, sans postérité, puis, après la mort de sa femme, il se remarie (15/06/1891 à Londres) avec Clémence Richard (23/11/1830 à Larrau – 14/11/1915 à Londres), sa maîtresse de longue date, dont il a un fils né hors mariage 32 ans auparavant :
Louis-Clovis Bonaparte (11/02/1859-14/05/1894), ingénieur, marié (30/05/1888 à l'Île de Man) à Rosalie Barlow, puis (14/10/1891) à Laura Elizabeth Scott (03/07/1872 à Londres – 13/04/1953 à Londres) ; sans postérité de ses deux mariages.
Le prince Antoine Bonaparte (31/10/1816 à Frascati – 28/03/1877 à Florence), homme politique, titré prince Bonaparte en 1853, et marié (09/07/1839) avec Maria-Anna Cardinali (24/02/1823-09/10/1879), sans postérité.
La princesse Alexandrine Bonaparte (10/10/1818 à Pérouse – 20/08/1874 à Florence), princesse Bonaparte (1853) ; mariée (29/07/1836) avec Vincenzo Valentini, (05/04/1808 à Canino – 10/07/1858 à Canino), comte de Laviano, propriétaire, membre de l'Assemblée constituante et ministre des Finances de la République romaine, dont postérité.
La princesse Constance Bonaparte (30/06/1823 à Bologne – 05/09/1876 à Rome), titrée princesse Bonaparte en 1853, abbesse du couvent du Sacré-Cœur à Rome.
Cette branche est issue de la princesse Élisa Bonaparte, la seule des sœurs de Napoléon qui exerça un réel pouvoir politique ; elle s'éteint à la deuxième génération.
Félix Napoléon Bacciochi (juin 1798 à Marseille – 19/01/1799), mort en bas âge.
Napoléon Bacciochi (08/10/1803 à Paris – 09/11/1803), mort en bas âge.
la princesse Élisa Napoléone Baciocchi (03/06/1806 à Lucques – 03/02/1869 à Colpo), princesse Bonaparte (1853), qui devient, une personnalité importante du Second Empire, connue sous le surnom de « Madame Napoléon » ou de « comtesse Camerata », de par son mariage (27/11/1824 à Florence) avec Filippo Camerata-Passioneï di Mazzoleni (1805-1882), comte Camerata-Passioneï di Mazzoleni, dont elle se sépare après la naissance de son fils :
Napoléon Charles Félix Antoine Baptiste Camerata-Passionei di Mazzoleni (20/09/1826-04/03/1853), sans alliance ni postérité. Son suicide, à 26 ans, provoque l'extinction de cette branche.
Charles Jérôme Napoléon Baciocchi (03/07/1810 à Paris – 17/04/1811 à Capannori), mort en bas âge.
Frédéric Napoléon Baciocchi (10/08/1814 à Codroipo – 07/04/1833 à Rome), mort sans alliance ni postérité.
La princesse Letizia Joséphine Murat (25/04/1802 à Paris – 12/03/1859 à Bologne), mariée (27/10/1823 à Bologne) à Guido Taddèo Pepoli (07/09/1789 à Bologne – 01/03/1852 à Bologne), marquis Pepoli et comte de Castiglione, dont postérité.
La princesse Eugénie Louise Caroline Zénaïde Murat (23/01/1855 à Paris – 03/01/1934 à Naples), mariée (18/06/1887 à Paris) à Giuseppe Caracciolo (26/03/1839 – 16/01/1910), prince de Torella et duc de Lavello, dont postérité.
La princesse Caroline Murat (14/05/1941 à Antibes), mariée (18/12/1962 à Paris) à Yves de Parcevaux (10/08/1936 à Buenos Aires), puis remariée (26/10/1967 à Berlin) à Miklós Klobusiczky de Klobusicz et de Zetéy (07/02/1946 à Budapest).
Le prince Joachim Georges Laurent Napoléon Murat (03/08/2021).
La princesse Laetitia Caroline Marie Pierre Murat (27/08/1975 à Neuilly-sur-Seine), mariée (29/07/2006) à Denis Olivier Charissoux (29/10/1976 à Paris).
La princesse Élisa Marie Annonciade Murat (16/02/1977 à Neuilly-sur-Seine).
La princesse Pauline Béatrice Marie Murat (16/02/1977 à Neuilly-sur-Seine).
La princesse Caroline Murat (03/09/1921 à Paris – 28/01/2003 à Key Biscayne), mariée (25/07/1945 à Paris) à Augustin von Hartz (25/04/1916 à Gênes), dont postérité.
La princesse Marguerite Murat (28/11/1886 à Paris – 06/02/1956 à Paris), mariée (01/07/1912 à Paris) à Edgard Lejeune (03/01/1881 aux Trois-Moutiers – 23/11/1914), baron Lejeune, dont postérité.
Le prince Pierre Murat (1887–1888), mort en bas âge.
Le prince Alexandre Eugène Joseph Napoléon Murat (12/09/1889 à Rocquencourt – 27/08/1926 à Paris), marié (14/09/1920 à Paris) à Yvonne Gillois (20/12/1894 à Fontainebleau – juillet 1961 à Paris), dont trois enfants :
La princesse Laëtitia Murat (25/07/1921 à Paris – 09/03/2009), mariée (11/07/1946 à Paris) à Charles Codman (26/01/1922 à Boston – 16/08/1946 à Paris), sans postérité, puis remariée à François de Lubersac (01/10/1908 à Paris), comte de Lubersac, dont postérité.
La princesse Caroline Murat (10/12/1923 à Paris – 25/05/2012).
Le prince Napoléon Murat (15/07/1925 à Paris – 12/12/1998 à Paris), marié (01/06/1960 à Paris) à Inès d'Albert de Luynes (28/07/1939 à Paris – 21/03/2013 à Paris), dont quatre enfants :
La princesse Nathalie Murat (1961), mariée à Robert de Nicolaÿ (1952), dont postérité.
La princesse Véronique Murat (1962), mariée à Edmond de La Rochefoucauld (1951), dont postérité.
La princesse Laure Murat (1967).
Le prince Alexandre Murat (1972).
Le prince Charles Murat (16/06/1892 à Paris – 1964), marié (05/07/1929 à Paris) à Margaret Rutherford (11/11/1891 à New York – 10/02/1976 à Paris).
Le prince Paul Murat (30/09/1893 à Rocquencourt – 29/07/1964 à Paris), marié (10/11/1919 à Paris) à Solange de La Rochefoucauld-Estissac (12/08/1894 à Paris – 11/07/1955 à Paris), dont un fils :
Le prince Louis Marie Xavier Joachim Murat (04/09/1920 à Paris – 22/02/2004 à Fontainebleau), marié (07/10/1948 à Paris) à Isabelle d'Harcourt (01/01/1927 à Larache), dont six enfants :
Le prince Pierre Charles Marie Jean Murat (17/10/1949 à Neuilly-sur-Seine), marié à Chantal Caillat, dont deux enfants :
Julie Murat (1992).
Charles Murat (1995).
Le prince Xavier Paul Marie Bruno Joachim Murat (16/07/1951 à Casablanca – 30/09/1951 à Mohammédia), mort en bas âge.
La princesse Leïla Marie Isabelle Solange Murat (17/03/1953 à Boulogne-Billancourt), mariée à Sherif Mahmoud El Hakim (1943).
La princesse Laura Marguerite Marie Cécile Murat (20/09/1954 à Boulogne-Billancourt), mariée à Thierry de Montalembert (1949).
Le prince Bernard Murat (20/01/1959 à Boulogne-Billancourt), marié à Svetlana Rojkova, dont trois fils :
La princesse Cécile Murat (26/05/1931 à Paris - 20/04/2018 à Paris), mariée (01/06/1957 à Paris) à Philippe Gutzwiller (11/11/1926 à Versailles - 30/03/2010), dont postérité.
La princesse Anne Napoléone Caroline Murat (20/04/1863 à Paris – 18/11/1940), dame du palais à la cour d'Autriche, mariée (02/06/1885) à Agénor Marie Adam Goluchowski (25/03/1849 – 28/03/1921), comte Goluchowski, ministre des Affaires étrangères d'Autriche, dont postérité.
Le prince Joachim Murat se remarie (07/12/1894) avec Lydia Hervey (15/08/1841 à Kemp Town – 23/09/1901 à Fontaine-Chaalis), sans postérité.
La princesse Anna Murat (03/02/1841 à Bordentown – 07/09/1924 à Paris), mariée (18/12/1865 à Paris) à Antoine Just Léon Marie de Noailles (19/04/1841 à Paris – 02/02/1909 à Paris), duc et prince de Poix, duc de Mouchy, grand d'Espagne de 1re classe, dont postérité.
Le prince Achille Murat (02/01/1847 à Bordentown – février 1895 à Tchkadouachi), marié (13/05/1868) à Salomé Davidovna Dadiani (13/10/1848 à Gordi – 23/07/1913 à Paris), princesse de Mingrélie, dont trois enfants :
Le prince Lucien Charles David Murat (08/07/1870 à Mustapha – 20/12/1933 à Rabat), marié à Marie de Rohan-Chabot(24/05/1876 à Paris – 03/10/1951 à Paris), femme de lettres, dont un fils :
Le prince Achille Murat (03/07/1898 à Paris – 29/03/1987), marié à Madeleine de Chasseloup-Laubat (02/07/1901 à Paris – 08/05/1945 à Paris), dont neuf enfants :
La princesse Lucien Louis Joachim Napoléon Murat (14/12/1927 à Paris - 21/08/2005), marié à Évelyne Marie Madeleine Christine Reille (21/03/1935), dont six enfants :
Le prince Achille Marie André Napoléon Murat (14/04/1956 à Neuilly-sur-Seine), marié à Caroline Marie Élisabeth de Lesquen du Plessis-Casso (23/08/1956 à Antsiranana), dont trois enfants :
Charlotte Marie Gisèle Liliane Murat (21/03/1984 à Vincennes).
Lucien Marie Bernard Napoléon Murat (17/12/1986 à Ploemeur).
Josselin Marie Napoléon Murat (09/10/1996-09/10/1996).
Le prince Charles Marie Louis Napoléon Murat (11/04/1957 à Neuilly-sur-Seine), marié à Aude Solange Denise Rougevin-Baville (29/07/1960 à Versailles), dont trois filles :
Anne-Caroline Marie Madeleine Murat (16/08/1982 à Versailles).
Hortense Marie Laetitia Pauline Murat (27/11/1984 à Neuilly-sur-Seine).
Diane Marie Caroline Hortense Murat (25/03/1986 à Paris).
La princesse Magdeleine Marie Liliane Dominique Murat (04/05/1958 à Neuilly-sur-Seine), mariée (07/05/1983 à Paris) à Jean-Baptiste Jacques Marie Michel Chaumet (1958), dont postérité.
La princesse Constance Marie Laetitia Isabelle Murat (24/04/1959 à Neuilly-sur-Seine), mariée à Marie Aimery Ghislain Van Cappel de Prémont (27/03/1955 à Boulogne-Billancourt), dont postérité.
Le prince Pierre-Antoine Marie Gabriel Napoléon Murat (29/03/1967 à Paris), marié à Isabelle Marie Christine Arnaud (24/02/1968 à Ajaccio), dont quatre enfants :
Tiphaine Murat (1988).
Domitille Murat (1991).
Mathilde Murat (1993).
Jean Murat (1996).
Le prince Christophe Marie Napoléon Murat (28/07/1972 à Paris), marié à Virginie Ricaud (27/05/1973 à Paris), dont trois enfants :
Séraphine (1998).
Hélie (2002).
Alexandre (2006).
La princesse Thamar Murat (23/02/1929 à Paris - 08/12/2021), mariée (26/10/1954 à Paris) à Antoine de Boissieu (05/04/1925 à Paris), dont postérité.
La princesse Pauline Murat (18/09/1931 à Chantilly - 02/03/2018), dont deux filles adoptives.
La princesse Anne-Marie Murat (12/06/1936 à Paris), mariée (21/01/1961 à Paris) à Alain Guillaume, ambassadeur de Belgique, dont postérité.
La princesse Marie-Célie Murat (20/04/1938 à Paris – 18/03/1945 à Béthisy-Saint-Martin), morte en bas âge.
Le prince Philippe Murat (27/04/1941 à Paris - 04/01/1996).
Le prince François Murat (26/05/1942 à Marennes), marié à Huguette Arminjon, dont quatre fils :
Louis Murat (1972).
Stanislas Murat (1973).
Sébastien Murat (1975).
Basile Murat (1983).
Le prince Alain Murat (02/10/1943 à Marennes), marié (4/10/1975 – divorcée 17/11/1981) à Huguette de Taffanel de La Jonquière, dont une fille :
Annonciade Murat (1980).
Le prince Philippe Murat se remarie (19/04/1982) à Véronique de Chabot-Tramecourt, dont une fille :
Mathilde Murat (1985)..
Le prince Louis-Napoléon Murat (26/08/1872 à Brunoy – 14/06/1943 à Nice).
La princesse Antoinette Murat (15/08/1879 à Zougdidi – 22/01/1954 à Nice).
Le prince Louis-Napoléon Murat (22/12/1851 à Paris – 22/09/1912 à Paris), marié (11/11/1872) à Eudoxie Mihaïlovna Somov (17/02/1850 à Alexandrovka – 06/05/1924 à Nice), dont trois fils :
Le prince Eugène Louis Michel Joachim Murat (10/01/1875 à Limeil-Brévannes – 26/07/1906 à Mitterteich), marié à Violette Ney d'Elchingen (09/09/1878 à Rocquencourt – 19/07/1936 à Paris), dont trois enfants :
La princesse Paule Murat (21/05/1901 à Paris – 29/05/1937 à Paris), mariée (28/08/1919 à Paris) à Bertrand Marie Ponce Raphaël de Faucigny-Lucinge et Coligny (03/12/1898 à Paris – 22/02/1943 à Paris), dont postérité, puis remariée (11/10/1928 à Paris) avec Eddy Edmond-Blanc (02/11/1904 à Neuilly-sur-Seine – 16/06/1952 à Paris), dont postérité.
La princesse Caroline Rose Eugénie Murat (17/08/1903 à Paris – ????), mariée (1922) à Henry David de Gheest, dont postérité.
Le prince Oscar Murat (18/01/1876 à Paris – 23/12/1884 à Alexandroff), mort en bas âge.
Le prince Michel Murat (07/02/1887 à Alexandrowko – 08/06/1941 à Paris), marié à Hélène MacDonald Stallo (05/09/1893 à Cincinnati – 01/04/1932 à Paris), dont une fille :
Le prince Michel Murat se remarie avec Isabel MacMillan (07/09/1889 à New York – 07/02/1952 à Paris), sans postérité.
La princesse Louise Julie Caroline Murat (22/03/1805 à Paris – 01/12/1889 à Ravenne), mariée (25/10/1825 à Trieste) à Giulio Rasponi (19/02/1787 à Ravenne – 18/07/1876 à Florence), comte Rasponi, dont postérité.
La sixième génération, qui descend au cinquième degré de la princesse Caroline Bonaparte, est la dernière appartenant à la maison impériale selon le statut de 1806. À la mort de son dernier représentant, la branche Murat de la maison impériale sera éteinte ; cependant, la famille Murat, se réclamant Altesse royale de par sa qualité de maison royale de Naples, a une existence tout à fait indépendante de son appartenance statutaire à la maison impériale.
« Les devoirs de notre maison envers le pays ne s'éteignent pas avec ma vie ; moi mort, la tâche de continuer l'œuvre de Napoléon Ier et de Napoléon III incombe au fils aîné du prince Napoléon [...][47]. »
Dès 1880, la désintégration du parti est consommée à la suite des propos du prince Napoléon-Jérôme se déclarant favorable à l'expulsion des Jésuites, et opposé à l'alliance avec les monarchistes et les conservateurs. Tandis que la fronde menée par Paul de Cassagnac et Jules Amigues s'amplifie, l'aile gauche du bonapartisme se rallie à la Troisième République et l'aile droite au royalisme[49]. Très rapidement abandonné par les grandes figures du mouvement, l'héritier légitime se retrouve minoritaire. Le bonapartisme se divise dès lors entre jérômistes (minoritaires, bonapartistes républicains et sociaux) et victoriens (majoritaires, bonapartistes dynastiques et conservateurs). L'unité a tenu à peine une année.
« Je ne laisse rien à Victor, mon fils aîné, c'est un traître et un rebelle, sa conduite me cause une grande douleur et un profond mécontentement. Je ne veux pas qu'il assiste à mes obsèques[51]. »
Il fait ainsi de son fils cadet, Louis Bonaparte (1864-1932), « le représentant de la cause des Napoléon […] ». Cependant, Louis, officier en Russie, ne désirant pas cette charge, et le testament étant contraire à la loi française, celui-ci est annulé. Avec le soutien de son frère, Louis, de sa sœur, Lætitia Bonaparte (également déshéritée), et de sa mère, la princesse Clotilde de Savoie (elle aussi écartée de la succession), Victor Napoléon, désormais « prince Napoléon », devient le chef légitime et incontesté de la famille impériale et l'unique incarnation du bonapartisme, un mouvement en partie désintégré à cause de cette querelle dynastique doublée d'un différend idéologique[52].
Pour accomplir cet acte, le prince Louis s'appuie sur plusieurs sources juridiques du droit impérial :
« [Le chef de famille est] autorisé par le Sénatus-consulte du 7 novembre 1852, le Statut de la famille impériale du 21 juin 1853[55] et la Tradition à désigner dans certaines hypothèses, notamment par application de l'article 4 du Statut, l'héritier dynaste dans la famille impériale pour succéder à la dignité impériale [...][56]. »
« [les membres de la famille impériale] ne peuvent se marier sans l'autorisation de l'empereur. Leur mariage fait sans cette autorisation emporte privation de tout droit à l'hérédité [...][57]. »
Ainsi que l'article 4 du statut de 1853 qui ajoute que :
« Le mariage des membres de la famille impériale […] sera nul de plein droit, et sans qu'il soit besoin de jugement, toutes les fois qu'il aura été contracté sans le consentement formel de l'Empereur[58]. »
Enfin, il fait référence à la Tradition, rappelant ici le précédent de 1879 où le testament du prince impérial Louis-Napoléon Bonaparte avait été majoritairement approuvé et considéré comme valide (une fois l'union autour du prince Napoléon-Jérôme consommée)[49]. Mais cette invocation de l'Histoire de la dynastie ne doit pas occulter que le prince Louis fonde la légalité de son acte sur l'application des dispositions constitutionnelles relatives au mariage des membres de la famille impériale.
Bien que républicain et donc étranger aux querelles dynastiques (selon ses propres termes), le prince Charles Napoléon conteste le testament de son père Louis et estime être le chef légitime de la famille impériale, invoquant les lois actuelles de la République française concernant le divorce pour invalider un testament bâti sur les lois et statuts de l'ère impériale[53]. Charles Napoléon a également toujours affirmé que cette querelle ne troublerait en aucun cas ses relations avec son fils, Jean-Christophe Napoléon, chef de famille désigné. Cette querelle ne divise pas profondément les bonapartistes, devenus très minoritaires dans le paysage politique français : les bonapartistes dynastiques, ultra-minoritaires, reconnaissent Jean-Christophe Napoléon comme prétendant au trône, Charles Napoléon déclarant de toute manière ne pas l'être ; quant aux bonapartistes républicains, ils se désintéressent d'une question de droit héréditaire et de l'identité du chef de famille[59].
La princesse Alix de Foresta, veuve du prince Louis est la principale représentante de la famille impériale[60], ayant exercé comme une sorte de régence durant la minorité de son petit-fils Jean-Christophe Napoléon. Depuis quelques années maintenant, on voit le prince Jean-Christophe dans la plupart des commémorations napoléoniennes[61],[62],[63],[64], en qualité de prince Napoléon, en application des dispositions testamentaires de son grand-père. Charles Napoléon, quant à lui, publie régulièrement des ouvrages sur son illustre ancêtre.
Ordre de succession actuel
L'ordre de succession au trône impérial de France se résume aujourd'hui à seulement deux personnes : Louis Napoléon, né en 2022, fils de Jean-Christophe Napoléon, actuel chef de famille, et Jérôme Napoléon, né en 1957, grand-oncle du précédent.
Les chefs de famille ayant régné sur la France sont indiqués en gras alors que ceux qui n'ont pas prétendu au rétablissement du trône impérial sont indiqués en italique.
Les titres portés actuellement par les membres de la famille Bonaparte sont des titres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, le « chef de la maison impériale » n’ayant pas, au regard des lois de la République, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.
Proclamé empereur des Français le , il abdique une première fois le avant de revenir sur le trône, le ; il est de nouveau contraint d'abdiquer le . Il finit sa vie en exil, sur l'île de Sainte-Hélène.
Frère aîné de Napoléon Ier, il devient, à la mort de son neveu, l'Aiglon, le chef légitime de la famille impériale. Cependant, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête du mouvement bonapartiste.
Frère cadet de Napoléon Ier, il devient, à la mort de son frère, Joseph, le chef légitime de la famille impériale. Tout comme son prédécesseur, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête du mouvement bonapartiste.
Prince impérial, fils de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, il succède à son père en 1873 avant de mourir six ans plus tard, en Afrique du Sud ; les bonapartistes le reconnaissaient sous le nom de Napoléon IV.
Fils de Jérôme, dernier frère de Napoléon Ier, le testament du prince impérial le prive de ses droits héréditaires, mais, aîné des Bonaparte et prince Napoléon, il s'estime chef légitime de la famille impériale. Ses quelques partisans monarchistes le reconnaissent comme Napoléon V.
Fils du prince Napoléon (Jérôme) et de la princesse Clotilde, il est désigné par le testament du prince impérial pour lui succéder. Il se réclame activement chef de la Maison impériale de France à partir de mai 1884, après avoir rompu avec son père. Ses partisans, majoritaires parmi les bonapartistes, le reconnaissent alors comme Napoléon V.
Fils du prince Victor et de la princesse Clémentine, il succède à son père en 1926 et préside aux destinées de la famille impériale pendant 71 ans. Certains bonapartistes dynastiques peuvent le considérer comme Napoléon VI.
Fils du prince Louis, le testament de son père le prive de ses droits dynastiques ; il se considère comme l'aîné des Bonaparte, sans être toutefois prétendant au trône par conviction républicaine. Il reconnaît son fils comme légitime chef de la Maison impériale, sans jamais l'avoir cependant déclaré par acte officiel.
Petit-fils du prince Louis et fils du prince Charles, il devient chef de la famille impériale en 1997 par le testament de son grand-père. Les bonapartistes dynastiques le reconnaissent comme Napoléon VII, ou Napoléon VIII voire Napoléon IX si Napoléon-Jérôme et Charles sont intégrés dans le décompte.
Voir aussi
Bibliographie
Damiano Morali, Storia geneologica della famiglia Bonaparte, Firenze 1846, Branche des Bonaparte de San Miniato Pisa Toscana
Federico Galantini (traduit de l'italien par Bertrand Levergeois), Napoléon et Sarzane, Les origines italiennes des Bonaparte, éd. Michel de Maule, Paris, septembre 2004.
François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001.
Frédéric de Stefani, Sur les origines des Bonaparte: Rapport à S. E., M. le Ministre de l'instruction et des cultes de l'empire français, éd. Bocca frères, 1859.
M. Foissy, La Famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Mme Vergne, 1830.
Eddie de Tassigny, Les Napoléonides - L'album des Bonapartes - Généalogie de la IVe Dynastie, 184 pages, 229 illustrations couleur, Éditions Mémoire et Documents, 2012, (ISBN979-1-09-036100-3) - en vente directe chez Mémodoc : Mémoire et Documents - NAPOLEONIDES.
Jean-Fred Tourtchine, L’Empire des Français, collection « Les manuscrits du CEDRE, dictionnaire historique et généalogique », Paris : Cercle d’études des dynasties royales européennes (CEDRE), 1999-2000, 2 volumes (232 pages, 208 pages), 31 cm (ISSN0993-3964)
Pierre Branda, La saga des Bonaparte, du XVIIIe siècle à nos jours, Perrin, 2018, 478 p.
Vincent Haegele, Napoléon et les siens : un système de famille, Paris, Perrin, , 425 p. (ISBN978-2-262-06443-3)
Nathalie Pigault, Les faux Napoléon, CNRS éditions, 2018, 237 p.
Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 177 à 183 Bonaparte
Laetitia de Witt, Le Prince Victor Napoléon, Paris, Fayard, coll. « Histoire », , 554 p. (ISBN978-2-213-63127-1)
Anthony Geraghty, The Empress Eugénie in England: art, architecture, collecting, Londres, The Burlington Press, 2022.
↑Les Bonaparte de Trévise ont fourni des podestats à Vérone et Padoue. Elle s'éteignit en 1397 avec Servadius Bonaparte, prieur des chevaliers Gaudens.
↑L'abbé Grégoire Bonaparte légua ses biens à Napoléon Bonaparte qui les céda à un établissement public de Florence.
↑La filiation est établie sur pièce à partir de Gianfaldo né et demeurant à Sarzane à la fin du XIIe siècle.
↑Ser Giarente Calandrini, de Sarzane a épousé Andreola Tomeo dei Bosi veuve de Bartolomeo Lucando, alias Parentuccelli dont elle avait eu Nicolas V.
Les membres de la famille impériale, dans l'ordre de l'hérédité, portent le titre de Princes français.
Le fils aîné de l'Empereur porte celui de Prince impérial.
↑Article 6. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité et leurs descendants, portent le nom de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial.
↑Article 8. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité prennent le titre de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial
↑La famille de Buonaparte de Florence avait été elle-même reconnue patricienne le 28 mai 1757 par un extrait de lettres de noblesse du grand-duc de Toscane.
↑Durant les années de la loi d'exil des chefs de famille ayant régné sur la France et de leur héritier, entre 1886 et 1950, nombre d'actes d'état civil, naissances, mariages, décès, furent rédigés à l'étranger (Belgique : Bruxelles – Italie : Rome, Moncalieri) sur déclarations verbales. C'est ainsi que fut parfois, sans justification légale, substitué Napoléon à Bonaparte comme nom patronymique.
↑Article 5. - À défaut d'héritier naturel et légitime ou d'héritier adoptif de Napoléon Bonaparte, la dignité impériale est dévolue et déférée à Joseph Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
↑Article 7. - À défaut d'héritier naturel et légitime et d'héritier adoptif de Napoléon Bonaparte ; - À défaut d'héritiers naturels et légitimes de Joseph Bonaparte et de ses descendants mâles ; - De Louis Bonaparte et de ses descendants mâles ; - Un sénatus-consulte organique, proposé au Sénat par les titulaires des grandes dignités de l'Empire, et soumis à l'acceptation du peuple, nomme l'Empereur, et règle dans sa famille l'ordre de l'hérédité, de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
↑Fille de Frédéric Ier de Wurtemberg (06/11/1754-30/10/1816) et de Auguste Karoline Friederike Luise von Braunschweig-Wolfenbüttel (03/12/1764 à Brunswick – 27/09/1788).
↑Fille de Paul Valliccioni et de Padoue Piacentini.
↑Fils de François Quérénet-Onfroy de Bréville et de Christiane Vincent de Vaugelas.
↑Fille de Riprand von Arco-Zinneberg (1955-2021), arrière-petit-fils du roi Louis III de Bavière, et de Marie-Béatrice d’Autriche-Este (1954), petite-fille de l'empereur Charles Ier d'Autriche.
↑(en) Cruciani, La Fratta, Santolamazza et Sellitto, « Phylogeographic Analysis of Haplogroup E3b (E-M215) Y Chromosomes Reveals Multiple Migratory Events Within and Out Of Africa », American Journal of Human Genetics, no 74 (5), , p. 1014–1022 (PMID15042509, DOI10.1086/386294, lire en ligne [PDF])
↑ abcdefghijklmno et pGustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 177 à 183 Bonaparte.
↑M. Foissy, La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Mme Vergne, 1830, p. 17.
↑M. Foissy, La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire de Mme Vergne, 1830, p. 39.
↑François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 18 et 19.
↑François Demartini et Antoine-Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 19.
↑Denis-François Gastelier de La Tour, Dictionnaire héraldique contenant tout ce qui a rapport à la science du blason, Paris, Chez Lacombe, Libraire, rue Christine, 1774, p. 102.
↑Hervé Pinoteau, Le chaos français et ses signes, PSR éditions, 1998, p. 342.
↑François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 20.
↑François Demartini et Antoine Marie Graziani, Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 15.
↑ Jean-Claude Lachnitt, « Note sur le patronyme et les titres dans la famille Bonaparte », Revue du Souvenir napoléonien, février-mars-avril 1999, n° 422, p. 37-39.
↑Jean des Cars, Eugénie, la dernière impératrice, p. 171
↑Jean des Cars, Eugénie, la dernière impératrice, p. 14
↑Jean des Cars, Eugénie, la dernière impératrice, p. 603
↑Article 6. - À défaut de Joseph Bonaparte et de ses descendants mâles, la dignité impériale est dévolue et déférée à Louis Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
Les membres de la famille impériale ayant régné sur la France sont soulignés Les membres de la famille impériale l'ayant intégrée par mariage sont en italiques « Les surnoms sont entre guillemets »
Ludwig IIIRaja BavariaBerkuasa5 November 1913 – 13 November 1918PendahuluOttoInformasi pribadiKelahiran(1845-01-07)7 Januari 1845MunichKematian18 Oktober 1921(1921-10-18) (umur 76)Sárvár, HungariaPemakamanFrauenkirche, MunichWangsaWangsa WittelsbachAyahLuitpold, Pangeran Regent dari BavariaIbuAdipati Agung Wanita Augusta dari AustriaPasanganMaria Theresia dari Austria-EsteAnakRupprecht, Pangeran Mahkota BavariaAdelgunde, Putri HohenzollernMaria, Adipati Wanita CalabriaPangeran Karl d...
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Februari 2023. Neohylus dubius Klasifikasi ilmiah Kerajaan: Animalia Filum: Arthropoda Kelas: Insecta Ordo: Coleoptera Famili: Cerambycidae Genus: Neohylus Spesies: Neohylus dubius Neohylus dubius adalah spesies kumbang tanduk panjang yang tergolong famili Cerambyci...
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Isi Deklarasi Hak Asasi Manusia dan Warga Negara Prancis masih mempunyai nilai konstitusional Hukum tata negara adalah bentuk hukum yang mendefinisikan hubungan antara berbagai lembaga di dalam suatu negara, yaitu eksekutif, legislatif, dan yudikatif. Tidak semua negara bangsa memiliki konstitusi, walaupun semua negara semacam itu memiliki jus commune, atau hukum tanah air yang berisi sejumlah peraturan imperatif dan konsensus. Peraturan tersebut meliputi hukum adat, konvensi, hukum statuta, ...
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Voce principale: A' Katīgoria (calcio). A' Katīgoria 1976-1977 Competizione A' Katīgoria Sport Calcio Edizione 38ª Organizzatore CFA Date dal 4 ottobre 1976all'8 maggio 1977 Luogo Cipro Partecipanti 16 Risultati Vincitore Omonia(7º titolo) Retrocessioni ASIL Lysī Statistiche Miglior marcatore Sōtīrīs Kaïafas (44 gol) Incontri disputati 240 Gol segnati 679 (2,83 per incontro) Cronologia della competizione 1975-1976 1977-1978 Manuale L'edizione 1976-19...
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