Ernest Vallé
Ernest Vallé, né à Avize (Marne) le et décédé à Paris le , est un avocat et un homme politique français, ancien député, sénateur et garde des Sceaux dans le gouvernement Émile Combes. BiographieErnest Vallé est né à Avize (Marne). Fils de François-Valentin (+1891 à Epernay°) et de Clémence Vellut. Avocat à la Cour d'appel de Paris, inscrit en 1867, il est en 1892 rapporteur général de la commission d'enquête parlementaire sur les affaires de Panama. Il est député de la Marne du au . Il est appelé en tant que sous-secrétaire d'État à l'Intérieur par Henri Brisson lors de la formation de son second cabinet. Mais celui-ci ne dure que 4 mois (du au ) et Ernest Vallé retrouve le Parlement dès , cette fois comme sénateur. Ernest Vallé est en effet élu sénateur de la Marne le , réélu à deux reprises, le et le . Ce troisième mandat s'achèvera à sa mort, survenue quelques jours plus tard, le . Nommé président du Parti Radical en 1901, il occupe dans le ministère Combes le portefeuille de la Justice, du au . Le 27 novembre 1903, avec l'accord du Conseil des ministres, il saisit la commission de révision au sujet du Procès de Rennes, à la suite d'une requête d'Alfred Dreyfus la veille, relaçant alors les procédures judiciaires pour innocenter celui-ci[1]. À ce poste, il met sur pied les mesures contre les congrégations, qu'il discute âprement devant le Parlement, et prépare la séparation de l'Église et de l'État et les modalités de la loi qui sera votée à la fin de 1905, lui-même ayant quitté ses fonctions de ministre de la Justice dès le . Lors de la Guerre de 1870 il a servi comme Mobile de la Marne. Le à Broquiers (Oise), Ernest Vallé contracta mariage avec Angelle Marie Pauline Bourdon[2], née le à Broquiers. À cette époque, Ernest Vallée est avocat et habite au numéro 7, rue du Pont-Louis-Philippe à Paris. Ce fut lui qui offrit à la commune de Broquiers la première statue de Marianne. ![]() Œuvres
Notes
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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