Le département de la Justice des États-Unis (en anglais : United States Department of Justice, abrégé en DoJ ou DOJ) constitue, selon la section 501 du titre 28 du Code des États-Unis(United States Code), un département exécutif fédéral des États-Unis au siège du gouvernement.
Aujourd'hui, le département de la Justice a son siège à Washington, dans le Robert F. Kennedy Building. Il comprend 856 juges fédéraux et dispose de nombreuses agences de police (FBI, DEA, USMS, ATF notamment) pour appliquer le droit fédéral.
Le Bureau fédéral des prisons, subdivision du département, dispose d'un budget de 6,5 milliards de dollars et de 40 000 employés pour le contrôle des 215 000 personnes détenus dans les prisons fédérales.
Le nombre total de détenus, estimé à 2,2 millions, oblige les États-Unis (autorités locales et fédérales comprises) à allouer un important budget aux prisons : 51 milliards de dollars en 2012[1].
Toutefois, le procureur général des États-Unis n'est au départ qu'un simple conseiller du Congrès et du Président sur les questions juridiques, n'ayant aucune agence gouvernementale sous son autorité ni aucun contrôle sur les procureurs fédéraux. Il faudra attendre le 22 juin 1870 avec la promulgation du Act to Establish the Department of Justice par le Président Ulysses S. Grant pour que la fonction de procureur général des États-Unis ne devienne la tête du département de la Justice, auxquels sont rattachés les procureurs fédéraux[2].
Dans les années 1960, la direction du département de la Justice semble avoir été infiltrée par la pègre[3].
Une représentante démocrate au Congrès a révélé l’existence d’un mémorandum en vigueur entre 1982 et 1995 dans lequel le Département de la Justice des États-Unis et la CIA s’exonéraient du devoir de signaler toute activité liée à la drogue de la part des Contras du Nicaragua et des moudjahidines d’Afghanistan[4].