À huit ans, Claude Durand dessine une ballerine sur le tableau noir de la classe. La remplaçante de son institutrice lui demande si elle aimerait faire de la danse[2].
Elle suit comme spectatrice les cours de Lioubov Iegorova, professeur réputé auprès des danseurs étoiles de l'Opéra de Paris qui deviendra bien plus tard son mentor[3]. Elle prend ses premiers cours de danse chez le danseur Gustave Ricaux en 1941, avant d'entrer quatre mois plus tard à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1942 chez Marceline Rouvier, Mauricette Cébron et Lucienne Lamballe.
Alors qu'elle n'a que quatorze ans, George Balanchine en visite à l'Opéra de Paris la remarque et lui propose une variation de soliste, alors même qu'elle n'a jamais dansé seule sur la scène de l'Opéra Garnier[7]. La presse ayant eu vent de cette promotion inattendue, les journalistes proposent à Claude Bessy de poser pour eux ; elle leur suggère de poser en costume de scène sur les marches de l'Opéra... elle écopera de huit jours de mise à pied pour « manquement grave à la discipline »[8].
Malgré quelques anicroches, la jeune danseuse, promue « petit sujet » au concours du corps du ballet de décembre 1947, est prise d'un fou rire lors d'une représentation de Castor et Pollux. La semaine suivante, l'administration, agacée par son tempérament désinvolte, la rétrograde au rang de coryphée[9].
La punition ne durera guère, puisque Claude Bessy retrouvera son titre de « petit sujet » au bout de deux mois de bonne conduite. Nommée « grand sujet » au concours du corps de ballet du 18 novembre 1949, elle attendra trois ans avant d'accéder au rang de première danseuse le 1er octobre 1952. Pierre-Aimé Touchard lui propose d’entrer à la Comédie-Française, comme d’autres anciens élèves de l’école de danse tel que Micheline Boudet ou Robert Hirsch[10].
Appel de Gene Kelly
Un matin de mai 1953, Gene Kelly en personne, l'ayant vue la veille sur la scène de l'Opéra, l'appelle pour la féliciter pour son travail, et souhaite la rencontrer pour une audition en vue de son prochain film, l'Invitation à la danse. Elle passera deux essais mais, refusant de n'être qu'une nouvelle Leslie Caron, elle déclinera le contrat de la MGM[11]. Cependant, Gene Kelly s'entête et la persuade de venir tourner pour lui sur son temps de vacances : Claude Bessy accepte finalement un petit rôle.
L'année suivante sera moins faste pour la ballerine, puisqu'une visite médicale de routine détecte chez elle une primo-infection pulmonaire qui la contraint à garder le lit durant cinq mois. Elle retrouve le chemin de l'Opéra Garnier à la rentrée 1954[12].
Danseuse étoile
Claude Bessy est nommée étoile en mai 1956. Cependant, sa véritable consécration n'aura lieu que l'année suivante. Au printemps 1958, la nouvelle étoile est invitée par l'ABT pour danser La Belle Hélène, Casse-Noisette et Roméo et Juliette[13]. Après son deuxième spectacle, elle reçoit un télégramme du directeur de l'Opéra de Paris qui lui enjoint de rentrer en France en urgence, afin d'incarner le rôle principal de la nouvelle « super-production » de la maison, l'Atlantide (d'après le roman de Pierre Benoit) : Ludmila Tchérina, fâchée pour une histoire de costumes, a claqué la porte de l'institution huit jours avant la première d'un ballet qu'elle préparait depuis deux mois[14]. Claude Bessy accepte le défi mais doit faire face à un nouveau désagrément... Serge Lifar, à la suite de problèmes de contrat, retire la chorégraphie qu'il avait conçue. Mais George Skibine, danseur étoile de l'Opéra de Paris, se voit proposer de créer une nouvelle chorégraphie et ne peut refuser cette occasion de se présenter comme le successeur de Lifar. Durant cette semaine marathon, Claude Bessy répétera tous les jours jusqu'à une heure du matin. Le défi sera relevé, le spectacle un succès ; mais la jeune étoile, rompue par la fatigue et le stress, passera la journée du lendemain dans un état proche de la dépression nerveuse[15].Claude Bessy se produit dans les cinq continents, grâce aux très nombreuses tournées internationales organisées par l’Opéra de Paris, depuis celle qui fut demandée par le maréchal Jean de Lattre de Tassigny pour l’armée en mai 1945, jusqu’en 1972 avec le Ballet de Charleroi. Claude Bessy danse les plus grands ballets du répertoire dont Phèdre, Daphnis et Chloé, Pas de Dieux, Le Lac des cygnes, Coppélia[16]. Durant le mandat de Président du Général De Gaulle, elle dansa devant le Président Kennedy, le Roi des belges, Roi du Danemark, le Chancelier Adenauer, le Roi du Maroc, Le shah d'Iran et la Reine Elizabeth.Elle dansa également en tant que guest et fut parfois accompagnée de Flemming Flindt sur les plus grandes scènes du monde : Copenhague, Rome, Munich, Berlin, Amsterdam, Londres, Vienne, au Japon, au Kirov et au Bolchoï et pendant trois saisons avec le Chicago Opera Ballet où elle eut comme partenaire Erik Bruhn et john Gilpin[4].
Serge Lifar l'appelle pour les ballets lors du couronnement impérial à Téhéran du shah d'Iran en 1967 et pour la célébration du 2 500e anniversaire de la fondation de l'empire perse en 1971[15].En 1967 en Espagne, un grave accident de voiture fait craindre pour la suite de sa carrière[4]. Mais la danseuse remonte sur scène huit mois plus tard et honore l'offre de Maurice Béjart qui lui confie son célèbre Boléro[17].
Durant tout le reste de sa carrière, elle s'attachera à faire entrer la danse moderne au répertoire de l'Opéra de Paris, invitant par exemple de nouveaux professeurs pour faire classe à l'ensemble de la compagnie[18]. Elle participe à de nombreuses reprises au Gala de l'Union des artistes entre 1958 et 1974.
Elle effectue ses adieux officiels comme danseuse étoile au ballet du 21 octobre au 7 novembre 1975 dans la reprise de Pas de dieux avec Cyril Atanassoff et le Pas de deux de Daphnis et Chloé avec Michael Denard[4]. Le 30 mars 2004, elle organise un grand gala d'adieux sur la scène de l'Opéra Garnier[19]. Durant cette période, elle est chorégraphe et assistante -Maitre de ballet à l’Opéra comique (1er octobre 1952), déléguée syndicale (1954-1970), chorégraphe et maître du Ballet à l’Opéra-Comique (1er septembre 1956-31 décembre 1972), chorégraphe et assistant-Maitre de ballet à l’Opéra de Paris (5 décembre 1956), maître de ballet au Ballet de l'Opéra de Paris (30 septembre 1958),directrice du Ballet des Jeunesses musicales de France (3 novembre 1958-1er janvier 1973), administratrice de la Caisse de retraite du personnel de l’Opéra national de Paris (1956-1975), maître de ballet associée à la direction de la danse de l’Opéra de Paris (1er septembre 1962-30 septembre 2004), conseiller technique de la danse à l’Opéra de Paris (1eroctobre 2004-30 septembre 2006), et déléguée générale à la Danse de l’Opéra de Paris (1er mars-18 juin 1970)[15].Simultanément elle est la mannequin et la représentante de la société Repetto dans toutes ses publicités (1947-1973)[4].
Chorégraphe
Claude Bessy est également chorégraphe pour le Ballet des Jeunesses musicales de France, le Ballet de l’Opéra-Comique, le Ballet de l’Opéra de Paris et l’École de danse de l’Opéra de Paris.Elle est la créatrice des pièces Studio 60, Play Bach, Concerto en Ré, Les Fourmis, ainsi qu'une version de La Fille mal gardée[20]. En 1972, elle chorégraphie le divertissement du Bourgeois gentilhomme dans la mise en scène de Jean-Louis Barrault à la Comédie-Française. En 2011, elle est sollicité par Éric Vu-An pour remonter le ballet Pas de Dieux pour le ballet de Nice. Quelques mois plus tard, l'Opéra de Paris la sollicite pour qu'elle remonte Phèdre de Serge Lifar[21].
Directrice de l'École de danse
Du 18 juin 1970 au 30 décembre 1971, Claude Bessy est nommée directrice du Ballet de l'Opéra de Parisad interim pour une saison, mais c'est le 2 octobre 1972 qu'elle laissera une marque indélébile, puisqu'elle est nommée directrice de l'école de danse de l'Opéra de Paris. Elle a obtenu ce poste parce qu’elle est une pédagogue reconnue.Elle est répétitrice dans le cours privé de Serge Peretti (1946-1952)[4].À sa nomination comme grand sujet en 1949, elle assiste Serge Lifar et Jeanne schwarz, lors de nombreux séminaires d'arts et humanités et répétitrice dans la Schola Cantorum de Paris et à l’École normale de musique de Paris (1949-1952) [4].Elle devient professeur avec sa promotion au grade de première danseuse lors du concours du corps de ballet en 1952 (Schola Cantorum de Paris (1952-2004), École normale de musique de Paris (1952-2004), Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (1952-2004), École de danse de l'Opéra national de Paris (1952-2004), Corps du Ballet de l’Opéra de Paris (1956-2004), université Sorbonne-Nouvelle (1960-2004), professeur associé en 1956-2006 (Royal Ballet, "Royal academy of Dance" de Londres, Ballet National de Marseille, Béjart Ballet Lausanne, Ballet de Hambourg, London Festival Ballet, Australian Ballet, Norwegian National Ballet, Ballet de la Scala de Milan, Ballet National de Bucarest) ou professeur invité en 1956-2006 (Royal Ballet School, l'École du Ballet royal de Flandre, l'Institut de Danse de Pékin, l’École de l’Opéra de Varsovie, l'École supérieure de Québec, la Rudra Béjart, la English National Ballet School, l'École royale du Ballet d'Anvers, Académie de danse Fontys)[4]. Elle devient professeur au Collège de France (2004-2006) [4].Elle préside de nombreux jurys de danse (Prix de Lausanne, Prix Benois de la danse, Prix Nijinski, Concours international de ballet de Varna, Concours international d'artistes de ballet de Moscou, Concours international de danse de Nagoya, Concours international de danse de Paris, Concours international de danse d'Osaka)[4].
Parallèlement, elle préside aux destinés de nombreuses institutions (Fondation en faveur de l'art chorégraphique, Association internationale de la danse, Fondation Serge Lifar, Fondation Noureev, Fondation Maurice Béjart, Conseil international de la Danse, FEDORA – The European Circle of Philanthropists of Opera and Ballet, Réseau européen pour la sensibilisation à l'opéra et à la danse, Centre national de la Danse, Cinémathèque de la Danse, Cercle Carpeaux, Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris, Institut Chorégraphique de l’Opéra, université de la Danse, American Friends of the Paris Opera and Ballet, Association Française des Maitres de Danse Classique, Association pour un Musée de la Danse, Society for Dance Research, Association Internationale Vaslav Nijinsky, Association internationale des amis des Ballets Russes, Festival International de Danse de Paris, Festival de danse de Vaison-la-Romaine, Estivales de Perpignan, Festival de Châteauvallon, Festival du Teatro Nuovo Giovanni da Udine, Festival du Teatro Regio di Parma, Les Nuits de Fourvière (Lyon), Salon de la Danse, Comité Diaghilev, Fondation pour l'Opéra-Comique, Ballet impérial russe, Concours international Maïa,Groupement des Institutions sociales du spectacle , Union des artistes)[4].Elle est présidente du conseil d'administration du théâtre du Châtelet (1977-2001), du théâtre de la Ville (1977-2001), du théâtre des Champs-Élysées (1977-2001) et du théâtre national de l'Opéra-Comique (1989-2004)[4].
Une fois à ce poste, Claude Bessy permet aux élèves de monter sur scène au moins une fois par an, avec la création des Démonstrations (ou classes sur scène) de l'École de danse et la mise en place d'un spectacle par an, et tous les deux ans à l'Opéra Garnier dont les décors, costumes et chorégraphies sont réalisés par elle-même[22]. À partir de 1981, Claude Bessy emmène les élèves en tournée dans le monde entier, que ce soit au Japon, aux États-Unis, en Égypte ou encore en Grèce, durant lesquelles se font particulièrement remarquer Patrick Dupond et Sylvie Guillem issus des réformes de son enseignement à l'école de danse[23]. Elle a également lancé le projet de déplacer l'École de danse à Nanterre, dans une structure plus adaptée à l'enseignement que ne l'était le vieil Opéra. Désormais, l'école de danse a son siège dans un bâtiment situé à 10 kilomètres à l'ouest du Palais Garnier, qui a été construit par Christian de Portzamparc, architecte et urbaniste français. Il est inauguré en octobre 1987.
Claude Bessy exerce la fonction de directrice de l'École de danse jusqu'en 2004, date à laquelle Élisabeth Platel la remplace.
Les deux dernières années de sa direction sont quelque peu entachées par des accusations vis-à-vis de ses méthodes de travail. En 2000, Aurélie Dupont déclarait déjà : « Pendant six années d'école, plus encore que la douleur intense des exercices, ce qui me fait le plus mal, c'est la méchanceté et la froideur des adultes. Nous étions des enfants seuls en internat. Un peu de douceur, de gentillesse, ne nous aurait pas fait moins bien danser »[24]. En 2002, un rapport établi par le cabinet SocialConseil à la demande du CHS de l'Opéra de Paris, accuse les méthodes, « le déni de douleur », des « atteintes à la dignité », une « discipline de terreur psychologique » qui prévalent à l'école[25]. Le rapport est contesté par Hugues R. Gall, qui évoque une « description unilatérale et hypothétique », et juge que « le ton même des citations conduit à s'interroger sur le degré d'objectivité des rédacteurs ». Des témoignages d'anciens élèves, de parents d'élèves ou du personnel évoquent des fractures non soignées, des problèmes d'anorexie, une culture de l'humiliation et de soumission basée sur « la peur constante de se faire renvoyer », des enfants laissés à eux-mêmes sans l'accompagnement de diététicien ou de psychologue. Claude Bessy se défend elle aussi en déclarant : « Moi, j'ai été élevée à la baguette. Aujourd'hui, quand tu fais une connerie, il n'y a plus de sanctions. Moins on travaille, plus on gagne de l'argent. Tout le monde discute. Je n'ai plus rien à voir avec cette société »[26]. Elle a vendu sa collection lors d’une vente aux enchères à l’hôtel Drouot le 13 février 2005[27].
Activités hors de l’Opéra de Paris
Elle est élève de Georges Wakhévitch, Cassandre et de Barbara Karinska.Elle a pour violon d’Ingres le dessin, la peinture, la sculpture, la lithographie et la gravure ayant pour sujet la Danse (certaines œuvres sont exposées au Musée de la Danse de Saint-Petersbourg, Département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque-Musée de l’Opéra de Paris, Musée de l’Opéra de Vichy, Fondation Bettencourt-Schueller de Neuilly-sur-Seine). Elle est auteur de costumes de scènes et de décors pour des ballets (Ballet du Théâtre Mariinsky, American Ballet Theatre, New York City Ballet, Béjart Ballet Lausanne, Royal Ballet, La Scala, Australian Ballet, Ballet de Tokyo, Ballet de l'Opéra de Vienne, Jeune Ballet de France). Elle est la créatrice de modèles de ballerine, collant de danse, demi-pointes, jupette, justaucorps, maillot de corps, pointes et tutu qui sont commercialisés par les marques Bloch, Capezio ou Repetto. Elle est Presidente du conseil de surveillance de la société Bloch (2004-2018), présidente du conseil d’administration de la société Capezio (2004-2018), et vice-présidente de la société Repetto (2004-2018)[28],Elle est conseillère de paris élue du 9e arrondissement de Paris entre 1971 et 2001, adjointe au maire du 9e arrondissement de Paris chargé de l’éducation et de la culture de 1983 à 2001 auprès du maire RPR Gabriel Kaspereit, puis conseillère d’arrondissement du 9e arrondissement de Paris de 2001 à 2008[4].Elle est élue membre de l'Académie bavaroise des beaux-arts le 27 février 1991[4].Elle est élue membre de l'Académie des arts de Berlin le 12 février 1992[4].Elle est élue membre d'honneur de l'Académie des beaux-arts russe le 1er juin 1994[4].Elle est élue membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique le 8 juin 1998[4].Le , Claude Bessy est battue par François-Bernard Michel lors de l'élection à l'Académie des beaux-arts dans la section des membres libres au fauteuil numéro XIII, créé par décret en 1998[4].
Vie privée
À l’état civil, elle se nomme Claude Jeanne Andrée Durand dite Bessy[29]. Elle épouse en 1996 Serge Golovine, qui décédera deux ans plus tard.
Créations et interprétations
Jeux d'enfants chorégraphie d’Albert Aveline, Opéra de Paris, 1942
Suite de danses, chorégraphie d'Ivan Clustine, Opéra de Paris, 1942
Elvire, chorégraphie d'Albert Aveline, opéra de Paris,1942
Les Animaux modèles, chorégraphie de Serge Lifar, Opéra de Paris,1942
Le Festin de l’araignée, chorégraphie d'Albert Aveline, opéra de paris,1943
Soir de fête, chorégraphie de Léo Staats, opéra de paris, 1943
Nocturne de Chopin, Symphonie printanière, Course au Soleil, Petits, Paul et Virginie, chorégraphie de Serge Lifar, Salle Pleyel,1943
Le Défilé, chorégraphie de Léo Staats, opéra de Paris,1943
Entre deux rondes, chorégraphie de Serge Lifar, Opéra de paris, 1944
Le Chevalier et la Demoiselle, chorégraphie de Serge Lifar, Opéra de paris,1944
Alceste, chorégraphie d'Albert Aveline, opéra de paris, 1944
Aïda, chorégraphie d'Albert Aveline, opéra de paris, 1944
Roméo et Juliette, chorégraphie de Serge Lifar, Opéra de Paris, 1945
L'Appel de la montagne, chorégraphie de Serge Peretti, Opéra de Paris,1945
Le Pavillon d'Armide, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1945
Les Danses polovtsiennes du prince Igor, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1945
Le Festin, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1945
Carnaval, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de paris, 1945
Narcisse, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1945
Le Dieu bleu, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1945
Tammar, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
La Khovanchtchina, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
La Tragédie de Salomé, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
Le Coq d’or, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
La Légende de Joseph, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
Midas, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
Papillons, chorégraphie de Bronislava Nijinska, Opéra de Paris, 1946
Insigne du mérite du ministère de la Culture de la république du Bélarus en 1997
Grand officier de l’ordre de Léopold (Belgique) en 2008
Grand-croix de l’ordre de la Couronne (Belgique) en 2007
Grand-croix de l’ordre de Léopold II en 2001
Grand officier de l’ordre national de la Croix du Sud (Brésil) en 2007
Chevalier de l’ordre de la Bravoure (Bulgarie) en 2003
Grand-croix de l’ordre royal du Cambodge en 2007
Officier de l’ordre du Canada en 2004
Grand-croix de l’ordre du Mérite du Chili en 2011
Grand ordre du roi Tomislav (Croatie) en 2003
Grand-croix de l'ordre de Dannebrog ( Danemark) en 2010
Grand cordon de l’ordre du Nil (Égypte) en 2009
Grand cordon de l’ordre de la république (Égypte) en 2005
Grand-croix de l’ordre du mérite (Égypte) en 2001
Grand-croix de l’ordre d’Isabelle la Catholique ( Espagne) en 2012
Grand-croix de l’ordre d'Alphonse X le Sage (Espagne) en 2000
Commandeur de l’ordre civil d'Alphonse XII en 1988
Ordre de l'Étoile blanche d’Estonie en 1995
Grand-croix de commandeur de l’ordre de la Rose blanche (Finlande) en 2009
Commandeur grand-croix de l’ordre du Lion de Finlande en 2004
Commandeur de l’ordre du sauveur (Grèce) en 2007
Grand-croix de l’ordre de l'Honneur (Grèce) en 2006
Grand-croix de l’ordre du Phénix (Grèce) en 2004
Chevalier de la grand-croix de l’ordre de l'Étoile d'Italie en 2003
Chevalier grand-croix au grand cordon de l’ordre du Mérite de la République italienne en 2011
Grand-croix avec étoile de l’ordre du Faucon (Islande) en 2010
Ordre du Soleil levant avec des fleurs de Paulownia (Japon) en 2010
Première classe de l’ordre de la Couronne précieuse (Japon) en 2007
Première classe de l’ordre du Trésor sacré (Japon) en 2002
Médaille au ruban pourpre (Japon) en 1973
Ordre des Trois Étoiles ( Lettonie) en 2004
Grand-croix de l’ordre national du Cèdre (Liban) en 2008
Grand-croix de l’ordre du Mérite du Liechtenstein en 2009
Grand-croix de l’ordre de la Couronne de chêne ( Luxembourg) en 2000
Ordre du Lion d'or de la maison de Nassau (Luxembourg et Pays-Bas) en 2003
Grand-croix de l’ordre d'Adolphe-de-Nassau (Luxembourg) en 1998
Grand-croix de l’ordre de Mérite du Grand-Duché de Luxembourg en 1996
Grand officier de l'ordre de Saint Charles (Monaco) en 2009
Commandeur de l'ordre du Mérite culturel de la principauté de Monaco en 1990
Grand-croix de l’ordre de Grimaldi (Monaco) en 2005
Grand-croix de l’ordre de la Couronne (Monaco) en 2002
Grand-croix de l’ordre de Saint-Olaf (Norvège) en 2011
Grand-croix de l'ordre royal norvégien du Mérite en 2004
Grand-croix pro Merito Melitensi (classe spéciale) (ordre souverain de Malte) en 2000
Grand officier de l’ordre du Lion néerlandais en 2007
Grand-croix de l’ordre d'Orange-Nassau (Pays-Bas) en 2008
Grand-croix de l’ordre de l'Aigle blanc (Pologne) en 2011
Grand-croix de l’ordre Polonia Restituta (Pologne) en 2008
Grand-croix de l’ordre du Mérite de la république de Pologne en 1999
Grand-croix de l'ordre de l'Infant Dom Henrique (Portugal) en 2005
Grand officier de l'ordre national du Québec (2003)
Grand officier de l’ordre de l'Étoile de Roumanie en 2005
Honorary commander de l’ordre royal de Victoria (Royaume-Uni) en 2003
Honorary Commander of the Most Excellent Order of the British Empire, décerné par la reine Élisabeth II en 2000 (Royaume-Uni)
Membre honoraire de l’ordre du Mérite (Royaume-Uni) en 1997
Ordre de Saint-André (Russie) en 1998
Première classe de l’ordre du Mérite pour la Patrie (Russie) en 2011
Ordre de Sainte-Catherine, la grande martyre ( Russie) en 2012
Ordre d'Alexandre Nevski ( Russie) en 2010
Ordre de l'Honneur (Russie) en 1997
Ordre de l'Amitié (Russie) en 1999
Médaille Pouchkine (Russie) en 1999
Chevalier grand-croix de l’ordre de la Double Croix blanche (Slovaquie) en 2010
Grand-croix de l’ordre royal de l'Étoile polaire (Suède) en 2010
L'ordre du Jade (Taïwan) en 2005
Grand-croix de l’ordre du Lion blanc (République tchèque) en 2010
Chevalier grand-croix de l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (République tchèque) en 2008
Chevalier grand-croix de l’ordre de l'Éléphant blanc (Thaïlande) en 2010
Grand cordon de l’ordre de la République (Tunisie) en 2007
Ordre du Drapeau rouge du Travail (URSS) en 1985
Ordre de l'Amitié des peuples (URSS) en 1973
Ordre de l'Insigne d'honneur (URSS) en 1980
Hommages
La Monnaie de Paris édite en 1993 une médaille en bronze florentin intitulée « Jubilé de Claude Bessy » avec à l'avers l'inscription : « JUBILE DE CLAUDE BESSY - 1943-1993 - ETOILE DE L’OPERA DE PARIS », avec comme description le profil à droite. Au revers l'inscription est : « DIRECTRICE DE L’ECOLE DE DANSE - DU BALLET DE L’OPERA » avec comme description une danseuse de face se tenant à la barre. L'ensemble est signé R. Mayot[35].
↑Lycette Darsonval, Ma vie sur les pointes, Paris, France-Empire, (ISBN9782402248556)
↑Micheline Boudet, Viens voir les comédiens, Albin Michel,
↑ « En me parlant de Leslie Caron, il croyait qu'il allait m'impressionner. Il obtint l'effet inverse..., car je n'avais pas du tout envie de devenir une nouvelle Leslie Caron [...] je n'oubliais pas que son exil à Hollywood avait mis fin à sa carrière de danseuse. » (Claude Bessy, Danseuse étoile, 1961)
↑Sarah Clair, Jean Babilée ou la Danse buissonnière, Paris, Van Dieren, , 207 p. (ISBN2-911087-00-3)