Lycette Darsonval est la demi-sœur du danseur Serge Perrault[2]. Danseuse dans la rue à Montmartre, elle est repérée et entre à 23 ans à l'Opéra de Paris, où, élève de Nicola Guerra[2], elle devient l'une des interprètes les plus en vue de la « génération Lifar », promue au rang de danseuse étoile en 1940.
Le titre d'étoile n'étant officiel qu'à partir de 1941, Solange Schwarz et Lycette Darsonval seront les premières danseuses à porter ce titre[3].
Durant l'Occupation, on retrouve Lycette Darsonval parmi les vedettes régulièrement invitées à l'antenne de la chaîne de télévision allemande Fernsehsender Paris, jusqu'à la libération de la capitale[4].
En 1957, elle dirige le Ballet de l'Opéra de Paris, qu'elle quitte en 1960 pour prendre la direction du ballet de Nice. Elle enseigne au conservatoire de Nice pendant les années 71-76 ainsi qu'à l'École de danse de l'Opéra de Paris en 1975.
Deux bronzes de Jacques Gestalder représentant Lycette Darsonval, sont exposés à la fondation Bettencourt-Schueller à Neuilly-sur-Seine[5].
Un portrait de Lycette Darsonval a été peint par Serge Ivanoff.
Répertoire
Son répertoire comprend de nombreux ballets faisant partie des grands classiques du ballet, mais surtout créés par les chorégraphes plus célèbres de son époque, et tout particulièrement par Serge Lifar.
↑Emmanuel Lemieux, On l'appelait Télé-Paris, Paris, éditions L'Archipel, « L'Histoire secrète des débuts de la télévision française (1936-1946) », page 152, 2013, 259 p. (ISBN2809811296).