Le prix récompense des contributions remarquables pour le développement, la promotion et le progrès des arts, et a pu parfois être considéré comme l'équivalent du prix Nobel dans ces domaines[1].
Histoire
Le Praemium Imperial est remis en mémoire de son altesse impériale le prince Takamatsu (1905-1987), jeune frère de l'empereur Hirohito qui régna de 1926 à 1989. Le prince Takamatsu était connu pour son soutien aux arts. Il fut le président de l’Association japonaise des beaux-arts de 1929 jusqu’à sa mort en 1987. On sait par son journal qu’il avait très tôt milité pour la fin des hostilités contre les États-Unis. Après la guerre, quand le Japon a commencé à se développer économiquement, le prince Takamatsu voyait dans les arts un moyen de parvenir à l’entente et à la paix[2]. Ce sont ces principes qui gouvernent à la création du prix.
Organisation
Les lauréats sont annoncés en septembre. La cérémonie de remise de prix se tient à Tokyo, au Japon, en octobre ou novembre. Cette cérémonie a lieu en présence de son altesse impériale le prince Masahito de Hitachi, oncle de l'actuel empereur Naruhito, président de l’Association japonaise des beaux-arts, au Meiji Kinennkann (mémorial Meiji[3]). Le prix consiste en une médaille et 15 millions de yens japonais, soit l'équivalent d'environ 125 000 €.
Les lauréats sont recommandés par des conseillers internationaux puis choisis par un comité anonyme de l’Association japonaise des beaux-Arts. Jacques Chirac, David Rockefeller, David Rockefeller Jr., Helmut Schmidt et François Pinault sont, ou furent, conseillers honorifiques.
↑Béatrice de Rochebouët, « Nobel, Arts », Le Figaro, (consulté le ) : « À 59 ans, cette Anglo-Irakienne, longtemps controversée, est la lauréate du Nobel des arts, le Praemium Imperiale, tandis qu'une monumentale monographie sur son œuvre vient de paraître. »