La classe Bourrasque est une série de douze torpilleurs de la marine nationale française (tranche 1923) et entrée en service de 1926 à 1928. Chaque unité porte le nom d'un vent.
Caractéristiques
Les 26 torpilleurs dits de 1 500 tonnes familièrement appelés les 3 tuyaux furent les premiers torpilleurs construits après la Première Guerre mondiale. Ils appartenaient à deux classes pratiquement identiques, les 12 Bourrasque et les 14 L'Adroit. Ils étaient contemporains (mais légèrement plus puissants) des nouveaux destroyers britanniques Classe V et W.
L'Orage le , coulé par des bombardiers allemands 67 soldats et marins seront sauvées par le chasseur 42[1].
La Bourrasque (Capitaine de frégate Fouqué) est coulé par des tirs d'artillerie depuis la batterie allemande de la plage de Nieuport, le lors de l'évacuation des troupes à Dunkerque. A posteriori, un tribunal de guerre a finalement innocenté le capitaine de frégate Fouqué en infirmant la version selon laquelle le bateau avait été conduit dans un champ de mines. 800 soldats et marins seront sauvées par le torpilleur de 600 tonnes Branlebas, deux chalutiers anglais, le Ut Prosim, patron W. Reaich, et le Yorkshire Lass, commandé par l'EV de 1ère classe E. H. G. Hope, ainsi le bateau anglais Bat[1]
Le Siroco (capitaine de frégate de Toulouse Lautrec) est coulé le par des vedettes lance-torpilles allemandes engagées dans cette même opération. 270 soldats et marins seront sauvées par le sloop britannique Widgeon, les chalutiers britanniques Stella Dorado et Wolves, le destroyer polonais Bylyskawica[1] .
Le Cyclone (Commandant, capitaine de frégate Urvoy de Portezamparc) est avarié le par deux vedettes lance-torpilles allemandes. L'étrave arrachée, il rejoint Brest en marche arrière où il est sabordé le pour empêcher sa capture.
Le Mistral et l'Ouragan sont capturés par les Britanniques le lors de l'opération Catapult. Le Mistral continuera la guerre sous pavillon britannique. Quant à l'Ouragan, il sera d'abord armé par la Marine polonaise libre, puis il poursuivra la guerre sous pavillon français, après avoir été restitué aux Forces navales françaises libres.