La classe Argonaute est une version de 630 tonnes améliorée des 600 tonnes précédents. Conçus par Schneider-Laubeuf, ils sont plus grands, plus habitables et tiennent mieux la plongée. Ils possèdent trois tubes lance-torpilles de 533 mm. Deux en extérieur à l'étrave et un autre à l'arrière. Deux tubes montés sur une plateforme orientable de 400 mm, montés sur une plateforme orientable à l'arrière du kiosque[2].
Histoire
Durant la guerre, seul l'Argonaute est coulé. En effet, lors de l'opération Torch le , il est atteint par plusieurs charges ASM du destroyer britannique Achattes au large d'Oran.
L'Aréthuse, de la classe Argonaute, embarque le capitaine de Neuchèze, évadé le 29 septembre 1943 avec le précieux étendard du 2ème régiment de Dragons au large de Saint-Tropez en 1943.
Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0).
Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN2-9525917-1-7).