Les anciennes communes de Broons-sur-Vilaine et de Saint-Melaine sont devenues des communes associées à Châteaubourg le , avant de fusionner totalement avec Châteaubourg le .
D'abord concentrée autour du quartier de l'église, qui a été totalement réaménagé, la ville s'est ensuite agrandie par de nombreux nouveaux lotissements.
Sa position privilégiée entre Rennes et Vitré, avec un accès routier facile, permet à beaucoup de gens de venir s'y installer. La commune est traversée par la voie express Paris-Rennes (RN 157) et par l'axe ferroviaire majeur Paris-Rennes-Brest. Sa population a augmenté de 20 % en dix ans, et de 60 % en vingt ans (1988-2008).
La commune de Châteaubourg est située dans l'est du bassin de Rennes, un bassin sédimentaire situé au cœur du Massif armoricain. L'essentiel du finage communal est formé d'un bas plateau, culminant dans l'extrême nord à 117 mètres dans la forêt de la Corbière (laquelle s'étend également sur les communes voisines de La Bouëxière et de Marpiré, et est le prolongement oriental de la forêt de Chevré) et à seulement 90 mètres dans sa partie sud ; ce plateau est séparé en deux par la vallée de la Vilaine, assez large, orientée est-ouest, qui est à 48 mètres d'altitude côté amont, à son entrée sur le territoire communal, et à 45 mètres d'altitude côté aval, à la limite de Servon-sur-Vilaine. Le bas plateau nord est aussi échancré par deux affluents de rive droite de ce fleuve côtier, le ruisseau de la Vallée (le long du cours duquel plusieurs étangs ont été aménagés, les deux principaux étant l'étang de Corbière et le grand étang de Fayelle) et le ruisseau du Pont de Pierre (lui aussi a vu plusieurs étangs aménagés le long de son cours, l'étang des Roches Bises et l'étang du Pont de Pierre sont les deux plus importants) ; le bas plateau sud est échancré par le ruisseau de la Lande, affluent de rive gauche de la Vilaine, qui forme la limite avec la commune voisine de Saint-Didier, dans la partie aval duquel un étang a été aménagé, qui sert de réservoir d'eau potable pour le Syndicat intercommunal des Eaux de Châteaubourg[1].
Hydrographie
La commune est séparée en deux par la Vilaine qui coule d'est en ouest. Ce fleuve côtier prend sa source à l’ouest du département de la Mayenne et se jette dans l’océan Atlantique dans le Morbihan. La Vilaine provoque périodiquement des inondations, par exemple en juillet 1881 (la crue la plus importante du XIXe siècle[2]) ou encore le (l'eau « monta à deux mètres »[3]) et le , une maison en construction s'écroula même en raison d'un affaissement du terrain miné par les pluies, l'accident ensevelissant dix ouvriers dont six furent grièvement blessés[4], mais aussi en janvier 1936[5], en janvier 1939 (« La route nationale est coupée près de Châteaubourg [6]) ou plus récemment les 25 et [7], en janvier 1995, décembre 1999, janvier 2001, etc. Le « les clients de l’hôtel Ar Milin, à Châteaubourg, ont été évacués en bateau. Ils étaient logés à l'hôtel du parc. Les pompiers sont intervenus et sont venus vers 7 h les évacuer en barque »[8]. Un plan de prévention des risques, concernant principalement les risques d'inondation, a été approuvé le .
Le , un ruisseau a été pollué par le sang à la suite d'une fuite dans l'abattoir derrière l'usine Tendriade[10].
Le samedi , la Vilaine connaît, elle aussi, une pollution sans gravité. Il s’agissait de produit moussant ayant coulé dans le réseau à la suite d'une manœuvre des sapeurs-pompiers volontaires de la commune[11].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[13]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 754 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbrissel à 22 km à vol d'oiseau[15], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 718,7 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Urbanisme
Typologie
Au , Châteaubourg est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Châteaubourg[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[21]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), prairies (20 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,4 %), zones urbanisées (8,4 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Infrastructures et réseaux
Le territoire communal de Châteaubourg est traversé par différentes infrastructures :
la route nationale 157 (anciennement RN 12 jusqu'en 1952[25]), désormais voie express, qui permet de relier Rennes à Paris, avec un échangeur au sud du bourg, qui a pu contribuer au développement démographique de la commune, ainsi qu'au développement économique, avec la création d'une zone d'activités industrielle ;
Un point de suivi de la qualité des eaux de la Vilaine est présent à Châteaubourg[26].
Rocade
Un projet de rocade est en réflexion depuis de nombreuses années et un tracé de contournement par le nord du bourg fut voté en 2002, mais le conseil général d'Ille-et-Vilaine n'a jamais mis cette rocade dans son programme routier[27].
Depuis le , Châteaubourg s'est dotée d'un réseau de transport en commun. Ces lignes sont desservies par les autocars Hervé.
Le réseau comporte six lignes, qui desservent différents quartiers de la commune ainsi que toutes les communes de l'ancien canton, pour être connectés à la gare de Châteaubourg en fonction des horaires de certains passages matins et soirs des TER Bretagne pour Rennes ou Vitré.
Aménagements cyclables
La commune dispose d'aménagements cyclables. À l'enquête 2019 du baromètre des villes cyclables, les usagers faisaient état d'une cyclabilité « défavorable »[32].
Le nom de Châteaubourg est composé de deux termes. D'abord, bourg viendrait du bas latinburgus, qui a le sens de groupe d'habitations ; puis château signifiant château fort. Mais le premier sens « bourg du château » (selon l'ordre germanique déterminant + déterminé) est le plus probable et non « château du bourg ».
Les habitants sont appelés Castelbourgeois et Castelbourgeoises.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La fouille du site de la Goultière a permis d'identifier une activité d'extraction d'argile, correspondant à un affleurement de dolérite, datant du VIe siècle ou du début du Ve siècle avant J.-C.[34].
Le tracé de l'ancienne RN 157 (actuelle RD 857 en Ille-et-Vilaine), passant par Châteaubourg, correspond en gros au tracé de l'ancienne voie romaine allant de Vindunum (Le Mans) à Condate (Rennes)[35].
Moyen Âge
C'est au XIe siècle qu'est attestée l'existence d'une seigneurie et d'un prieurébénédictin[36] qui dépendait de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon (en 1084, le prieur du prieuré Saint-Pierre de Castroburgii est Even, moine de Redon[37] ; la même année, les seigneurs de Châteaubourg donnent la dîme de leurs moulins à Bili, abbé de Saint-Sauveur de Redon[38]). Certains autres prieurs sont connus : Pierre Colson en 1541, Jean Vallays en 1595, Christophe de Cogles entre 1598 et 1608, Jean de Lespronnière (décédé en 1651), Jean de Lespronnière (neveu et homonyme du précédent, décédé en 1678), Charles de la Bélinaye, Henri-Charles Denyau (chanoine d'Angers, membre de la famille des seigneurs de Châteaubourg), Joseph Constantin (entre 1701 et 1708), François Ferron (bénédictin de la congrégation de Saint-Maur), Jean-Placide Ferron (bénédictin, entre 1730 et 1744), Maurice Vallier (bénédictin, entre 1744 et 1762 ; il résidait dans l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin), Urbain Lambert et, le dernier, Pascal Benoît (tous deux bénédictins et résidant à l'abbaye de la Trinité de Beaulieu)[39]. Jusqu'à la Révolution française, l'abbé de Redon jouit du privilège de présenter le recteur de la paroisse[40]. L'abbé bénédictin de cette abbaye unit par la suite le prieuré de Montautour à celui de Châteaubourg, raison pour laquelle le prieur de Châteaubourg disposait aussi des bénéfices du prieuré de Montautour (au XVIIIe siècle, le prieur de Châteaubourg était grand décimateur de Montautour, ne laissant au recteur de Montautour qu'une portion congrue de 700 livres par an) et avait le droit de présenter à l'évêque le recteur de Montautour[41].
Un château féodal flanqué de plusieurs tours a existé et commandait le franchissement du fleuve Vilaine, mais il se trouvait déjà en ruine au XVe siècle. Les derniers restes de ce château ont été détruits au début du XXe siècle. L'emplacement de ce château fort se trouve au niveau de l'église Saint-Pierre, où d'anciennes fondations émergent encore dans certaines caves des maisons les plus anciennes du bourg primitif.
En 1341, lors de la guerre de Succession de Bretagne, les troupes anglaises du duc de Buckingham (qui défendait la cause du parti des Montfort) campent dans le secteur. À la suite de plusieurs mariages, la seigneurie a appartenu successivement aux Châteaubourg, puis aux Montbourcher (qui possédaient notamment les manoirs de Montmorel[42] et des Cheneslières[43]), aux Bouan et aux Denyau[44].
Époque moderne
Le combat de Châteaubourg, un épisode des guerres de la Ligue, se déroula le « entre Saint-Jean-sur-Vilaine et Châteaubourg, peu avant ce dernier bourg (...). Il opposa 1700 royaux (partisans d'Henri IV, en partie des huguenotsvitréens), dirigés par La Hunaudaye[45], et anglais, ceux-ci commandés par lord Howard[46], et 1200 ligueurs commandés par le chef même de la Ligue en Bretagne, le duc de Mercœur, assisté du marquis de Chaussin[47] son frère et (...) [du] sieur d'Arradon[48] ». Les royaux, battus, auraient perdu jusqu'à 1200 hommes, tués, blessés ou prisonniers, et les vainqueurs 300, dont le seigneur d'Avaugour, le jeune La Hunaudaye, le seigneur de Rosimont, gouverneur de Vitré, etc.[49] « Les débris de la troupe vaincue s'enfuirent à la débandade jusqu'à Vitré »[50].
En 1639, Paul Bouan, seigneur de Châteaubourg et du Plessis-Pillet[51] est indiqué comme étant « seigneur patron et fondateur de l'église et du presbytère de Dourdain ; il avait droit aux prières nominales après le seigneur de Sévigné »[52]. Le , Gabrielle Bouan, dame de Châteaubourg, épouse Olivier de La Goublaye, seigneur de Lihernoët et du Charmois (en Hénansal)[53].
Jean de l'Esperonnière, prieur de Châteaubourg, et son père aussi Jean de l'Esperonnière, seigneur de l'Esperonnière en Princé, n'ayant pu prouver leur noblesse, furent condamnés comme « usurpateurs de noblesse » le par un arrêt de la Chambre de réformation de la noblesse de Bretagne et condamnés à 400 livres d'amende[54].
En juillet 1677, Louis XIV érige les quatre seigneuries de Châteaubourg en comté, dont le premier comte fut Charles Denyau[55], conseiller au Parlement de Bretagne à partir de 1713, époux de Catherine Bouan, héritière de la seigneurie de Châteaubourg. Le comté appartient ensuite aux La Celle de Châteaubourg, seigneurs de la Sécardaye en Mézières-sur-Couesnon, en raison du mariage d'Anne Denyau (1673-1755), fille de Charles Denyau, avec François de La Celle (1685-1756). Leur fils, Paul de La Celle de Châteaubourg[56], qui se maria avec Bénigne de Chateaubriand (1761-1848, sœur de l'écrivain François-René de Chateaubriand) était comte de Châteaubourg lorsque survint la Révolution française. Un autre de leurs fils, Charles de La Celle de Châteaubourg[57], fut artiste-peintre, de même que le fils de ce dernier, Francisque de La Celle de Châteaubourg[58].
« On y compte 1 000 communiants[59]. (...) Son territoire, pays couvert, produit du froment, du seigle, du blé noir, de l'avoine, des fruits et du foin en grande quantité. On y voit des landes, beaucoup de hameaux et des maisons nobles [dont l'auteur fournit la liste] (...). La terre et seigneurie de Châteaubourg (...) a haute, moyenne et basse justice et appartient aujourd'hui à M. de Châteaubourg[60]. »
En 1782, les généraux [assemblées paroissiales] de Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Didier, Domagné, Châteaubourg, Broons, Servon et Brécé se plaignent : « la corvée des grands chemins [la route de Rennes à Paris] est un fardeau d'autant plus onéreux pour les habitants des campagnes qu'ils y sont les seuls assujettis, qu'ils sont forcés de se livrer à un travail qu'elle exige dans les tems [temps] de l'année les plus précieux pour eux »[61].
Peu avant la Révolution française, la famille Varin de La Brunelière, dont le membre le plus connu est Pierre-Vincent Varin de La Brunelière (député à l'Assemblée nationale, il fut guillotiné à Paris le 12 nivôse an II (), possédait les seigneuries de la Brunelière et de la Galmandière en Châteaubourg[62].
En septembre 1795, le chef chouan Henri du Boishamon, informé qu'une colonne républicaine forte de 300 hommes, qui avait couché à Châteaubourg, devait se rendre à Vitré, décida de l'attaquer, bien qu'il n'eût qu'à peine 250 soldats. Il tendit une embuscade aux troupes républicaines à Saint-Jean ; le combat fut longtemps indécis, mais les chouans parvinrent à adosser les républicains à la Vilaine et durent fuir jusqu'à Saint-Melaine et perdirent une quarantaine d'hommes[67].
Le XIXe siècle
La famille De Raguenel de Montmorel habitait le manoir de Montmorel en Châteaubourg ; par exemple Achille Marie Pierre de Montmorel y est décédé le et son fils Achille Alexandre Marie de Raguenel de Montmorel, y est né le . Ils se considéraient comme apparentés à Tiphaine Raguenel, la première épouse de Bertrand Du Guesclin, mais selon Pol Potier de Courcy, cette prétention n'était pas justifiée et même leurs quartiers de noblesse n'avaient été reconnus qu'en 1819[68].
En 1843, Marteville et Varin, continuateurs d'Ogée décrivent Châteaubourg : « Brigade de gendarmerie à cheval, bureau de poste et relais. (...) Principaux villages : la Houisière, les Touches, le Plessix-Saint-Melaine, le Plessix-Beucher, les Chadoux, la Grenouillère, l'Oiselière, Montmorel, Bonne-Maison. Superficie totale : 1189 hectares (...) dont terres labourables 829 ha, prés et pâtures 191 ha, bois 37 ha, vergers et jardins 23 ha, landes et incultes 34 ha (...). Trois moulins (de Cheminet, de Fayelle, les Grands Moulins , à eau). (...) Cette commune est très commerçante. (...) Il a foires le 18 avril, le lendemain du dimanche où l'on célèbre la Saint-Pierre et le jour suivant (...). Marché le jeudi. Géologie : schistes argileux ; ardoisières exploitées. (...) On parle le français [en fait le gallo] »[71].
En 1846, un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine indique que « la commune de Châteaubourg (...) a fait tous les sacrifices possibles pour édifier une maison d'école »[72].
Depuis un temps immémorial, Châteaubourg possédait un relais de diligence sur l'itinéraire allant de Paris à Brest, qui était une route royale[73]. C'était encore le cas vers 1845.
En décembre 1850 et janvier 1851, une épidémie de dysenterie survint dans la région de Châteaubourg, fait plusieurs morts, notamment à Servon où « on parle de 35 décès », principalement des enfants[74].
En 1856, Pierre Bellamy décrit en ces termes la vie agricole : « Depuis quelques années surtout, les cultivateurs du canton de Châteaubourg emploient des instruments perfectionnés ; ils font des plantes fourragères et s'occupent beaucoup de la production des espèces chevaline et bovine ; c'est à l'influence du Comice et de quelques propriétaires riches qu'il faut attribuer cette heureuse tendance »[75].
En 1867, le « Grand dictionnaire universel du XIXe siècle », de Pierre Larousse, indique pour Châteaubourg une population agglomérée de 498 habitants pour une population totale de 1 302 habitants, et signale « dans les environs, exploitation d'ardoises[79]; minoterie. Commerce de toiles, blé, cidre »[80]. L'activité toilière occupait à l'époque un nombre important de personnes dans la campagne environnant Châteaubourg[81].
Le journal Le Figaro du raconte le bref arrêt à la station ferroviaire de Châteaubourg du Prince Impérial, de retour de vacances à Brest : « Les autorités civiles et militaires de Rennes et Vitré sont là sur le quai. Le maire du village s'approche du prince, tenant un enfant par la main. C'est le fils de pauvres gens du pays. Il est né le même jour que le Prince Impérial, et ses parents ont déjà reçu quelques secours. Le Prince le fait alors monter sans son wagon. L'enfant lui remet alors un nid de pinsons, posé sur une petite branche de pommier qu'il a cassée le matin. Le Prince rit beaucoup du présent qu'il accepte avec une bonne grâce extrême, et donne à l'enfant deux louis sur son argent de poche »[82].
Le , le train express allant de Paris-Montparnasse à Saint-Malo dérailla au kilomètre 346 au lieu-dit « Les Lacs » (en Saint-Aubin-des-Landes) entre Vitré et Châteaubourg[83]. L'accident fit 5 morts (le chauffeur et un conducteur du train, ainsi que trois voyageurs) et neuf blessés graves[84]. L'enquête qui suivit montra que le train roulait beaucoup trop vite[85].
Pendant les derniers jours de la guerre de 1870, la circulation des trains fut extrêmement difficile entre Rennes et Vitré, « l'une des voies affectée au garage du matériel évacué se trouvait condamnée, par intervalles, sur trois sections de la ligne (...) ; de plus, sur une quatrième section, celle de Châteaubourg à Vitré, la voie descendante resta encombrée pendant quarante-huit heures, par douze trains dont les machines avaient dû jeter leurs feu »[86].
Une brigade de gendarmerie à cheval existait à Châteaubourg ; elle est transformée en brigade de gendarmerie à pied le [87].
En 1893, la nouvelle église paroissiale Saint-Pierre est construite sur les fondations du château, dont les derniers vestiges disparaissent alors[88].
Le , Prosper Rubin[89], qui était adjoint au maire de Châteaubourg, fut fait officier du Mérite agricole : il « a entrepris de nombreux travaux d'amélioration et applique très intelligemment la culture selon les données modernes »[90].
Le XXe siècle
La Belle Époque
En 1902, la ville est parmi les premières du département à pouvoir bénéficier de l’arrivée de l’électricité. Cela a été rendu possible grâce au minotier Jean-Pierre Texier qui a équipé un de ses moulins (dont le fameux « Ar Milin ») d’une turbine. Châteaubourg a été alimenté par ce procédé entre 1917 et 1928.
Une grande fête populaire fut organisée à Châteaubourg le dimanche ; le journal Ouest-Éclair y consacre plusieurs articles : « de nombreux spectateurs accourus de tous les points du canton et même des arrondissements de Rennes et de Vitré. (...) Les habitants doivent être félicités (...) de la décoration de toutes les maisons qui, sans en excepter une seule, rivalisaient de beauté. L'éclairage des rues et monuments publics a fait l'admiration de tous (...)»[92].
Le , deux trains, l'un de voyageurs et l'autre de marchandises, entrèrent en collision en gare de Châteaubourg, provoquant le déraillement de la locomotive, du fourgon et de plusieurs wagons ; l'accident fit quelques blessés[93].
Le notaire de Châteaubourg, Pineau, fut arrêté, après s'être d'abord enfui, en août 1911 pour avoir détourné de l'argent[94].
Le groupe scolaire de l'école publique est construit en 1911[95]. L'école publique fut dirigée par Charles Levindrey entre 1896 et environ 1925[96].
Le premier congrès eucharistique organisé dans le diocèse de Rennes se tint fin juin 1913 à Châteaubourg et dura trois jours. Plus de 800 enfants participèrent aux cérémonies organisées le vendredi. « L'église, superbement et artistiquement décorée était trop petite pour accueillir la foule des pieux fidèles accourus de tous les points du canton pour assister aux instructions si pieuses (...) des deux missionnaires. Pendant toute la journée du samedi, sept prêtres se tinrent en permanence au confessionnal, préparant les fidèles à la communion du lendemain ». Le dimanche, une messe chantée en plein air fut célébrée par Auguste Dubourg, archevêque de Rennes. « Mgr put constater avec joie combien intense étaient la vie religieuse et la vie eucharistique dans cet admirable canton de Châteaubourg »[97].
Certains soldats ont disparu pendant la guerre, leur corps n'ayant jamais été retrouvé : ce fut le cas par exemple d'Henri Darras, déjà cité, disparu à Rossignol le , et de Joseph Marie Grelet (prénommé à tort Jean Marie sur le document), soldat au 130e régiment d'infanterie, disparu le à Mangiennes (Meuse) pour lesquels le ministre de la guerre présente en 1920 une requête auprès du procureur de la République de Vitré afin de prononcer leur déclaration de décès[101].
Des familles réfugiées à Châteaubourg pendant la Première Guerre mondiale repartirent le [102].
Les « Sœurs du Cœur Immaculé de Marie »[103] exerçaient une activité de bienfaisance à Châteaubourg depuis 1879[104] et continuaient pendant l'Entre-deux-guerres[105].
En 1924, le maire de Châteaubourg prit un arrêté limitant à 12 km/h la vitesse des automobiles dans la traversée de l'agglomération de Châteaubourg[106]. Le négociant en grains Sourdin fut, dès avant 1915, l'un des premiers castelbourgeois à posséder une automobile[107].
En 1927, le syndicat intercommunal d'électricité de Châteaubourg, présidé par Porteu de la Morandière (de Louvigné-de-Bais) met en adjudication la construction d'un réseau d'énergie électrique concernant la fourniture d'électricité aux communes du canton[108].
Une « société de musique », L'Indépendante de Châteaubourg animait les fêtes locales de Châteaubourg et des environs[109] ; le patronage catholique créa une « société de gymnastique », L'Étoile sportive castelbourgeoise[110], un club de football, la Jeunesse sportive de Châteaubourg[111] et le cinéma Saint-Pierre, qui ouvrit ses portes pour la première fois le [112].
Le , pour la troisième fois[113], les Camelots du Roi organisèrent une réunion de propagande politique en faveur des idées monarchistes à Châteaubourg ; elle fut suivie par une assez nombreuse assistance[114].
La maison de retraite Saint-Joseph, dénommée en 1899 « communauté Saint-Joseph de Cluny »[115], mais elle existait déjà en 1867 (l'abbé Rouillot en était l'aumônier cette année-là)[116], qui possédait sa propre chapelle (la chapelle Saint-Joseph), accueillit de nombreux prêtres âgés du diocèse de Rennes jusqu'à leur décès entre les deux guerres mondiales, et encore pendant la Seconde Guerre mondiale[117]. Il existait aussi une maison de retraite Sainte-Marie, dénommée encore « hospice » en 1929, qui accueillait les personnes âgées et possédait elle aussi sa propre chapelle ; par exemple en 1937, la commune de Châteaubourg enregistre 26 naissances et 46 décès, mais 21 d'entre eux concernent des pensionnaires de la maison de retraite Sainte-Marie qui n'étaient pas d'origine castelbourgeoise[118].
Le fut bénit le nouvel hôtel de ville, ainsi que le local de justice de paix attenant par l'abbé Feyel, curé de Châteaubourg, et trois beaux crucifix placés dans cette pièce, ainsi que dans la salle des délibérations du conseil municipal et le bureau du secrétaire de mairie, en dépit de la loi de séparation des Églises et de l'État. L'inauguration officielle du bâtiment par les autorités civiles eut lieu le lendemain. « Mr le Préfet d'Ille-et-Vilaine félicita la municipalité pour le bon goût qui présida à la construction de l'édifice qui forme, dit-il, un cadre admirable avec l'église »[119].
Ernest Hervé, né le à Châteaubourg, fut résistant FTPF, participant à des sabotages dans la région rennaise et fut arrêté temporairement ; libéré, il rejoignit le maquis de Plouasne[120] où il participa à la réception de parachutages dans la forêt de Boquen[121].
Dans la nuit du 6 au , un sabotage de la voie ferrée Paris-Brest eut lieu à Châteaubourg.
Par ordonnance du du tribunal civil de Vitré, les biens mobiliers et immobiliers de Raymond Sourdin, négociant à Châteaubourg, furent placés sous séquestre[122].
L'après Seconde Guerre mondiale
La situation géographique privilégiée de Châteaubourg, située à mi-chemin entre Vitré et Rennes et sur l’axe routier et ferroviaire Paris-Brest, lui a permis d’étoffer son tissu économique. La Distillerie Bretonne, filiale depuis du groupe Lactalis, s’y est développée depuis 1920 et elle s’est associée à une entreprise de transformation de pommes ainsi qu’à une laiterie. En 1945, l’entreprise Burel, spécialisée dans la fabrication de matériel agricole, s’est développée pour devenir Sulky, fabricant de semoirs agricoles.
En 1975, l'arrivée de la voie express au sud de Châteaubourg a pour conséquence un développement rapide de la commune avec l’arrivée de nombreuses industries (Sojasun, Tendriade) et d’entreprises artisanales.
Héraldique
D'azur au chevron d'or chargé de trois annelets de gueules, accompagné en chef à dextre d'une tête de lion arrachée d'or lampassée et dentée de gueules, en chef à senestre d'une tête de loup arrachée aussi d'or, en pointe d'un château du même ouvert du champ
À la rentrée 2016, 43 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue de l'école Saint-Joseph (soit 4,5 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[137].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[138]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[139].
En 2022, la commune comptait 7 523 habitants[Note 6], en évolution de +7,61 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La lecture de l'évolution de la population castelbourgeoise est perturbée par l'absorption des communes voisines de Broons-sur-Vilaine et Saint-Melaine à partir de 1973. Avant cette date, l'on constate une stagnation assez remarquable de la population pendant un siècle et demi entre 1793 et la Seconde Guerre mondiale, la commune ayant pratiquement le même niveau de population en 1793 et en 1936 ; par contre l'après Seconde Guerre mondiale voit la population commencer à croître, d'abord modérément (la commune gagne 196 habitants en dix-huit ans entre 1936 et 1954), puis plus rapidement (la commune gagne 484 habitants en quatorze ans entre 1954 et 1968).
Depuis la fusion communale intervenue, la croissance démographique est de plus en plus rapide (+ 1 119 habitants en quinze ans entre 1975 et 1990, + 1 573 habitants en dix-sept ans entre 1990 et 2007, + 884 habitants en six ans entre 2007 et 2013, soit des moyennes annuelles de respectivement + 74 habitants/an, + 92 habitants/an et + 147 habitants/an pendant ces trois intervalles intercensitaires).
Si l'on additionne la population des trois communes[142],[143] constituant actuellement Châteaubourg, l'on constate que la population de cet ensemble communal est passée de 1 961 habitants en 1793 à 2 319 en 1851, 1 969 habitants en 1901, 2 110 habitants en 1946, 2 634 habitants en 1968, les chiffres des recensements ultérieurs étant fournis par le tableau démographique ci-dessus, ce qui permet de calculer que la population des trois communes fusionnées a globalement été multipliée par 3,32 entre 1793 et 2013. Jusqu'au milieu du XXe siècle, la commune de Châteaubourg n'était qu'une petite bourgade agglomérée autour de son église et de sa gare. À partir de 1975, sa population a fortement augmenté grâce à l'annexion de Saint-Melaine et de Broons-sur-Vilaine ainsi qu'avec la croissance démographique de la commune.
Aujourd'hui, Châteaubourg est devenu un pôle secondaire dans la communauté d'agglomération de Vitré Communauté. Son économie très dynamique (le taux de chômage, 63 % de la population active en 2013, est nettement inférieur à la moyenne nationale) en raison aussi de sa proximité avec la métropole rennaise, a eu pour conséquence un accroissement rapide de la population ces dernières années (à un rythme moyen de + 2,0 % l'an entre 1982 et 2013, ce rythme moyen annuel ayant même atteint + 2,6 % l'an entre 1975 et 1982), à la fois grâce à un excédent naturel positif (oscillant entre + 0,6 % et + 1,1 % l'an selon les intervalles intercensitaires depuis 1968) et à une immigration nette (oscillant entre + 0,5 % et + 1,8 % l'an selon les intervalles intercensitaires depuis 1968). Entre 2008 et 2013, le taux de natalité était de 15,9 pour mille et le taux de mortalité de 6,6 pour mille, soit un taux d'accroissement naturel, très élevé, de + 9,3 pour mille en raison d'une structure de la population très jeune (23,3 % de 0 à 14 ans alors que les 65 ans et plus ne représentent que 12,1 % de la population totale, mais la tranche d'âge la plus représentée est celle des 30 à 44 ans qui forment en 2013 23,9 % de la population totale, or il s'agit de celle qui est la plus susceptible d'avoir des enfants). En 2015, par exemple, la commune a enregistré 101 naissances et 49 décès.
Le parc immobilier est constitué presque uniquement de résidences principales (0,6 % seulement de résidences secondaires en 2013), principalement des maisons individuelles (71,5 % du total des logements en 2013) ; l'habitat est pour l'essentiel récent (21,2 % des logements seulement sont antérieurs à 1970, alors que 30,8 % ont été construits entre 1971 et 1990, 31,9 % entre 1991 et 2005 et 16,1 % entre 2006 et 2010)[144].
Économie
L'économie castelbourgeoise est dynamique : en 2011, la commune offre 4 000 emplois (dont 1 600 emplois industriels) pour une population de 5 900 habitants[145].
L'entreprise Sulky-burel est une PME familiale de fabrication de matériel agricole destiné à la fertilisation et à l’ensemencement des sols ; l'entreprise est implantée à Châteaubourg depuis 1945 (elle a été fondée en 1936 à Domagné par Fabien Burel) et a été longtemps dirigée par Jacques Burel, fils du fondateur[145]. Elle compte 175 salariés en 2011.
Par délibération du , le conseil municipal accepta le plan du monument aux morts qui est exécuté par M. Savinet, marbrier à Saint-Aubin-du-Cormier. Ce monument est érigé en lieu et place d'un calvaire situé près de l'église au coin de la place de la Mairie.
L’abbé Descures, curé de Châteaubourg (décédé en 1928 et inhumé dans l’église) donne son accord sous réserve de conserver la grotte pour pouvoir y célébrer des cérémonies et à la condition expresse que ce monument soit surmonté d’une croix.
Le 25 novembre 1920, le conseil municipal précise que ce monument sera en granit, qu’il portera une inscription principale en lettres d'or sur la stèle : « HONNEUR A NOS MORTS DE LA GRANDE GUERRE 1914 - 1918 » et sur le socle les noms des soixante-trois morts pour la patrie, en lettres d’or gravées. La croix est recouverte partiellement d’un linceul. Sont gravées également une croix de guerre, une couronne de laurier et une palme.
Les travaux d’un coût de 10 000 francs plus 3 500 francs de frais de maçonnerie et divers sont financés par souscription (2 590 francs), une subvention (minime) de l'État et un emprunt de la commune. Il est précisé que le monument devra être achevé pour la fin avril 1921.
Le 14 avril 1921, le conseil municipal, conformément aux instructions du préfet d'Ille-et-Vilaine, demande des « trophées de guerre » pour les placer près du monument, à savoir : deux mitrailleuses et huit obus gros calibre 420. Ce sont les mêmes obus qui ornent actuellement le monument.
Le 3 juillet 1921, le monument élevé en souvenir des soldats tombés au champ d’honneur est inauguré en présence de nombreuses personnalités, dont M. Langouët, conseiller général, le maire, le conseil municipal, d'anciens combattants, des familles, des Castelbourgeois et de nombreux anonymes. Le conseiller général déclare entre autres : « Et si l’on pouvait écarter le voile du mystère, nous nous rendrions compte, que, depuis le premier soldat dont le nom est inscrit sur ce monument jusqu’au dernier, les uns et les autres, tous sans exception, on fait de grandes choses pour les causes nationales qui sont : l’honneur, la justice et la liberté ».
Dans l’église, à l’emplacement de l'orgue actuel, se trouvait également une sculpture où étaient gravés les noms des soldats morts au combat. L’abbé Trémoureux, curé de la paroisse la fit enlever dans les années 1950 lors de la rénovation de l’église. Le conseil municipal, en séance du 31 mai 1921, propose de créer un « carré militaire » dans le cimetière et de prendre en charge « la concession funéraire, les frais d’inhumation des militaires dont les corps sont ramenés dans la commune, à la condition que la concession soit exclusivement destinée à l’inhumation des soldats ». Mais les familles ne donnent pas suite à cette proposition préférant, comme dans beaucoup de communes, le caveau familial.
Après la Seconde Guerre mondiale s’ajouteront les noms de onze Castelbourgeois morts au combat.
Personnalités liées à la commune
Louis Fromage de Longueville (né vers 1732, décédé en 1786 à Châteaubourg), fut un écrivain et journaliste, originaire de Laon (Aisne), mais qui vécut essentiellement à Paris. Devenu miséreux, il se suicida en se jetant dans la Vilaine, le samedi de Pâques 1786, et fut inhumé dans le cimetière de Châteaubourg le [151].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Châteaubourg, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Michel Lang et Denis Coeur, Les inondations remarquables en France : Inventaire 2011 pour la directive Inondation, , 640 p. (ISBN978-2-7592-2261-2, lire en ligne), p. 186.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sandra Sicard, ValérieDeloze, Hervé Morzadec, Théophane Nicola et Hélène Seignac, L'extraction de matériaux argileux à l'époque protohistorique : l'exemple du site archéologique de « La Goultière » à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2011, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871690/f119.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=1609450;0
↑"Henri Du Boishamon... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et après la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f38.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
↑Jean de Raguenel de Montmorel, né le à Saint-Lô (Manche). Son père, Joseph de Raguenel de Montmorel, né le à Paramé, chef de bataillon au 275e régiment d'infanterie, fut aussi tué, décédé le à l'hôpital de Vadelaincourt (Meuse, de même que son frère André de Raguenel de Montmorel, né le à Vitré, aspirant au 152e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Sailly-Saillisel (Somme), mais leurs noms ne figurent pas sur le monument aux morts de Châteaubourg
↑ a et bACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
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