Photographie en couleurs d'une plante aux longues feuilles vertes et aux fleurs blanches sur un sol jonché de feuilles de chêne brunes en décomposition - Plante en fleur.
Cephalanthera longifolia, la Céphalanthère à feuilles étroites, Céphalanthère à longues feuilles ou Céphalanthère à feuilles en épée, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Orchidaceae (les orchidées) et du genreCephalanthera.
Cette plante terrestre, haute de 20 à 60 cm, est caractérisée par de longues feuillesalternes disposées symétriquement et par des inflorescences en épi lâche aux fleurs blanches, dont le labelle teinté de jaune est divisé en deux ensembles distincts. La fleur donne l'impression qu'elle n'est pas totalement épanouie. Elle se distingue de ses congénères, et particulièrement de l'espèce typeCephalanthera damasonium dont elle est proche, par sa couleur d'un blanc laiteux et la taille réduite de ses bractées.
En 1753, à partir de spécimens récoltés au Danemark, le Suédois Carl von Linnédécrit cette plante selon sa méthode binominale comme la variétélongifolia de Serapias helleborine, qui est rapidement élevée au rang d'espèce en 1759 par l'un de ses élèves compatriote, Isaacus Grufberg, sous le nom Serapias longifolia[1]. L'ouvrage monumental à la base de la botanique moderne Systema naturae est de nombreuses fois réédité tout au long du XVIIIe siècle, la douzième et avant-dernière édition de 1767[2] donnant pour la première fois une définition véritablement formelle de la plante. Le genre Serapias est alors d'une définition très différente de l'actuelle et comprend essentiellement S. helleborine et S. lingua[1].
Le nom de genre « Cephalanthera » provient du grec ancienképhalé (« tête »), et anthêra (« anthère »), une allusion à la forme arrondie de l'anthère. Quant à son épithète, « longifolia », elle vient du latinlongus (« long ») et folia (« feuille ») par référence à la forme de ses feuilles. Pour la même raison, tout au long des XIXe et XXe siècles, l'espèce est également connue sous les noms « C. ensifolius », du latin ensis (« glaive »), et C. xiphophyllum, du grec ancien ξίϕος, xiphos (« épée ») et φῦλον, phûlon (« tribu »)[10],[11].
Noms vulgaires et vernaculaires
En français
En français, l'espèce est désignée par ses noms vulgarisés et normalisés « Céphalanthère à feuilles en épée », « Céphalanthère à feuilles étroites », « Céphalanthère à longues feuilles » et, de façon plus secondaire, « Céphalanthère à feuilles longues »[10],[12],[11].
Dans les autres langues
L'espèce reçoit diverses appellations dans les autres langues[13].
La totalité des études phylogénétiques montre que le genre Cephalanthera est monophylétique, c'est-à-dire qu'il forme un ensemble cohérent d'espèces ne comprenant qu'un seul ancêtre commun, C. longifolia et C. damasonium ayant entre elles des liens plus étroits qu'avec C. rubra. Cependant, ces études se concentrent majoritairement sur ces trois espèces, l'analyse la plus complète ne comprenant que huit espèces[15],[14] sur les vingt-six — y compris six hybrides — acceptées par Plants of the World Online[16].
Alors que la taxonomie européenne et méditerranéenne du genre Cephalanthera est plus ou moins stabilisée, celle du continent asiatique est encore versatile et nombre de descriptions voient encore le jour quand d'autres noms sont synonymisés, rétrogradés au rang de sous-espèce ou de variété ou élevés au rang d'espèce[15].
Description
Appareil végétatif
Il s'agit d'une plante élancée et glabre mesurant 20 à 60 cm de haut. Son rhizome rampant est court et prolongé par des racines longues et fines. La tige, mince à quelque peu robuste, possède cinq à sept feuilles[17], dressées et disposées de façon alterne sur un même plan (disposition distique), rigides, divergentes, obliquement ascendantes, vert vif[18]. Longuement lancéolées et étroites (environ 1,5 cm de large), elles forment une gaine autour de la hampe florale et sont trois à cinq fois plus longues que les entre-nœuds[11],[18].
Son inflorescence forme un épi dense et lâche, long de 15 à 30 cm, composé de 6 à 18 fleurs d'un blanc laiteux, dépassant longuement ses petites bractées foliacées membraneuses. Le périanthe montre des divisions extérieures lancéolées aiguës et intérieures elliptiques obtuses. Les pétales sont plus courts que les sépales. Le labelle, plus court que les sépales latéraux, consiste en une partie apicale, l'épichile, et une partie basale, l'hypochile. Ce dernier, en forme de coupe, présente des crêtes longitudinales jaunes à orangées et ne comporte pas d'éperon. Sa partie basale est soudée au gynostème qui est assez long, dressé et légèrement incurvé vers l'avant. L'anthère, massive et ellipsoïdale, porte par en dessous des pollinies aux grains de pollen lâches. Le stigmate est dressé et trilobé. L'ovaire est glabre et tordu. Malgré l'importante taille des fleurs, l'ouverture est relativement étroite[11],[19].
Le fruit est une capsule elliptique mesurant de 1,7 à 2 cm de long pour 0,6 à 0,8 cm de large[17], formée à partir d'un ovaire tordu et composé de milliers de minuscules graines entourées d'une testa allongée[10].
Une étude génétique reposant sur 147 échantillons récoltés sur l'ensemble du Paléarctique, de l'Écosse à la Chine, a détecté huit haplotypes différents de Cephalanthera longifolia se regroupant en trois entités distinctes : une européenne composée de quatre haplotypes dont un continuellement présent jusqu'en Iran, une deuxième entité présente en Iran et en Jordanie, et une dernière présente en Chine et au Népal. Les échantillons moyen-orientaux et asiatiques présentent des haplotypes difficilement comparables avec les européens, ce qui indique une variabilité génétique importante de cette espèce[15]. Comme l'ensemble de ses congénères, C. longifolia est considérée comme stable en Europe[10],[18] mais très variable au Japon[20]. La variabilité européenne se limite à des doubles inflorescences, des fleurs jaunes ainsi qu'à des plantes sans chlorophylle[21] :
Cephalanthera longifolia var. longifolia ;
Cephalanthera longifolia var. latifolia (Maire) D. Rivera & Lopez Velez 1987[7],[22] : variété à feuilles larges ;
Cephalanthera longifolia var. citrina[23], également considérée comme une forme et nommée C. longifolia f. citrina et synonyme de C. longifolia f. ochroleuca[21] : variation rare aux fleurs jaunes ;
Parmi les orchidées européennes, les Céphalanthères se caractérisent par leurs nombreuses feuilles bien développées à nervures parallèles, par des bractées petites, un périanthe à cinq divisions libres et par un labelle divisé par un étranglement transversal en deux parties nommées hypochile et épichile, dont la première ne produit pas de nectar[10].
Au sein des Cephalanthera, C. longifolia se distingue par ses fleurs d'un blanc laiteux et ne peut se confondre qu'avec la Céphalanthère de Damas, dont les bractées sont plus longues et les fleurs blanc crème restent le plus souvent fermées[10],[24].
Cephalanthera longifolia est une plante vivace, géophyte à rhizome[11]. Son cycle de vie comporte une période de repos automnale et hivernale sous forme de bourgeon souterrain, suivie par une période de végétation printanière et estivale. Cette dernière phase se caractérise par l'émergence des organes aériens et leur développement jusqu'à la floraison et la fructification[10], qui a lieu entre septembre et octobre[17]. La plante pousse la plupart du temps en solitaire mais peut, après quelques années, développer une reproduction végétative grâce à son rhizome et pousser en touffe de deux ou trois individus[10].
Sa période de floraison s'étale d'avril à juin en France[11], de mai à juin en Suisse[28] et en Chine[17], jusqu'en août dans l'Himalaya en Inde[29]. Au Royaume-Uni, une étude se basant sur les herbiers des musées d'histoire naturelle montre une floraison de début mai à fin-juin, les dates étant avancées lors des printemps secs et retardées lors des printemps humides. Une augmentation de 1 °C au-dessus des normales saisonnières se traduit par une avance de floraison de 8,6 jours, un automne humide semble favoriser une belle floraison printanière[30]. En cas de trop forte sécheresse ou de gel tardif printanier, les boutons floraux brulent, sèchent et tombent de la plante, ne laissant que l'appareil végétatif[31] et, si les conditions abiotiques deviennent défavorables, l'espèce peut entrer dans une phase de dormance souterraine pouvant durer jusqu'à trois ans[32].
Dissémination des graines
Le fruit est une capsule tordue dont la paroi se partage en trois bandes larges et trois bandes plus fines. Ces dernières étant redressées lors du séchage par la détorsion de la capsule, le vent dissémine les minuscules graines dont l'enveloppe nommée « testa » est allongée, ce qui lui confère une meilleure portance. Semblable à celle des autres Orchidées, la stratégie de la plante repose entièrement sur une dispersion massive : ses graines sont extrêmement nombreuses. Charles Darwin a calculé qu'une seule capsule de C. longifolia était capable de produire plus de 6 000 graines. La contrepartie est qu'elles ne contiennent aucune réserve[10],[33].
L'installation d'une plante est longue et plusieurs années peuvent séparer le stade protocorme du stade reproductif[34]. Cephalanthera longifolia, à l'instar de l'ensemble des orchidées, est en symbiose avec plusieurs champignons afin de pallier l'absence de réserve des graines et de permettre l'initiation de la germination ainsi que le développement de la plantule. Les semis dépendent entièrement des champignons qui colonisent leurs cellules et les approvisionnent en sève élaborée, sève qu'ils puisent eux-mêmes auprès des arbres dont ils sont les symbiontes : c'est la mycohétérotrophie[19]. Une étude britannique publiée en 2008 a porté sur le développement de C. longifolia dans des forêts du pays de Galles durant trois années. Ses résultats montrent une germination des graines de 63 % et un développement de moins de 1 % des plantules. La plante avait de nombreux symbiontes, plus diversifiés lors du développement photosynthétique que lors de la germination et du développement de la plantule. Lors des stades juvéniles, il s'agissait essentiellement de Thelephoraceae telles que les Tomentella[33].
La Céphalanthère à feuilles étroites, contrairement à la majorité des Orchidées, perpétue ce mode d'alimentation au-delà du développement de sa plantule alors qu'elle effectue la photosynthèse. Elle est mixotrophe : les deux tiers de son alimentation provenant de la photosynthèse, un tiers provenant de la mycohétérotrophie. C'est pourquoi l'espèce est capable de survivre dans des sous-bois particulièrement sombres. Des plants albinosnon-chlorophylliens peuvent être exceptionnellement observés ; complètement viables et ayant les mêmes capacités de croissance que les plants chlorophylliens, ils sont entièrement mycohétérotrophes. Contrairement à d'autres Orchidées européennes, C. longifolia n'est pas associée à des Rhizoctonia mais à des Thelephorales et des Helotiales ainsi qu'à de nombreuses autres espèces, y compris des Agaricomycetes tels que Tricholoma scalpturatum. L'espèce ne peut survivre sans ses symbiontes, d'où la difficulté de sa culture in vitro et même in situ[19],[33],[35].
Fécondation et pollinisation
Les taches et les papilles jaunes à orangées du labelle, qui ne produit pas de nectar, sont des leurres qui miment du pollen. Plus spécifiquement, il semble que ce soit un mimétisme batésien du pollen de Cistus salviifolius, le Ciste à feuilles de sauge, une plante abondante du bassin méditerranéen. Les fleurs ont une couleur analogue mais réfléchissent les ultra-violets d'une façon différente. Même si C. longifolia peut se passer de Cistus salviifolius à ses côtés, sa répartition étant bien plus large, l'espèce est plus efficacement pollinisée en sa présence[19],[36].
Le parfum de C. longifolia est principalement composé de cis-β-farnesene (5,04 %), pentadecane (48,94 %) et heptadécane (3,83 %), ainsi que de quelques esters et aldéhydes. Il semble que, contrairement aux autres espèces européennes de Céphalanthères, ce parfum joue un rôle dans l'attraction des insectes pollinisateurs[37].
La pollinisation de la Céphalanthère à longue feuille est assez rarement observée. Seules certaines abeilles solitaires du genre Halictus, telles que Halictus smeathmanellus et H. politus, ainsi que du genre Lasioglossum, semblent être capables de polliniser la fleur[19],[36],[38]. Au nord de l'aire de répartition conjointe avec C. salviifolius, l'espèce semble avoir une pollinisation plus généraliste, dépendant moins de ses insectes spécifiques tout en étant plus hasardeuse et moins efficace[31],[39].
Attirée par le parfum de la fleur et le pseudo-pollen, l'abeille gratte de ses pattes avant les papilles jaunes à orangées du labelle. Comprenant qu'il n'y a rien, l'insecte recule, exécutant un mouvement en arc. Il touche alors le stigmate, reçoit un peu de colle stigmatique sur le dos du thorax puis heurte les pollinies des anthères qui se collent à leur tour. Après un repos d'une trentaine de secondes, l'insecte repart sans visiter les autres fleurs de la même plante. Lors d'une visite ultérieure, les pollinies toucheront le stigmate et féconderont l'ovule d'une autre fleur[19],[36],[38].
L'espèce est totalement allogame, la possibilité d'autofécondation ayant été expérimentalement exclue. La pollinisation entomophile est par conséquent indispensable à la fécondation. Le taux de fructification varie de 0 % à 75 % avec une moyenne de 20 %, les résultats étant assez disparates et améliorés par la présence de Cistus salviifolius à proximité[19]. Par comparaison, C. rubra, dont la fleur mime les Campanules[40], présente des populations à reproduction végétative et d'autres à reproduction sexuée, alors que C. damasonium présente une très forte homogénéité génétique due à une reproduction exclusivement autogame[41].
Cependant, la Céphalanthère à feuilles étroites est également capable de se comporter en espèce pionnière en colonisant des stations perturbées[31] : sur le bassin méditerranéen, elle apprécie les friches et forêts récemment incendiées[31] ; en Belgique, d'anciennes carrières de sable et d'argile et de vieilles zones d'épandage de boue de curage ainsi qu'une voie de chemin de fer[31] ; en France, les jeunes pinèdes sur les dunes du littoral atlantique où elle est abondante[10] ; en Anatolie, parmi les jeunes plantations de noisetiers[31]. Au Japon, l'espèce a colonisé des espaces fortement anthropisés comme des parcs urbains et des décharges, la présence de Pinaceae et de Fagaceae accompagnées de leur cortège de Telephoraceae ayant joué en sa faveur[45].
Sa distribution française est dispersée : C. longifolia est généralement rare, quoique parfois localement abondante comme sur la côte atlantique, mais absente des départements bretons, normands et du Nord de la France[11],[10],[31]. Elle est très rare en Belgiquemosane et lorraine, disséminée au Luxembourg[31],[10]. Elle est bien représentée en Suisse[28], où elle est répandue dans le Jura et le Chablais ; on la trouve aussi dans les vallées à foehn et sur les pentes calcaires du Tessin[42]. Aux Pays-Bas, l'espèce est considérée comme éteinte[8].
Menaces et conservation
Cette espèce présente deux faciès écologiques : un faciès pionnier méditerranéen et asiatique formant de belles populations et s'adaptant aux changements de son milieu, et un autre faciès formant des populations se raréfiant au sein des vieilles forêts primaires de l'Europe septentrionale[31]. Dans cette dernière configuration, la Céphalanthère à feuilles étroites, dont le lent cycle biologique nécessite l'implantation préalable de nombreux autres organismes, est étroitement dépendante de la stabilité du milieu : les perturbations naturelles ou anthropiques telles que glissement de terrain, abroutissement des Cervidés, mauvaise gestion forestière ou agricole, cueillette et tourisme inconsidérés, sont autant de menaces pesant sur l'espèce[47],[34]. La plante diminuant le nombre de ses fleurs lors d'un ombrage trop important[48], l'association britannique Plantlife préconise, sur les stations à préserver, un contrôle de la végétation des sous-bois par un débroussaillage ou un pâturage de fin d'été ainsi qu'un léger éclaircissage de la couverture forestière. Elle préconise aussi de favoriser les sources de nourriture pour les pollinisateurs potentiels afin de garantir des visites incidentes[34].
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American artist and filmmaker (born January 26, 1981) Ryan TrecartinTrecartin in 2009Born1981 (age 42–43)Webster, Texas, U.S.EducationRhode Island School of DesignKnown for Video art sculpture installation art new media art Notable workA Family Finds Entertainment 2004I-Be AREA 2007Trill-ogy Comp 2009Any Ever 2010Center Jenny 2013 Ryan Trecartin (born 1981) is an American artist and filmmaker currently based in Athens, Ohio.[1] He studied at the Rhode Island School of ...
Gröben Huy hiệuVị trí của Gröben GröbenQuốc giaĐứcBangSachsen-AnhaltHuyệnBurgenlandkreisLiên xãVier Berge-Teucherner LandChính quyền • Thị trưởngIsolde FelschDiện tích • Tổng cộng3,94 km2 (152 mi2)Độ cao193 m (633 ft)Dân số (2006-12-31) • Tổng cộng715 • Mật độ1,8/km2 (4,7/mi2)Múi giờCET (UTC+01:00) • Mùa hè (DST)CEST (UTC+02:0...
2014 UK local government election This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: 2014 Daventry District Council election – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2019) The 2014 Daventry District Council election took place on 22 May 2014 to elect members of Daventry District Council in ...
Pertempuran BiakTanggal27 Mei 1944- 22 Juni 1944LokasiBiak, Teluk Cenderawasih, kini wilayah IndonesiaHasil Kemenangan Amerika SerikatPihak terlibat Amerika Serikat Kekaisaran JepangTokoh dan pemimpin Mayjen Horace Hayes Fuller Letjen Robert L. Eichelberger Laksma William Morrow Fechteler Kol. Kuzume NaoyukiKekuatan Darat:12.000 infantri,29 artileri medan,12 tankLaut:Gugus Tugas 77 Kelompok Serang 2Udara: Komando AU ke-5 dan ke-13 dari Nadzab dan Kepulauan Admiralty, sejumlah A-20 dari pangka...
Community of organisms that live in the benthic zone Seaweed and two chitons in a tide pool Part of a series related toBenthic life Benthos Benthic zoneBenthopelagic (coupling) Seabed By size macrobenthos meiobenthos microbenthos By type zoobenthos phytobenthos By location endobenthos epibenthos hyperbenthos By habitat Shallow: tide pool • bay mud • bivalve reef ...