Il enseigne pendant quelques années au Collège Alaoui puis à l'École normale d'instituteurs (Tunis). Il quitte l'enseignement en 1963 pour se consacrer aux activités politiques et culturelles.
Activités culturelles
Dès , Béchir Ben Slama collabore à la revue Al Fikr(ar), fondée par Mohamed Mzali, en tant que rédacteur en chef et ce jusqu'à la cessation de sa parution en . Il est également rédacteur en chef de la revue Ach Chabab (La Jeunesse), organe de l'Union de la jeunesse tunisienne, de 1963 à 1965. Ben Slama est également l'un des fondateurs de l'Union des écrivains tunisiens, où il exerce la fonction de trésorier puis de secrétaire général de 1970 à 1981.
Élu à la Chambre des députés en 1969, Béchir Ben Slama y reste durant trois mandats successifs de cinq ans. Membre du bureau politique du Parti socialiste destourien en 1980, il est nommé chargé de mission au cabinet du Premier ministre Mohamed Mzali pendant quelques mois.
Béchir Ben Slama a épousé en 1965 Mounira Ben Youssef, fille d'un enseignant de Mahdia, Mohamed Ben Youssef. Il a trois enfants, dont l'un meurt à la suite d'un accident de la route à l'âge de quinze ans.
Mort
Mort dans la nuit du , Béchir Ben Slama est enterré le lendemain au cimetière du Djellaz[3].
La Langue arabe et les problèmes de l'écriture, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, .
La Personnalité tunisienne, caractéristiques et fondements, Tunis, Établissements Ben Abdallah, .
Les Éphémères, tétralogie :
Aïcha, à compte d'auteur, 1982.
Adel, Tunis, Établissements Ben Abdallah, .
Ali, Le Caire, Organisme égyptien du livre, .
Naceur, Sousse, Maison d'édition et de diffusion Maârif, .
Le Révolté, Tunis, Atlas Éditions, .
Traductions
Charles-André Julien (trad. Béchir Ben Slama et Mohamed Mzali), Histoire de l'Afrique du Nord, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, (tome I) et 1979 (tome II).
Charles-André Julien (trad. Béchir Ben Slama et Mohamed Mzali), Colons français et jeunes Tunisiens, Tunis, Maison tunisienne de l'édition, .