Alignée aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal, elle crée la surprise en s'imposant en finale du 200 m en 22 s 37, un record olympique, face à Annegret Richter, tandis que Stecher finit 3e. Elle est également titrée sur 4 × 100 m en compagnie de Marlies Oelsner, Stecher et Carla Bodendorf. Quatre ans plus tard, devenue Bärbel Wöckel, elle réalise un nouveau doublé olympique, avec un record olympique en 22 s 03 sur 200 m et le record du monde au relais, dans le temps de 41 s 60.
En 1982, elle devient championne d'Europe sur 200 m et sur 4 × 100 m, et obtient l'argent sur 100 m, devancée par sa compatriote Marlies Göhr.
En 1984 elle ne peut défendre ses chances aux Jeux en raison du boycott des pays de l'Est. Elle établit un record personnel de 21 s 85 sur 200 m et met fin à sa carrière à l'issue de la saison[1].
Depuis la révélation des programmes de dopage d’État en Allemagne de l'Est, ses résultats et performances font l'objet de nombreuses suspicions. Selon les archives de la Stasi, elle prenait des stéroïdes anabolisants et recevait des injections de testostérone[2].
Après sa carrière sportive, elle entre dans l'enseignement, avant d'obtenir un poste à la section « jeunesse » de la Fédération allemande d'athlétisme[1].