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Le mot « beignet » pourrait avoir une origine celtique et dériver de « bigne » signifiant lever[2].
Le mot « beignet » est un diminutif du mot « beigne », qui date de la France du XIIIe siècle, où il désignait une boule de pâtefrite dans du beurre. L'enflement de la pâte lors de la cuisson a donné au sens figuré la signification actuelle du mot d'argot français « beigne » : bosse à la suite d'un coup.
Alors qu'en France seul le diminutif du mot beigne est toujours utilisé, en Amérique du Nord, on utilise encore le mot au sens propre[3],[4]. Personne ne semble savoir ni où ni quand s'est répandu l'usage de trouer la pâte afin d'en uniformiser la cuisson[réf. nécessaire].
Histoire
Les plus vieilles traces de beignets en Europe viennent des Celtes. Les Gaulois faisaient déjà des préparations de pâtes frites similaires aux beignets sur le territoire français[5],[2].
Dans les pays de religion chrétienne, avant la période de privation du carême, dite période de jeûne et qui dure quarante jours, il est de coutume de faire la fête et de manger « gras ». D'où « Mardi gras », qui est le jour précédant le carême. Comme la fête rassemblait un grand nombre de personnes, il fallait confectionner des pâtisseries vite préparées et bon marché. Il s'agissait aussi d'utiliser les réserves de beurre, huile, œufs, avant les quarante jours de jeûne qui allaient suivre. D'où la tradition des beignets et également des gaufres et des crêpes.
mascottes : Provence ; de forme rectangulaire, elle se fait plus généralement à la pâte à tartiner, mais aussi aux fruits (confiture de pomme, abricot ou fruit rouge).
Ailleurs encore on peut trouver des fantaisies, des garrifes, des nouets, des nouettes, des pognons, des rousseroles, des roubigneaux, ou simplement des beignets de carnaval. Les vôtes sont des beignets aux fruits.
Aux Pays-Bas, ils sont appelés oliebol. Au Portugal, bola de Berlim, fourrés à la crème d'œuf ou crème pâtissière[12]. En Vallée d'Aoste, merveilles et dans le reste de l'Italie, chiacchiere. En Allemagne, le Berliner Pfannkuchen, fourré de marmelade ou de différents types de crème. On retrouve cette pâtisserie en France sous l'appellation de boule de Berlin.
Aux États-Unis, au XXe siècle, la taille officielle du trou à l'intérieur du beignet a évolué en passant de 1,5 pouce en 1927 à 3⁄8 de pouce en 1948[13].