Elle se situe à 33 km à vol d'oiseau de Foix[4], préfecture du département. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].
Les limites communales de Ax-les-Thermes et celles de ses communes adjacentes.
Superficie et relief
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 30,26 km2[6],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,17 km2[9]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 714 mètres. L'altitude du territoire varie entre 697 m et 2 411 m[10].
Géologie
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de rochessédimentaires, métamorphiques ou plutoniques datant pour certaines du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années), et pour d'autres du Protérozoïque, le dernier éon du Précambrien sur l’échelle des temps géologiques. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1087 - Vicdessos » et « n°1093 - Fontargente » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e du département de l'Ariège[11],[9] et leurs notices associées[12],[13]. Par ses sources chaudes sulfurées-sodiques issues des couches granitiques, la commune est une station thermale connue depuis l'Antiquité et réputée.
La ville d'Ax-les-Thermes est assise sur un massif granitique. Sur les hauteurs de l'Est, des systèmes cambrien et silurien dominent de 1 200 à 1 400mètres d'altitude. Au contact du granit, les schistes cambriens, profondément modifiés, contiennent de la pegmatite et une production minérale, le mica-palmé[14].
Hydrographie
Le bassin axéen ou cuvette doit son existence à la jonction des trois vallées qui l'entourent (la vallée de la Lauze, de l'Oriège et de l'Ariège), et des trois cours d'eau la Lauze, l'Ariège et l'Oriège. C'est donc au carrefour de ces rivières que la ville d'Ax-les-Thermes est implantée.
Les sources d'eau chaude présentes sur la commune, jaillissent toutes du granit. Ces eaux présentent une forte teneur en silice, en sodium et surtout en sulfures et soufre. Le soufre y dégage une odeur particulière et caractéristique. Les sulfures, quant à eux, donnent lieu à des reproductions de sulfo-bactéries appelés Axéïnes. Élément végéto-minéral, l'axéïne se développe uniquement au contact de l'eau et de l'oxygène dans les eaux sulfurées dont la température oscille entre 15 et 45 °C[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 995 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ascou à 2 km à vol d'oiseau[17], est de 9,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :
« vallée et bassin versant de l'Oriège » (8 937 ha), couvrant 9 communes dont 6 dans l'Ariège et 3 dans les Pyrénées-Orientales[27] ;
le « versant en rive droite de la haute vallée de l'Ariège » (6 237 ha), couvrant 7 communes dont 5 dans l'Ariège et 2 dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
« le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » (18 551 ha), couvrant 25 communes dont 18 dans l'Ariège, 4 dans l'Aude et 3 dans les Pyrénées-Orientales[29] ;
Au , Ax-les-Thermes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,7 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Ax-les-Thermes - vue aérienne.
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Ax-les-Thermes et l'ensemble du département de l'Ariège.
Le logement à Ax-les-Thermes en 2015.
Ax-les-Thermes
Ariège
Part des résidences principales (en %)
18
65,7
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
80
24,8
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
49,7
66,5
Part des logements vacants (en %)
1,9
9,6
Le taux de résidence secondaire et de logement occasionnel constaté en 2015 est très haut, trois fois supérieur à la moyenne départementale ; les résidences principales sont en contrepartie plus basses. Le taux de logements vacants (1,9 %) est inférieur à la moyenne départementale (9,6 %).
Elle était située au kilomètre 820 de la route nationale 20, Depuis le 12 décembre 2016, une déviation est ouverte. Elle permet d'éviter Ax-les-Thermes et Savignac-les-Ormeaux[33].
La route départementale 613 est une route reliant Narbonne à Ax-les-Thermes dans son extrémité ouest. C'est la seule route allant du nord-est au sud-ouest dans le département de l'Aude. Assez difficile car tortueuse, elle reste utile et fréquentée pour relier la capitale ancestrale de l'Aude aux portes des Pyrénées.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Ax-les-Thermes[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].
La commune est exposée au risque d'avalanche lié notamment à la pratique du ski compte tenu d’une fréquentation hivernale croissante. Un plan d’Intervention et de déclenchement des avalanches (PIDA) a en particulier été élaboré[39].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation, mouvement de terrain et avalanche approuvé le 6 juin 2005[40].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages. Elle est en effet dans la zone de proximité immédiate d'un barrage classé PPI[42].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ax-les-Thermes est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[43].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Ax en 1418[44].
Ax-les-Thermes tire son nom du mot latin Aquis, ablatif-locatif pluriel d’aqua « eau » qui a aussi donné les toponymes du type Aix[44]. Il désigne souvent des eaux thermales[44].
Entre 1850 et 1888, la ville a changé trois fois de nom passant de Ax à Ax-Les-Bains pour finir avec Ax-Les-Thermes : le déterminant complémentaire les-Thermes a été ajouté en 1888 par décret présidentiel pour éviter les confusions avec les villes de Dax, Aix-en-Provence et Aix-les-Bains[45].
Au Moyen Âge, la ville se nommait Aqcs et avait pour surnom « la perle des Pyrénées »[46].
Histoire
Antiquité
Les eaux sulfurées sodiques d'Ax, les plus chaudes des Pyrénées (jusqu'à 77 °C), étaient déjà connues à l'époque gallo-romaine.
Des fortifications avec six tours auraient existé sur le lieu-dit « Castel Mau » à l'époque de Jules César, et des pièces de monnaie romaines ont été trouvées sur place en 1875, ce qui pourrait confirmer une présence romaine sur le site.
Au XIIIe siècle, une nouvelle enceinte à huit tours fut construite, et au XIVe, ce sont les cathares qui se répandirent à Ax comme dans toute la région (voir le château de Montségur et la croisade contre les albigeois) et une répression sanglante s'instaura.
La ville a connu de plusieurs incendies importants au XIIIe siècle, puis en 1355[46].
Époque moderne
En 1586, une épidémie de peste fit une centaine de morts. Des incendies dévastèrent la ville en 1587 (destruction des archives et exode de la population) et 1615[46].
En 1651, la ville se souleva contre le commandant Marchin qui, trahissant le jeune roi Louis XIV, rejoignait Louis II de Condé, durant la Fronde des Princes. En 1811 et 1812, les Espagnols s'emparent d'Ax.
Époque contemporaine
Un incendie produisit de graves dégâts en 1880[46].
En 1888, le chemin de fer arriva à Ax et la ville prit un nouvel essor. En 1955, le téléphérique rejoignant le Saquet (station de ski Ax 3 Domaines) est inauguré et en 1977, la porte d'Espagne, dernier rempart médiéval, est démolie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].
En 2021, la commune comptait 1 283 habitants[Note 5], en évolution de +4,22 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La ville, en raison de ses eaux thermales, était très prisée au Moyen Âge pour soigner la lèpre. De nos jours, certains établissements thermaux de la ville proposent des soins, ainsi que des cures. De plus, la ville possède un hôpital (hôpital Saint-Louis).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 750 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 1 077 emplois en 2018, contre 1 117 en 2013 et 1 079 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 541, soit un indicateur de concentration d'emploi de 199,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,7 %[I 11].
Sur ces 541 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 390 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 46,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % les transports en commun, 37,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
311 établissements[Note 8] sont implantés à Ax-les-Thermes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
311
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
14
4,5 %
(12,9 %)
Construction
10
3,2 %
(14,2 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
134
43,1 %
(27,5 %)
Information et communication
2
0,6 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
6
1,9 %
(2,8 %)
Activités immobilières
25
8 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
20
6,4 %
(13,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
79
25,4 %
(14,4 %)
Autres activités de services
21
6,8 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 43,1 % du nombre total d'établissements de la commune (134 sur les 311 entreprises implantées à Ax-les-Thermes), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
Savasem, téléphériques et remontées mécaniques (7 633 k€) ;
Telemark Pyrénées, commerce de détail d'articles de sport en magasin spécialisé (2 284 k€) ;
Casino d'Ax-les-Thermes, organisation de jeux de hasard et d'argent (1 201 k€) ;
Mdo Pyrénées, téléphériques et remontées mécaniques (955 k€) ;
Domaine de la Vallee d'Ax-les-Thermes - Sodvat, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (723 k€).
Les activités locales s'appuient principalement sur l'élevage (bovins, ovins) et sur le thermalisme. Ses soixante sources hyper-thermales, aux températures variant de 18 à 78 °C, alimentent trois établissements : le Couloubret, le Modèle et le Teich. On y soigne surtout les sciatiques, les rhumatismes et certaines infections des voies respiratoires. Les sports d'hiver et le tourisme en général sont aussi des secteurs dominants de l'économie.
Un établissement thermal.
Le bassin des Ladres devant l'hôpital Saint-Louis.
Agriculture
1988
2000
2010
Exploitations
8
3
2
Superficie agricole utilisée (ha)
64
18
34
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[62]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[63]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 34 ha[63].
Culture locale et patrimoine
Le Rocher de la Vierge
La passerelle Camp de Granou sur l'Oriège et la chapelle Saint-Jérôme.
Le Bassin des Ladres, au centre de la ville, est alimenté par des sources chaudes sortant de terre à 77 °C. La fontaine la plus connue est la fontaine des canons. Au Moyen Âge, ce bassin servait à guérir les lépreux ou bien à ébouillanter les animaux. D'ailleurs l'hôpital Saint-Louis est situé à 1 mètre du bassin. Le bassin fut construit sur ordre de Roger comte de Foix sous le règne de Saint Louis. Le Bassin de la Basse est également un bassin-pédiluve public.
Le château Delcassé construit en 1900 (453 m2 sur 3 étages) à la demande du ministre Théophile Delcassé avec des éléments Art nouveau.
L'église Saint-Vincent, place du Breilh. L'église Saint-Vincent est déjà citée dans un acte de donation par Arnaud de Carcassonne de la ville et de l'église à l'abbaye de Lagrasse, daté de 994.
La chapelle Saint-Jérôme ou chapelle des Pénitents-Bleus, construite en 1607 par souscription publique pour la confrérie des Pénitents bleus. Sa décoration comprend un retable de style baroque pyrénéen. La chapelle sert de lieu d'exposition.
L'oratoire de la Vierge, construit en 1875 par l'abbé Melchior Comminges sur le rocher de la Vierge.
Les ruines du Castel Maou (XIIe et XIVe siècles) et vestige de la porte Encaralpou.
Le casino, construit en 1904, reconnaissable à ses deux tours fantaisistes (au départ de style mauresque).
Le casino.
Bains du Couloubret.
Une maison.
Centre-ville, avec le Casino, les Bains, l'église Saint-Vincent derrière le manège.
Peut-être une chapelle.
Bâtiment dit « Regine » à Ax-les-Thermes, à proximité des télécabines. Aujourd'hui, c'est une halte garderie.
Louis Gareau (1769-1813), général des armées de la République et de l'Empire.
François Sans (1795-1859), né sur la commune, maire de Toulouse de 1849 à 1852.
Gatien Marcailhou (1807-1855), compositeur et « inventeur » de la valse à danser. Il fut le tout premier professeur du jeune Gabriel Fauré. Sa composition la plus célèbre, Indiana, inspira à Camille Claudel son groupe La Valse.
Marcel Prévost, écrivain français ayant possédé une résidence secondaire à Ax.
Auphan, Ax-les-Thermes : Les sources, ses établissements, sa thérapeutique, Delord-Bochm et Martial, 1903
Jean-Pierre Auriac, Contribution à l'étude des eaux thermo-minérales d'Ax-les-Thermes, Université Paul Sabatier, Toulouse, 1976, 128 p.
Emile Bousquet, La station d'Ax-les-Thermes (Ariège). Traitement des affections chroniques des voies respiratoires et des oreilles, Impr. Pancol, Béziers, vers 1910, 24 p.
Dr E. Boyer, Ax-les-Thermes, éditions de la Gazette des eaux, 1913, 15 p.
P. Carles, La Source Pilhes d'Ax-les-Thermes, 1901
Maryse Labiste, Efficacité thérapeutique des eaux thermales d’Ax-les-Thermes dans différents syndromes, Université de Toulouse 3, 1984, 140 p.
Louis Landouzy, Cinquième voyage d'études médicales : eaux minérales, stations maritimes, climatiques et sanatoriums de France, septembre 1903 : Ax-les-Thermes (Ariège), Gadrat aîné, Foix, 1904
Hippolyte Marcailhou d'Aymeric, Ax-les-Thermes illustré : ses richesses thermales, son histoire, ses excursions, Gadrat aîné, Foix, 1900, 30 p.
Jacques Martignole, Recherches pétrographiques et structurales dans la région d'Ax-les-Thermes, Université de Toulouse, 1964, 180 p. (thèse de 3e cycle)
Pierre Urbain, Analyse des eaux minérales d'Ax-les-Thermes (Ariège), Expansion scientifique française, Paris, 1948, 64 p.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[64].
↑Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Fernand Peloux, « Le récit retrouvé du vol des reliques de Saint Eudald, martyr d'Ax-les-thermes, par les moines de Ripoll en 978. Edition et commentaire d'un texte fragmentaire. », Miscel.lania liturgica catalana, , p. 211-238
↑Magnou-Nortier Elisabeth, Recueil des chartes de l'Abbaye de La Grasse. T. I, 779-1119, Paris, CTHS, (lire en ligne), p. 134-135