Le château est situé sur le point culminant de la montagne qui surplombe le village de Montségur, à 1 207 mètres d'altitude au-dessus du pays d'Olmes.
Historique
Le château de Montségur fut construit à l'emplacement de l'ancien castrum à la demande de Raymond de Péreille qui constituait, jusqu'au siège de 1244, un lieu de séjour des cathares et des faydits. Il a été très partiellement restauré après la reddition cathare de 1244 par la famille du nouveau seigneur des lieux, Guy IIde Lévis.
Le château sur le site actuel a connu trois époques majeures au cours desquelles la forteresse se transforma peu à peu.
Une première forteresse, signalée dès le XIIe siècle, fut érigée au sommet de la montagne, appelée aussi pog. Un pog (interprétation libre de Napoléon Peyrat) est une forme ariégeoise du mot occitanpuèg / puòg, du latinpŏdĭum, signifiant « éminence » (puech à Nîmes, voire puy ailleurs en France) pour désigner la montagne en forme de pain de sucre de Montségur. Cette version est désormais communément admise, mais exclusivement au bénéfice de Montségur.
On sait peu de choses de cette première forteresse, si ce n'est qu'elle était en ruines aux alentours de 1204, date à laquelle le village fortifié cathare fut bâti sous la direction de Raymond de Péreille. C'est le village fortifié ou castrum auquel les archéologues ont donné le nom de « Montségur II ».
La forteresse cathare
Le dispositif défensif de cette forteresse n'était guère différent de celui que l'on connaît actuellement. Le castrum en lui-même comprenait la demeure fortifiée du seigneur des lieux Raymond de Péreille, le castellum ou castèl en occitan (qui fut éventuellement légèrement restauré par la maison de Lévis au XIVe siècle pour la construction d'une chapelle pour le chapelain et au XVIe siècle : arc linteau conservation bâti) et le village cathare de l'époque entourés par une enceinte fortifiée. Du côté de la route actuelle, se dressaient trois murs de défense dont le premier se situait au niveau du guichet actuel pour la visite du château. De l'autre côté du pog, à 800 mètres environ, se trouvait une tour de guet (au Roc dit de « La Tor », « la tour ») surplombant une falaise de 80 mètres. L'entrée du castrum qui donne sur cette tour de guet était défendue par une barbacane. À l'intérieur de l'enceinte de la forteresse, se dressait un village dont il ne reste que quelques terrasses au nord-ouest du château actuel. Sur ces dernières, on trouve les fondations de plusieurs habitations, des escaliers pour communiquer entre les terrasses, une citerne d'une capacité de 50 m3[2] et un silo.
Montségur abrita une communauté cathare importante. En 1215, le concile de Latran cite la forteresse comme étant un repaire d'hérétiques. En 1229, le rôle de Montségur comme abri pour l'Église cathare est réaffirmé à la suite du traité de Meaux-Paris. À partir de 1232, ce rôle ne cesse de se renforcer. Parallèlement, le château accueille également les chevaliers faydits dépossédés de leurs terres par le traité de Meaux de 1229. Au nombre de ces derniers figure Pierre-Roger de Mirepoix, cousin et gendre de Raymond de Péreille et maître militaire de Montségur.
La vie quotidienne des cathares y était riche, malgré (ou grâce à) l'isolement. D'après les découvertes archéologiques, la nourriture cathare était à base de céréales cultivées sur place et surtout en vallée. On y a aussi retrouvé des ossements de bœufs, de moutons, de chevreuils, de sangliers, d'oies, de poulets et des débris d'arêtes de poisson. Les viandes devaient être salées ou/et fumées pour leur conservation, car il en restait en abondance et en permanence dans les réserves de la forteresse[3].
Les cathares établis au château ne faisaient pas que méditer ou s'exercer religieusement, ils avaient également une activité matérielle et parfois commerciale, en complément de la vie pastorale et agricole. Ils confectionnaient par exemple des vêtements de laine de mouton ou en peaux de bêtes et produisaient des teintures (végétales et minérales). On fabriquait de nombreux outils et bijoux sur place, à la forge du château : croix pectorales, ciseaux, pendentifs, pinces à épiler (pour retirer échardes et épines), bagues, objets de toilette, objets religieux etc. Mais aussi des méreaux de plomb qui permettaient la reconnaissance de groupes cathares entre eux, afin de participer à des réunions secrètes[3].
Cependant, Montségur reste une place forte, laissant supposer qu'une partie de ses habitants n'étaient pas des religieux cathares ; les ossements de cette époque retrouvés sur place prouvent que tous les habitants n'étaient pas végétariens. Il n'y avait pas non plus de distinction fondamentale entre les parfaits et les simples croyants, car ils participaient chacun à la vie quotidienne de la forteresse (et du village en contrebas).
On peut supposer que le cimetière se tenait comme cela se faisait à l'écart du castrum, le plus vraisemblable est qu'un lieu de sépultures se trouvait probablement à l'intersection des deux chemins (Montferrier Lavelanet) au bas du pog.
Tout ce qui ressortit à la position géographique du lieu, aux écrits et à l'acharnement des capétiens contre Montségur à partir de 1244, fait pressentir qu'elle était, sinon la capitale, du moins la place forte des cathares en Occitanie.
Le siège du castrum
Dans la première moitié du XIIIe siècle, la forteresse subit pas moins de quatre sièges par les croisés, dont un seul est couronné de succès :
Dans la nuit du 28 au 29 mai 1242, des inquisiteurs sont massacrés à Avignonet par une soixantaine d'hommes issus de la garnison de Montségur[4],[5]. Le sénéchal de Carcassonne et l'archevêque de Narbonne Pierre Amiel sont chargés d'assiéger la forteresse, sur l'ordre de Blanche de Castille et de Louis IX. En , les croisés, au nombre d'environ 6 000 hommes, entourent Montségur ; la garnison de Montségur est estimée à soixante-dix hommes : une quinzaine de cavaliers, des piétons et des artilleurs[6].
Malgré leur écrasante supériorité numérique, les assaillants ne parviennent pas à prendre la place et le siège s'installe. Au début de l'hiver 1243, une poignée d'« alpinistes » parvient, à la suite d'une escalade audacieuse effectuée de nuit, à se rendre maître de la tour de guet. Un trébuchet est alors acheminé et monté, qui bombarde sans relâche la position des assiégés, comme en témoignent les nombreux boulets de pierre taillée sur place (entre 23 et 78 kg[7]) retrouvés sur le site. Environ un mois plus tard, peut-être à la suite d'une trahison locale, la barbacane tombe aux mains des assaillants[8].
Un dernier assaut lancé en février est repoussé mais laisse les assiégés très affaiblis.
La reddition de la place forte
Le , Pierre-Roger de Mirepoix se voit contraint de négocier la reddition de la place forte après un blocus de dix mois[9]. Les termes en furent les suivants :
la vie des soldats et des laïcs sera épargnée ;
les parfaits qui renieront leur foi seront sauvés ;
une trêve de quinze jours est accordée pour les cathares qui voudront se préparer et recevoir les derniers sacrements.
Le , la forteresse s'ouvrit à nouveau. Tous les cathares qui refusèrent de renier leur foi périrent sur le bûcher qui fut dressé pour un peu plus de deux cents suppliciés dont la femme, trois des filles et la belle-mère de Raimond de Péreille : après avoir distribué tout ce qu'ils possédaient à ceux qui les avaient défendus durant dix mois, les parfaits de Montségur furent enfermés dans un enclos préparé au pied de la montagne puis les croisés mirent le feu aux fagots qui y étaient entassés. En tout, deux cent vingt hommes, femmes et une jeune fille (tous « volontaires » ; les jeunes furent dissuadés par leurs parents de se joindre à eux…) périrent dans le brasier. Parmi eux se sacrifièrent des soldats de la garnison qui n'avaient pas voulu les abandonner. Il fut rapporté que certains chantaient.
Pour certains[Qui ?], le bûcher aurait été monté à 200 mètres du castrum dans le « Camp dels Cremats » (le champ des brûlés) où une stèle fut par la suite érigée par la contemporaine Société du souvenir et des études cathares. Sur la stèle figure l'inscription : « Als catars, als martirs del pur amor crestian. 16 de març 1244 ». Pour d'autres, le lieu réel du bûcher était placé sur la colline au-dessus du parking à droite du col en se rendant sur Montferrier. Selon Yves Dossat, le « bûcher de Montségur » relève de la légende : selon cet auteur les cathares arrêtés à Montségur ont été conduits à Bram où ils ont été interrogés par l’Inquisition, puis livrés aux flammes[10]. Par contre, dans Citadelles du vertige (Toulouse, Privat, 1966) Michel Roquebert situe le bûcher à Montségur au « prat das cramats ».
Sur les 220 suppliciés du , on peut en identifier 64, dont la liste est fournie ci-dessous.
Raymond Agulher, diacre du Sabarthès, puis évêque du Razès
Guillelme Aicard
Pons Ais, meunier originaire de Moissac
Pierre Arrau
Bernard d'Auvezines
Raymonde Barbe
Raymnond de Belvis, arbalétrier
Arnaud de Bensa, sergent
Étienne Boutarra, sergent
Brezilhac de Cailhavel, chevalier faidit
Pons Capelle
Guiraude de Caraman, châtelaine de Caraman
Arnaud des Casses, chevalier co-seigneur des Casses (Aude)
Clamens
Jean de Combel
Saissa du Congost
Raymonde de Cuq
Guillaume Dejean, diacre
Guillaume Delpech de Fanjeaux
Arnaud Domergue, sergent
Bruna, femme d'Arnaud Domergue
Rixende Donat
India de Fanjeaux
Guillaume Garnier, bouvier, puis sergent
Arnaud-Raymond Gaut, chevalier de Sorèze
Bernard Guilhem
Corba Hunaud de Lanta, épouse de Raimond de Péreille
Marquesia Hunaud de Lanta (Marquèze de Fourquevaux), noble du Lauragais, belle-mère de Raimond de Péreille
Azalaïs Raseire : elle fut conduite à Bram, son village d'origine, où elle fut brûlée
un fabricant de bourses, cité comme présent le ; il dut être brûlé le
Montségur sous le règne de la famille de Lévis
Après la prise du castrum en 1244, la possession du pog revient à Guy IIde Lévis, maréchal de la foi et seigneur de Mirepoix depuis le traité de 1229. Les restes du village cathare et l'enceinte fortifiée extérieure sont rasés. Le castellum est réaménagé pour y poster une garnison d'une trentaine d'hommes qui restera présente jusqu'au traité des Pyrénées au XVIIe siècle. Ce sont les ruines de cette construction, baptisée Montségur III, qui sont visibles aujourd'hui[11],[12].
Réhabilitation du château
Le château fut classé monument historique en 1862 et le puòg sur lequel il est situé rejoint ce classement en 1883. Les vestiges archéologiques et les lignes de défenses sont classés en 1989[13].
Depuis, le site n'a cessé d'enflammer les imaginations à un tel point que beaucoup n'ont pas hésité à fouiller le puòg à titre personnel en raison des mythes développés autour du site.
Paradoxalement, la campagne de restauration du château entamée en 1947 freina ces dégradations et effaça dans le même temps certains indices archéologiques. Cette restauration motiva une prospection spéléologique de la montagne, menée par la société spéléologique de l'Ariège. Cette dernière aboutit, en 1964, à l'exhumation d'une sépulture dans « l'avenc du trébuchet ».
En 1968 est fondé le groupe de recherche archéologique de Montségur et environs (G.R.A.M.E). Ce dernier a déjà conduit plusieurs campagnes de fouilles sur le site.
Il est à noter que les historiens reconnaissent dans les ruines actuelles comme unité de mesure, la canne anglaise, nettement postérieure[14]. À noter que le château présente côté face à l'attaque un mur-bouclier de 4,20 m d'épaisseur. Ce mur plus épais et plus haut que le reste des autres murailles, protégeait le reste des bâtiments[15].
L’Église d'Ariège demande pardon
Une demande de pardon et de miséricorde a eu lieu à travers une cérémonie présidée par Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix, le dimanche [16]. Cette initiative a eu lieu en l'année 2016, voulue par le pape François comme une année de la Miséricorde.
Extrait du discours prononcé :
Pardonnons et demandons pardon !
Tandis que nous rendons grâces à Dieu qui, dans son amour miséricordieux,
a suscité dans l’Église une récolte merveilleuse de sainteté, d’ardeur missionnaire,
de dévouement total au Christ et au prochain,
nous ne pouvons manquer de reconnaître les infidélités à l’Évangile qu’ont commises certains de nos frères,
en particulier au cours du second millénaire.
Demandons pardon pour les divisions qui sont intervenues parmi les chrétiens,
pour la violence à laquelle certains d’entre eux ont eu recours dans le service de la vérité,
et pour les attitudes de méfiance et d’hostilité adoptées parfois à l’égard des fidèles des autres religions[17].
les vestiges archéologiques se trouvant sur le Pog de Montségur, constitué par le village au pied du château, les lignes de défense situées sur les versants Nord et Sud, le poste de guet du Roc de la Tour.
Les mythes autour de Montségur
On doit à l'ariégeois Napoléon Peyrat, vers 1870, la redécouverte enthousiaste de Montségur ; et à sa plume inspirée, l'atmosphère romantique qui depuis lors habite le lieu. Au point qu'il est encore difficile aujourd'hui à un certain public d'admettre que le temple de Paraclet n'est qu'un petit château français du XIIIe siècle. En outre, une légende affirme que Montségur a été le lieu de refuge des derniers Templiers, après la suppression de l'ordre par le pape Clément V.
Le phénomène solaire de Montségur
Chaque année, au solstice d'hiver, le premier rayon de soleil à l'horizon traverse le château dans sa longueur et, au solstice d'été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique et certains évoquent un culte zoroastrien. Un phénomène comparable est visible à Quéribus.
Le trésor de l'Église cathare
Montségur est supposé avoir abrité le riche trésor de l'Église cathare. De ce supposé trésor, nous ne savons que peu de choses. Deux faits alimentent les suppositions autour de ce trésor.
Le premier, est la fuite à cheval du parfait Mathieu et du diacre Bonnet aux environs de Noël 1243 emportant avec eux « de l'or et de l'argent et une grande quantité de monnaie ». On pense que ce trésor est parvenu en Italie à Crémone, lieu d'Italie où une autre communauté cathare importante a vécu. Cette supposition est renforcée par les correspondances épistolaires avérées entre les deux communautés.[réf. nécessaire]
Un deuxième trésor aurait été sauvé durant la trêve de puisqu'il est fait état de quatre individus s'enfuyant de Montségur avec un chargement. Les historiens conjecturent que ce trésor réunissait les nombreux textes hérétiques conservés par les Parfaits dans la forteresse.[réf. nécessaire]
Le Graal pyrénéen
Montségur a été considéré comme étant le château du Graal. Le Graal aurait été une des pièces du trésor de l'Église cathare : la coupe dans laquelle Joseph d'Arimathie aurait recueilli le sang du Christ sur le mont Golgotha ou bien l'émeraude tombée de la couronne de Lucifer lors de la chute des Anges. L'Allemand Otto Rahn a été l'artisan zélé de ce mythe que lui avait inspiré un érudit d'Ussat-les-Bains, Antonin Gadal. Une autre tradition nous dit que le Graal serait toujours enfermé à l'intérieur de la montagne de Montségur[18].
Otto Rahn avait étudié l'histoire des cathares et était passionné par ce Languedoc riche en « légendes ». En 1932, il s'était installé dans la petite station thermale d'Ussat-les-Bains à l'hôtel Les Marronniers dont il avait pris la gérance. Grâce aux théories poétiques d'Antonin Gadal, il écrivit la Croisade contre le Graal qui participa activement, après le premier essai sur Montségur de Napoléon Peyrat, au regain d'intérêt pour l'Occitanie.
Les thèses d'Otto Rahn ont été sérieusement déconstruites et contredites, notamment par le travail minutieux de l'historien breton Jean Markale dans Montségur et l'énigme cathare (1986).
Dans la culture
Romans historiques
Gérard Bavoux, Le Porteur de lumière, Pygmalion, 1996.
Les enfants du Graal de Peter Berling (3 tomes) le livre de poche 1991-1995
Inspiration musicale
Le siège de Montségur et le bûcher du « Camp dels Cramats » qui a suivi ont inspiré divers artistes et groupes dont le célèbre groupe de heavy metalIron Maiden qui en a fait une chanson présente sur l'album Dance of Death.
L'œuvre majeure centrée sur le château ariégeois est la chanson que lui a consacré le poète et chanteur occitan Claude Marti dans les années 1970. Aussi, le premier CD d'Era tourne autour des cathares.
En 2003, Maxime Aulio compose un poème symphonique pour trombone solo et orchestre d'harmonie, intitulé Montségur, la Tragédie Cathare.
L'office du tourisme de Montségur organise les visites guidées du château de février à décembre (sauf en cas d'intempéries). L'accès au château se fait par un sentier de montagne (non accessible aux handicapés) avec une marche d'environ vingt minutes[23].
Laure Barthet, "La prise de la barbacane de Montségur (Ariège) en février 1244 : une introduction à l’archéologie de la poliorcétique", Artillerie et fortification 1200-1600, Rennes, Presses Universitaires, 2007, p. 41-48.
Duc de Lévis Mirepoix, de l'Académie Française, Montségur, 1924 Éditions Albin Michel.
Yves Dossat, « Le « bûcher de Montségur » et les bûchers de l’Inquisition », Les cahiers de Fanjeaux, Privat, no 6 Le Credo la Morale et l’Inquisition, , p. 361-378.
Henri-Paul Eyoux, « Châteaux des pays de l'Aude », dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973, Société Française d'Archéologie, Paris, 1973, p. 218-224.
Michel Roquebert, L'épopée cathare, vol. IV : Mourir à Montségur, 1230-1244, Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 172), , 512 p. (BNF35053271).
Claudine Pailhès (dir.), Montségur : la mémoire et la rumeur, 1244-1994 (actes du colloque tenu à Tarascon, Foix et Montségur les 21, 22, 23 octobre 1994 / organisé par le Conseil général de l'Ariège, Archives départementales... ; avec la collab. du Centre d'études cathares de Carcassonne ; de la Scène nationale de Foix et de l'Ariège ; de la Mairie de Foix..., et al.), Foix, Association des amis des archives de l'Ariège / Conseil général de l'Ariège, , 354 p. (BNF39301862).
Jean Duvernoy, Le dossier de Montségur : interrogatoires d'inquisition, 1242-1247, Toulouse, Pérégrinateur éditeur, (ISBN2-910352-08-0, présentation en ligne).
Gauthier Langlois et Charles Peytavie, « Châteaux en Pays cathare », Archéothéma, no 23, (ISSN1969-1815).
Publications du GRAME (Groupe de recherches archéologiques de Montségur et ses environs).
Lucien Bayrou, Languedoc-Roussillon gothique : L’architecture militaire de Carcassonne à Perpignan, Paris, Picard, , 288 p. (ISBN978-2-7084-0957-6, présentation en ligne), p. 163-166