Sobriquet des habitants : Althorner Ratzer ou Althorner Rotzbuben, « les roupieux d'Althorn ». Les roupieux sont ceux qui laissent pendre en bas du nez les humeurs sécrétées par la muqueuse nasale au lieu de se moucher, ce qui dénote la plus grande malpropreté[6].
Judenthal, vallon directement à la sortie nord-ouest du village.
Rebsteckenkopf, un mont et une forêt domaniale d'une superficie de 96 hectares, situés sur le territoire de l'ancienne commune d'Althorn[8], à l'ouest du village.
Schoenthal, vallon et écart directement à la sortie nord-est du village[1].
Le nouveau village, appelé Althorn en souvenir de l’ancien village, est fondé en [Information douteuse][10]. Il est détruit par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans en [2] et ses ruines sont encore visibles en [11]. À partir du début du XVIIe siècle, il commence à se repeupler petit à petit et se développe grâce à la verrerie de Gœtzenbruck et grâce à l’exploitation de mines de fer sur le Plackenberg par les forges de Mouterhouse[3],[10]. Ces mines doivent être abandonnées plus tard, à cause de la pauvreté du minerai. En , il n’y a encore que quatre habitations à Althorn. Dans le Hasselthal, entre Althorn et Mouterhouse, s'élevaient jadis de nombreuses baraques qui servaient très probablement de refuge aux malheureux habitants des villages détruits pendant les ravages de la guerre de Trente Ans, entre 1618 et 1648. Ces maisons n'existent plus en [2].
Les habitants d'Althorn ont rédigé leur cahier de doléances le 8 mars 1789[12]. On peut y lire ceci : "Remontre ladite communauté, qui est au nombre de vingt-cinq habitants, tous journaliers et en partie voituriers, qu’ils sont en possession de leur endroit et village de puis quatre-vingts ans, et a été nommée et reconnue pour une communauté par le Conseil de Nancy en l’année 1785. [...] Ils se trouvent journellement importunés par le propriétaire de la forge de Mouterhausen, tant par les rapports que par ses mauvaises façons d’agir contre ladite communauté, par des dégâts qu’il fait dans nos terres; il ne nous accorde aucun bois de bâtiment, même il nous défend de bâtir, il nous met un frein à ne nous pouvoir remuer, même il cherche la ruine totale de la communauté. Les habitants étant pauvres et incapables à pouvoir soutenir des procès qu’il a déjà intentés, ils réclament le pouvoir de Sa Majesté."
Durant la Seconde Guerre mondiale, un petit groupe de FFIbitchois prend contact avec des FFI de Sarreguemines pour discuter d'une intervention éventuelle. Mais ces résistants bitchois ne disposent que d'un seul fusil-mitrailleur et de quelques fusils. Ils demandent ainsi un parachutage d'armes près d'Althorn où ils connaissent un groupe de maquisards. Ce parachutage n'a jamais eu lieu pour des raisons ignorées jusqu'à nos jours[2].
Le village fini par être rattaché à Gœtzenbruck le .
Joël Beck, Moulins : huileries, tailleries, scieries du pays de Bitche, Sarreguemines, Éditions Pierron, , 503 p. (BNF37091175)
Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, imprimerie nationale, , 316 p. (BNF30149354)
Nöelle-Vix Charpentier, Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck : Rapport de présentation, Metz, , 116 p. (lire en ligne)
Philippe Koffler et Lise Pommois, Freiheitswind : la libération de Goetzenbruck, Sarreinsberg et Althorn, Lemberg, imprimerie Neiter, , 159 p. (BNF40114423)
Marie-France Jacops, Jacques Guillaume et Didier Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Éditions Serpenoise, , 135 p. (BNF35493996), p. 53-55
République française, Bulletin des lois de la République française, Paris, imprimerie nationale, , 454 p. (BNF32726274), p. 311-312