2012 en handballChronologies
Cet article présente les faits marquants de l'année 2012 en handball. Par moisJanvier
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La 10e édition du Championnat d'Europe masculin s'est déroulée du 15 au 29 janvier 2012 en Serbie. La compétition a été remportée par le Danemark sur le score de 21 à 19 contre l'équipe hôte de la compétition, la Serbie. La Croatie complète le podium après avoir battu l'Espagne 31 à 27. La France, tenante du titre, ne termine qu'à la 11e place. L'équipe type désignée à l'issue du tournoi est composée de[4],[5] :
Le meilleur buteur est le Macédonien Kiril Lazarov qui, avec 61 buts, établit le nouveau record de la compétition.
![]() Dans le tournoi masculin, un haut niveau est attendu puisque les sept meilleurs nations du championnat du monde 2011 participent à la compétition. L'une d'elles sort toutefois du lot : la France, championne olympique en titre, a remporté les titres mondiaux en 2009 et 2011 et européen en 2010. La seule fausse note eut lieu au championnat d'Europe 2012 avec une décevante dixième place. Le Danemark, champion d'Europe et finaliste des deux championnats du monde constitue le premier challenger des Français. Si la phase de poule s'est conclue sans grandes surprises, les quarts de finale ont été des combats serrés : la Hongrie est parvenue après deux prolongations 34 à 33 a écarter une Islande pourtant vice-championne olympique et victorieuse de ses cinq matchs de poule, la France, grâce à son facteur X William Accambray, a renversé un déficit de trois buts face à l'Espagne (23-22), la Croatie s'est imposée de deux buts 25 à 23 face à des Tunisiens qui menaient d'un but à la mi-temps et dans le duel nordique, la Suède, sans grand résultat depuis la retraite de la génération dorée des « Benga boys », écarte 24 à 22 des Danois peu inspirés, à l'image d'un Mikkel Hansen auteur d'un 4/11 peu reluisant. Comme quatre ans plus tôt, les Français retrouvent en demi-finale la Croatie et comme quatre ans plus tôt, les Français s'imposent au terme d'un match maîtrisé (25-22). La seconde demi-finale oppose deux équipes surprises, la Hongrie et la Suède : vainqueurs d'un but 27 à 26, les Suédois se qualifient pour la finale olympique pour la quatrième fois de leur histoire et tenteront donc de faire mieux que les « Benga boys » et leurs trois médailles d'argent. Si la France avait assez facilement battu son adversaire lors de la phase de poule (29-26, 18-12 à la mi-temps), la Suède a vendu chèrement sa peau en finale. Dans un match très défensif du fait notamment des performances de Thierry Omeyer, la mi-temps est sifflée sur un score de 10 à 8 pour les Bleus et à une minute de la fin du temps réglementaire, Niclas Ekberg permet aux Suédois de revenir à un but. Mais Luc Abalo répond rapidement en marquant le vingt-deuxième but Français, le dernier but suédois arrivant trop tard pour empêcher la France de remporter son deuxième titre olympique (22-21, score final). Chez les femmes, en dehors de la présence du pays hôte, le plateau olympique oppose les onze meilleures équipes du championnat du monde 2011. La Norvège, championne olympique en titre, a ajouté à son palmarès deux titres européens et deux médailles de bronze et d'or aux championnats du monde au cours de l'olympiade et fait donc office de favori légitime à la couronne olympique. Pourtant la phase de poule n'est pas une sinécure pour les Norvégiennes qui terminent seulement quatrièmes de leur poule avec un bilan de deux victoires, un match nul face à la Corée du Sud et deux défaites face à la France et l'Espagne. La seconde poule est remportée par le Brésil qui devance la Croatie, la Russie et le Monténégro. Mais la compétition commence réellement en quarts de finale et la Norvège retrouve sa puissance pour écarter le Brésil 21 à 19. Si, au bénéfice de sa victoire 25 à 22 face à la Croatie, l'Espagne se hisse pour la première fois de son histoire en demi-finale, la Corée du Sud jouera sa huitième demi-finale consécutive depuis son premier tournoi olympique en 1984, même si les Sud-Coréennes ont dû batailler pour écarter les Russes 24 à 23. Le dernier quart de finale entre la France et le Monténégro restera comme un moment fort de ces Jeux olympiques[6] : alors les deux équipes sont sur un score de parité 22-22, Katarina Bulatović perd la balle mais Raphaëlle Tervel ne parvient pas à la contrôler et elle atterrit miraculeusement dans les mains de Bojana Popović. Celle-ci la transmet Majda Mehmedović qui obtient un jet de 7 mètres à deux secondes de la fin du temps réglementaire, transformé par Katarina Bulatović sur le gong final. En demi-finale, le « petit » Monténégro et ses 625 000 habitants, digne représentant de l'ex-Yougoslavie, parvient à créer un écart de 4 buts en deuxième mi-temps et à résister au retour de l'Espagne pour finalement s'imposer d'un but 27-26 et retrouver en finale une Norvège qui s'est assez facilement qualifiée face à la Corée du Sud (31-25). Face aux tenantes du titre olympique norvégiennes, les Monténégrines assurent une rude opposition puisque les deux équipes sont égalité 20-20 à la 51e minute. Mais, profitant notamment d'une exclusion temporaire de Bulatović, la Norvège reprend la mène au score pour s'imposer de 3 buts 26 à 23. Pour la cinquième fois en dix tournois, après l'URSS en 1980, la Corée du Sud en 1992 et le Danemark en 2000 puis en 2004, les championnes olympiques parviennent à conserver leur titre. Quant à la médaille d'argent remportée par les Monténégrines, elle constitue la première et (à ce jour) unique médaille remportée par le Monténégro aux Jeux olympiques. Enfin, la médaille de bronze est remportée par l'Espagne qui a eu besoin de deux prolongations pour écarter la Corée du Sud et ainsi remporter sa première médaille olympique.
La 10e édition du Championnat d'Europe féminin se déroule du 4 au en Serbie. La Norvège y remet son titre en jeu, après une série de quatre victoires consécutives de 2004 à 2010. La Serbie, en remplacement des Pays-Bas qui se sont désistés, accueille la compétition pour la 1re fois de l'histoire du championnat. ![]() À l'issue du tournoi, l'équipe-type du tournoi a été désignée[9] :
La meilleure buteuse est la Monténégrine Katarina Bulatović avec 56 buts marqués. Meilleurs handballeurs de l'année 2012Le , les résultats de l'élection des meilleurs handballeurs de l'année 2012 ont été dévoilés par l'IHF[10],[11]. Chez les femmes, c'est la Brésilienne Alexandra do Nascimento qui récolte les lauriers devant la Norvégienne Heidi Løke, élue en 2011, et la Monténégrine Bojana Popović. Chez les hommes, Daniel Narcisse est le sixième joueur français à être honoré après Jackson Richardson (1995), Stéphane Stoecklin (1997), Bertrand Gille (2002), Nikola Karabatic (2007) et Thierry Omeyer (2008). Avec 25 % des suffrages, il devance le Danois Mikkel Hansen (21 %), tenant du titre, et un trio à 18 % chacun formé du Tchèque Filip Jícha (élu en 2010), du Suédois Kim Andersson et de l'Espagnol Julen Aguinagalde.
De plus, après le vote selon trois catégories (experts, media et fans), Þórir Hergeirsson, le sélectionneur islandais des Norvégiennes, et Valero Rivera, le sélectionneur espagnol des Espagnols, ont été élus meilleurs entraîneurs de l'année 2012[12] :
Þórir Hergeirsson a dominé le classement avec 33% des votes : il a mené les Norvégiennes à la défense de leur titre aux Jeux olympiques de Londres et remporté la médaille d'argent au championnat d'Europe en Serbie. Deuxième avec 27 %, le Danois Morten Soubak a conduit le Brésil en quart de finale olympique mais a perdu le match contre l'équipe norvégienne de Hergeirsson. Il a ensuite mené le Brésil à un autre titre panaméricain. Pour le monténégrin Dragan Adžić (20%), 2012 a été une année très réussie: son équipe de club, Budućnost Podgorica, a remporté la Ligue des champions, puis il a permis à l'équipe nationale monténégrine de remporter la première médaillée olympique du Monténégro en atteignant la finale des JO de Londres, avant de se venger de la Norvège pour devenir champion d'Europe pour la première fois. Le Français Olivier Krumbholz, élu en 2010 de l'IHF, a terminé quatrième au classement, avec 13% d'avance sur l'entraîneur espagnol Jorge Dueñas (7%), qui a remporté la première médaille olympique féminine de handball pour son pays, remportant le bronze à Londres.
Valero Rivera, qui a mené l'Espagne à son deuxième titre mondial en (sic) à Barcelone, sa ville natale, a obtenu 33 % des suffrages. Il devance Claude Onesta (27%), qui a permis à la France de conserver son titre olympique. Le Danois Ulrik Wilbek, tenant du titre dans ce vote, a terminé troisième avec 20%, après avoir remporté la médaille d'argent du Championnat du monde 2013 avec l'équipe masculine danoise. Boris Denič, quatrième à 13 %, a joué un rôle clé dans la première participation de la Slovénie à une demi-finale d'un championnat du monde. Enfin, l'Islandais Alfreð Gíslason (7%) a réalisé un triplé (championnat, Coupe d'Allemagne et Ligue des champions) en 2012 avec le THW Kiel. Bilan de la saison 2011-2012 en clubCoupes d'Europe (clubs)
Compétitions trans-européennes
Championnats européensSaison 2011-2012 en AllemagneLe Championnat d'Allemagne masculin 2011-2012 est la soixante-treizième édition de cette compétition.
Saison 2011-2012 en EspagneLe Championnat d'Espagne masculin 2011-2012 est la soixante-et-unième édition de cette compétition.
Saison 2011-2012 en France
Club de handball fondé en 2012Notes et références
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