Cet article traite des événements qui se sont produits durant l'année 1905 au Québec.
Événements
Janvier
4 janvier : la Dominion Cotton Mills, la Merchant Cotton Company, la Montmorency Cotton Mills et la colonial Bleaching and Printing fusionnent pour former la Dominion Textile. Les présidents de ces compagnies veulent ainsi remettre sur ses rails l'industrie textile malmenée depuis quelques années par la concurrence[1].
12 janvier : La Presse annonce que le gouvernement Parent est en pleine crise. Plusieurs ministres contestent en effet le leadership de leur chef, lui reprochant de se conduire en autocrate[2].
8 février : les trois ministres démissionnaires convoquent un caucus des députés libéraux au Château Frontenac et font circuler un round robin (pétition en rond)[5] demandant la démission du premier ministre Parent. Sur 60 députés, 44 se prononcent pour la démission et saluent Lomer Gouin comme leur nouveau chef[4].
21 février : à Ottawa, le premier ministreWilfrid Laurier présente son projet de Loi d'Autonomie, faisant de l'Alberta et de la Saskatchewan deux nouvelles provinces. Le statut des francophones des futures provinces est longtemps débattu en Chambre[6].
17 avril : lors d'un discours au Monument national de Montréal, Henri Bourassa se prononce pour le respect des droits des francophones dans l'Ouest et s'oppose à la loi d'Autonomie de Laurier qui, selon lui, ne les protège pas suffisamment[10].
28 juin : à la Chambre des communes, Henri Bourassa présente un amendement garantissant aux francophones des deux futures provinces le droit d'envoyer leurs enfants à l'école française. L'amendement est refusé[13].
5 septembre : Simon-Napoléon Parent démissionne de son poste de député. Le gouvernement Laurier le nomme à la tête de la Commission du chemin de fer transcontinental[4].
21 au 23 novembre : un congrès de colonisation, convoqué par Jean Prévost a lieu à Saint-Jérôme. Les questions d'éducation occupent une bonne part des sujets de discussion. Le gouvernement Gouin se dit prêt à entreprendre une certaine réforme à condition qu'elle ait l'aval du clergé[17].
Décembre
4 décembre : Sarah Bernhardt effectue une prestation à l'Auditorium de Québec dans laquelle elle critique l'Église lors d'une scène, ce qui provoque la colère des hauts membres du clergé. Malgré tout, elle a réussi à faire salle comble[18].