Le 11 août 1951, les socialistes quittent le gouvernement mais soutiennent encore le gouvernement d'Edgar Faure jusqu'au 8 mars 1952 avec sa chute. C'est Antoine Pinay qui devient président du Conseil. Cependant, Pinay avait voté les pleins pouvoirs à Pétain en 1940 et les socialistes retirent leur soutien tandis que les députés gaullistes lui accordent leurs soutiens. Les élections sénatoriales de 1952 sont donc marqués par un retour du clivage gauche et droite[1].
Mode de scrutin
Le Conseil de la République est renouvelé selon la loi du par moitié tous les 3 ans.
Les membres de la Haute Assemblée sont élus par des députés, des départements métropolitains et des départements d'Outre-mer, c'est-à-dire des conseillers généraux et des « grands électeurs » des départements[2].
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↑ a et bFabien Conord, « Chapitre IV. Anticommunisme et antigaullisme (1946-1968) », dans Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN978-2-7535-5562-4, lire en ligne), p. 99–131